Ayant récemment réceptionné ma nouvelle configuration dont je vous parlerais bientôt, j’ai été victime de quelques problèmes d’écrans bleus (BSOD) et j’ai trouvé une solution pour palier à ce problème… Explications !

Certains d’entres vous ont peut être rencontrés le même problème : possesseur d’une carte vidéo NVidia récente avec un système Windows 8 qui génère régulièrement des BSOD avec des erreurs Kernel41. Lorsque l’on inspecte les détails de l’erreur, on s’aperçoit qu’elle affecte le service NvStreamSvc :

Erreur NvStreamSvc

Ce service est installé en même temps que les drivers NVidia est sert à streamer ses jeux PC vers sa tablette NVidia Shield. Voici une vidéo pour vous en apprendre un peu plus sur la techno :

 

C’est un problème connu chez Nvidia donc si comme moi, vous ne possédez pas le NVidia Shield, il faut savoir que ce service vous est alors complètement inutile et nous allons donc le désactiver.

Utilisateur Windows 8 : Faites un clic droit sur le Poste de travail, puis un clic gauche sur « Gérer » pour accéder à la Gestion de l’ordinateur.

Utilisateurs Windows 8.1 : Faites un clic droit sur le bouton « Démarrer » en bas à gauche de l’écran puis cliquez sur « Gestion de l’ordinateur.

 

Rendez vous dans la partie « Services et applications » puis « Services » et cherchez la ligne suivante :

NVIDIA Streamer Service

Une fois que vous l’avez trouvée, faites un clic droit sur la ligne correspondant à « NVIDIA Streamer Service » et cliquez sur « Propriétés ». Il vous suffit maintenant de sélectionner « Désactivé » dans « Type de démarrage » et de cliquer ensuite sur « Arrêter » :

Désactivation du NVIDIA Streamer Service

Une fois que c’est fait, vous pouvez valider et fermer l’ensemble des fenêtres ouvertes. La confiance n’excluant pas le contrôle, afin de vérifier que vos modifications ont bien été prises en compte, je vous invite à redémarrer votre ordinateur et ensuite à vérifier que le service n’a pas redémarré de lui même. Dans le gestionnaire des tâches, vous devriez le retrouver en état « Arrêté ».

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Après avoir mis mon NAS/HTPC en test pendant 2 semaines, je me suis enfin décidé à le configurer aux petits oignons et à le mettre en pré-production en attendant de commander les disques. Je vous détaille donc aujourd’hui le choix du système d’exploitation et les différents réglages que je lui ai appliqué…

Résumé de mes articles sur le sujet :

1. A la recherche de mon futur NAS

2. Mon NAS : Cahier des charges

3. Mon NAS/HTPC : Choix matériels

4. Mon NAS/HTPC : Montage et premiers tests

5. Mon NAS/HTPC : Configuration du système

Bonus : Choisir son serveur NAS

 

Conformément à ce que j’avais commencer à indiquer dans l’article précédent, je me suis orienté vers un Windows 8 Pro. En effet, après un mois de test, il s’est avéré que le dernier système d’exploitation de la firme de Redmond soit assez stable et assez peu gourmand en ressources ce qui est un vrai changement. De plus, la possibilité d’utiliser RDP pour l’administration à distance et les différentes commandes système avancées sont un réel plus qui me faciliterons la vie lors de la maintenance.

Je n’ai finalement pas pris le temps de tester avec une distribution Ubuntu pour voir ce que cela pouvait donner mais si quelqu’un a fait un article dessus, qu’il me le signale que je l’ajoute à l’article ! D’autre part, pour ceux qui voudraient tenter l’aventure, sachez qu’il est possible d’installer le système d’exploitation embarqué sur les NAS Synology : le DSM 4.2. Pour cela, je vous invite à vous rendre sur le site suivante : http://astrolabo.fr/?p=6179

 

1) Installation du système d’exploitation :

J’ai fais une installation basique de l’OS en partageant le disque de 500Go en 2 partitions de 250Go. Ce choix de partitionnement permet d’avoir suffisamment d’espace pour le système d’exploitation et également une seconde partition pour y stocker des fichiers tels que les drivers, les fichiers de configuration ou encore les différents fichiers (pochettes d’albums, de DVDs, etc…) d’XBMC. 

Infos système Windows 8

Pour la gestion des comptes utilisateurs, la grosse nouveauté de Windows 8 c’est de pouvoir s’y connecter en utilisant un compte « Microsoft », en gros une adresse hotmail, outlook, msn, etc… L’intérêt, c’est de pouvoir retrouver sa configuration lorsque l’on se promène d’un poste à un autre. Dans mon cas, l’intérêt de ce mode de connexion est nul, par conséquent je me suis orienté vers un compte « Classique ». L’avantage dans notre cas du compte local, c’est d’une part la possibilité d’utiliser la connexion RDP (via la connexion bureau à distance) et d’autre part de pouvoir avoir 2 comptes : un utilisateur et un administrateur. Pourquoi 2 comptes ? Tout d’abord, XBMC n’a pas besoin de droits administrateurs pour fonctionner et nous permettre de lire des vidéos. D’autre part, le NAS/HTPC est destiné à rester allumer H24, je ne serais pas tout le temps chez moi (je bosse de temps en temps quand même) et si quelqu’un d’autre souhaite y jeter un oeil, je ne risque pas de retrouver toutes sortes de logiciels installés alors que je ne l’avais pas décidé. D’autre part, cela me permet également d’affiner les réglages des différents services afin de ne donner par exemple que les droits en lecture sur certaines parties du serveur, mais nous y reviendrons plus tard.

 Comptes utilisateurs

Une fois l’installation terminée, j’ai installé tous les drivers pour mon matériel et également un antivirus, Kaspersky dont il me restait une licence sur mon contrat 5 postes. L’installation de base est terminée, nous pouvons maintenant passer à toute la partie configuration.

 

2) Configuration du système d’exploitation :

Dans cette partie, je vais aborder toute la partie configuration de l’OS, c’est à dire la configuration de l’espace de stockage (provisoire car je n’ai pas encore acheté les disques finaux), des comptes utilisateurs et administrateurs et du FTP.

a) L’espace de stockage :

L’espace de stockage est un des points crucial de notre installation, c’est pourquoi il est très important de bien définir ses besoins lors de la rédaction du cahier des charges. Dans mon cas, j’ai choisi le RAID5 afin d’avoir à la fois de la redondance et un maximum d’espace de stockage utile. Nous allons voir ici les notions de pools de stockage et d’espaces de stockage qui, quand on ne connait pas bien, sont un peu déroutantes, pour toute question, laissez moi un commentaire et j’essaierai de vous éclairer (si il y a beaucoup de demande je ferais un tutoriel la dessus).

Pour gérer l’espace de stockage, rendez vous dans le panneau de configuration et choisissez l’option « Espaces de stockage » :

 Configuration du stockage

 

Choisissez l’option « Créer un nouveau pool et un nouvel espace de stockage » dans la fenêtre qui vient de s’afficher :

 Configuration du stockage

 

Vous arrivez maintenant sur une fenêtre qui vous propose de sélection l’ensemble des disques que vous souhaitez inclure à votre Pool de stockage. La capacité totale du pool de stockage est l’addition des capacités respectives de chacun des disques que vous allez lui attribuer (si vous lui attribuez 2 disques de 2To et 1 de 3To, sa capacité sera de 7To). Vous pouvez utiliser des disques de capacités différentes si vous le désirez, cela ne pose aucun problème.

 Création d'un pool de stockage

 

 

Sélectionnez les disques que vous voulez intégrer à votre pool, cliquez sur « Créer un pool » et patientez pendant sa création. L’utilitaire vous propose maintenant de créer un espace de stockage au sein de votre pool. Nous allons donc créer un espace de stockage qui va occuper la totalité du pool :

 

Vous pouvez le nommer, lui attribuer une lettre de votre choix, sélectionner le type de résilience et sa taille. Je ne vais expliquer que le choix du type de résilience, car le reste coule de source. Nous allons choisir la résilience de type « Parité » qui équivaut au RAID5. Nous allons alors être amputé d’environ 30% de notre pool de stockage pour le calcul de parité mais nous aurons alors de la redondance avec une perte minimale d’espace (pour rappel : miroir double > 50% de la capacité totale en mois, miroir triple > près de 70% en moins !) :

 Miroir Double  Miroir Triple Parité 
     

 

Cliquez sur « Créer un espace de stockage » et patientez jusqu’à la fin du processus. Notre espace de stockage est maintenant créé, pour contrôler le bon déroulement du processus, un rapide coup d’oeil sur l’explorateur Windows suffit :

 Vérification de la création d'un espace de stockage

 

Passons maintenant à la configuration des comptes utilisateurs…

 

b) Les comptes utilisateurs :

Comme je l’ai indiqué au début de l’article, j’ai créé 2 comptes avec mot de passe. Nous allons maintenant configurer l’ensemble afin que lors d’un redémarrage du NAS/HTPC, il se reconnecte automatiquement avec le bon utilisateur.

Faites un « Windows +R » et saisissez la commande suivante :

control userpasswords2

 Commande d'accès à la gestion des utilisateurs

 

Décochez l’option « Les utilisateurs doivent entrer un nom d’utilisateur et un mot de passe pour utiliser cet ordinateur », cliquez su « Appliquer » et saisissez l’identifiant et le mot de passe de votre compte utilisateur (celui qui n’a pas de droit administrateur) avant de valider.

Gestion des comptes utilisateurs

Saisie des identifiants

 

La partie comptes utilisateurs est finie, lors du prochain redémarrage, Windows ouvrira directement la session de votre utilisateur standard. Passons aux options d’alimentation.

 

c) La gestion de l’alimentation :

Nous sommes actuellement en train de monter un NAS/HTPC. Le HTPC peut être éteint (ou mis en veille) et rallumé à la demande alors qu’un NAS doit être accessible à tout moment. Par conséquent, c’est sur ce principe que nous allons baser la configuration de l’alimentation. Cette partie de la configuration est à réaliser avec le compe « utilisateur » donc déconnectez le compte « Admin » et reconnectez vous avez le compte « utilisateur ».

Dans le panneau de configuration, ouvrez la « Options d’alimentation » et configurez comme ceci :

 Options d'alimentation

 

Certains diront que ça va consommer à mort vu qu’on est sur une base de PC desktop mais les photos parlent d’elles mêmes (5 disques dur installés et branchés à l’intérieur). 

Consommation au repos Consommation en activité
Consommation au repos Consommation en activité

 

La plupart du temps, lorsque que le NAS/HTPC est au repos, il ne consomme que 30w (dans la configuration actuelle) et le double lorsque l’on le sollicite (transfert FTP, lecture de vidéo…) donc pas non plus énormément et à peine le double « en charge ». Passons à la mise en place du FTP !

 

3) Mise en place du FTP :

La mise en place du FTP est assez simple lorsque l’on sait comment le paramétrer, mais il faut utiliser le compte « administrateur » pour effectuer l’ensemble de ces modifications.

Ouvrez le champ « Exécuter » avec un « Windows + R » et entrez la commande suivante :

appwiz.cpl

Installation du FTP

 

Cela va ouvrir la fonctionnalité « Ajout / Suppression de programmes », sélectionnez alors « Activer ou désactiver des fonctionnalités Windows » :

Installation du FTP

 

Ensuite, cochez les fonctionnalités « Internet Information Services (IIS) » en prenant soin de vérifier que le « Service FTP » et la « Console de gestion IIS » sont bien cochés :

Installation du FTP

 

Validez et patientez pendant l’installation des nouvelles fonctionnalités, l’ordinateur va devoir redémarrer. Attention, compte tenu de la configuration effectuée sur les comptes, il va redémarrer avec le compte utilisateur. Déconnectez vous et reconnectez vous avec le compte administrateur pour terminer la configuration du FTP.

 

4) Configuration du FTP :

On approche de la fin du tutoriel avec la configuration du FTP. Sur la page d’accueil de Windows 8, vous pouvez voir que l’icone du gestionnaire IIS est apparue, cliquez dessus : 

Icone Gestionnaire IIS

 

L’interface du gestionnaire est ouverte, je vous invite à faire un clic droit sur le site d’exemple et le supprimer. L’interface devrait ressembler à ça :

 

Je ne vais pas détailler l’ensemble des configurations, je mets les screenshots des différentes zones à configurer, je détaillerais plus dans la vidéo qui vient. Les configurations portent sur les options suivantes :

 

Authentification FTP : 

Authentification FTP

 

Exploration des répertoires FTP : 

Exploration des répertoires FTP

 

Filtrage des demandes FTP : On ne touche rien

Journalisation FTP :

Journalisation FTP

 

Messages FTP : On ne touche rien

Paramètres SSL FTP : On ne touche rien

Prise en charge du pare-feu FTP : On ne touche rien

Règles d’autorisation FTP :

 Règles d'autorisation FTP

Restrictions de tentatives de connexion FTP : On ne touche rien

Restrictions liées au domaine et à l’adresse IP FTP : 

Restrictions liées au domaine et a l'adresse IP FTP

 

Maintenant que la configuration de base est faite, il ne nous reste plus qu’à créer notre FTP !

Cliquez droit sur le répertoire « Sites » et ensuite sur « Ajouter un site FTP » : 

Créer site FTP

 

Sur la fenêtre qui s’affiche, indiquez un nom et un chemin d’accès physique. Ce chemin défini la racine de votre FTP et cela peut être un disque dur (ou espace de stockage précédemment créé) entier ou juste un répertoire situé sur cet espace de stockage. Pour ma part, j’ai sélectionné un disque entier : 

Créer site FTP

 

Sur la page suivante, ne touchez pas à la configuration IP, nous n’avons qu’une carte réseau donc le FTP choisira automatiquement la bonne. En revanche, si vous avez 2 cartes réseaux et que vous utilisez les deux (une pour les flux vidéos et une pour les transferts FTP par exemple), il sera judicieux d’indiquer quelle adresse (carte) il doit utiliser. Laissez ensuite cocher « Démarrer automatiquement le site FTP » et sélectionnez l’option « Pas de SSL » : 

Créer site FTP

 

Pour l’authentification, cochez l’option « De base » et cliquez sur terminer. Vous pouvez voir que nous n’avons pas défini d’autorisation particulière car cette configuration a été réalisée précédemment : 

Créer site FTP

 

Créer site FTP

 

Une fois que vous aurez valider, sur un autre PC de votre réseau local, lancez votre logiciel FTP favoris et testez une connexion vers votre serveur. La connexion devrait s’établir sans problème, votre serveur FTP est alors prêt à fonctionner : 

Créer site FTP

 

Ce tutoriel est à présent terminé, une vidéo complète est en cours de montage et sera ajoutée dans les jours qui viennent.

Prochaine étape : la configuration d’XBMC !

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Deuxième article ponctuant ma recherche d’un nouveau NAS, je vais exposer ici mon cahier des charges logiciel et matériel définissant ainsi au mieux les attentes que j’ai d’un serveur NAS à l’heure actuelle…

Résumé de mes articles sur le sujet :

1. A la recherche de mon futur NAS

2. Mon NAS : Cahier des charges

3. Mon NAS/HTPC : Choix matériels

4. Mon NAS/HTPC : Montage et premiers tests

5. Mon NAS/HTPC : Configuration du système

Bonus : Choisir son serveur NAS

 

 

1 – Cahier des charges matériel :

Au niveau matériel, il peut y avoir énormément d’exigences, aussi bien pour l’architecture matérielle que pour la connectique.

Pour ma part, je cherche impérativement un serveur NAS avec une résilience de mes données, se traduisant par conséquent par le support d’un RAID 1 ou 5. En effet, en cas de crash de l’un de mes disques, je tiens absolument à ce que mes données soient protégées et que je puisse les reconstruire en remplacement simplement le disque défectueux. Je ne me tournerais pas vers un RAID 1 qui est bien plus sécuritaire en cas de crash d’un disque mais qui nécessite la moitié des disques installés pour le calcul de sa parité portant donc la capacité utile à 50% de la capacité totale, générant donc un surcoût financier non négligeable… Le moins pénalisant en terme de perte d’espace utile est bien sûr le RAID 5 puisqu’il n’utilise qu’un seul disque pour la parité, la capacité utile est donc portée à n-1 disques. Il ne supporte que la perte d’un seul disque à la fois mais nécessite au minimum 3 disques pour fonctionner, et par voie de conséquence, 3 slots minimum seront donc requis dans le boitier.

Puisque nous parlons espace utile disponible, la capacité actuelle de mon NAS est de 4To. Sachant que j’arrive à épuisement de l’espace disponible, il me faut impérativement plus de 4To utiles dans mon boitier. Avec la redondance du RAID 5, cela signifie que je vais avoir besoin d’au moins 4 slots pour répondre à mes besoins, 6 si à l’avenir je veux pouvoir étendre la capacité simplement en ajoutant un ou deux disques supplémentaires, sans avoir à changer la totalité du boitier.

Au niveau connectivité, la prise RJ45 est le strict minimum afin de pouvoir accéder au boitier via le réseau afin de transférer les fichiers via FTP ou pouvoir accéder au contenu grâce au DLNA. Une prise HDMI afin de pouvoir brancher le boitier directement à la TV pour y afficher l’interface (bon je dévie un peu vers un lecteur multimédia mais qu’importe, j’expose mes besoins). Des ports USB2 ou USB3 pour pouvoir brancher un périphérique de stockage externe et une connexion wifi seraient également un plus. Pour finir, la cerise sur le gâteau : la possibilité d’avoir un lecteur Blu-Ray (de base ou en option).

L’impossibilité de faire évoluer le boitier (ajout de cartes additionnelles) est une des grosses lacunes des NAS vendus par les grandes. Dans l’idéal, j’aimerai pouvoir faire évoluer mon boitier toujours dans l’optique de lui ajouter des fonctionnalités dans le futur.

Pour ce qui est de l’encombrement, mon seul impératif c’est que le boitier loge dans mon meuble TV. Par conséquent, il ne faut pas que les dimensions excèdent une hauteur de 20cm, une largeur de 50cm et une profondeur de 40cm. 

Enfin, l’ensemble doit être silencieux pour ne pas perturber la séance cinéma, cela va de soit…

Récapitulatif :

– Dimensions max : 50x20x40

– Nombre de slots minimum : 4

– Support du RAID5

– Connectivité : RJ45 / HDMI / USB2-3

– Silencieux

– Lecteur Blu-Ray (facultatif)

– Wifi (facultatif)

 

Passons à la partie logicielle.

 

2 – Cahier des charges logiciel :

L’OS des Synology, le fameux DSM, est plutôt bien fait et intuitif, très stable il peut rester de longs mois sans redémarrer. Malheureusement, il est aussi très restrictif notamment au niveau des outils qu’il propose, nous sommes en effet limités aux seules applications du catalogue. Bien sûr, il est possible d’installer des applications non officielles mais à nos risques et périls (certains l’ont appris à leurs dépends).

Interface Synology

Il faut donc que l’OS soit très peu gourmand en ressources systèmes car monter une machine de guerre pour pouvoir lire mes différents médias serait un investissement bien plus important qu’une configuration orientée NAS et donc un gâchis financier. De plus, il faut également qu’il puisse rester 24/7 en ligne ce qui nécessite un système très stable.

La gestion du stockage doit avoir des caractéristiques bien précises : elle doit permettre la gestion du RAID5 afin d’offrir la redondance et l’augmentation de l’espace de stockage simplement en vue d’ajouter un ou plusieurs disques supplémentaires dans le futur.

Je veux également pouvoir installer les applications de mon choix. Bien sûr, je ne compte pas installer un client Torrent ou Photoshop mais par exemple un VLC (lecteur multimédia « basique ») ou un XBMC afin de profiter de la sortie HDMI (et de l’ensemble des médias sous forme de catalogue), un Skype pour faire de la visio directement sur la TV, etc…

XBMC

Par conséquent, le choix ne peut s’orienter vers un OS propriétaire car bien souvent trop fermé. Le choix futur devra donc se porter vers un système Linux (FreeNAS par exemple qui est complètement orienté NAS) ou Windows Server 2012, regroupant ainsi l’ensemble des fonctionnalités que je recherche.

Récapitulatif :

– Système stable

– Peu gourmand en ressources

– Gestion du RAID5

– Possibilité d’installer des applications de mon choix

 

Terminons le cahier des charges par le prix…

 

3 – Cahier des charges financiers :

Le challenge que je me suis fixé, c’est d’arriver à trouver un NAS qui corresponde au mieux à ce cahier des charges pour un prix équivalent à un boitier 4 slots d’une marque telle que Qnap ou Synology. Pourquoi choisir un produit de ce type ? Tout simplement parce qu’ils reflètent très bien les prix pratiqués dans le monde du NAS grand public. Voici quelques exemples :

Modèles 4 baies Synology :

SYNOLOGY DS411+ II (500€) : http://www.ldlc.com/fiche/PB00113824.html

SYNOLOGY DS413 (460€) : http://www.ldlc.com/fiche/PB00135998.html

Modèles 4 baies Qnap : 

QNAP TS-412 (370€) : http://www.ldlc.com/fiche/PB00118052.html

QNAP TS-419P II (490€) : http://www.ldlc.com/fiche/PB00123054.html

Modèle 4 baies AsusTor :

ASUSTOR AS-604T (750€) : http://www.ldlc.com/fiche/PB00140686.html

 

Nous pouvons constater que les prix s’échelonnent de 370 à 750€ soit un écart de près de 400€ avec une moyenne autour de 500€. Le prix que je me fixe (hors achat des disques de stockage) est de 450€ +/- 10%. Nous verrons donc si j’arrive à tenir ce budget (tous les coups légaux sont permis !).

 

4 – Conclusion :

Je récapitule l’ensemble des conditions de mon cahier des charges :

– Dimensions max : 50x20x40

– Nombre de slots minimum : 4

– Support du RAID5

– Connectivité : RJ45 / HDMI / USB2-3

– Silencieux

– Lecteur Blu-Ray (facultatif)

– Wifi (facultatif)

– Système stable

– Peu gourmand en ressources

– Gestion du RAID5

– Possibilité d’installer des applications de mon choix

– Budget max (hors disques de stockage) : 450€ +/- 10%

 

Maintenant que mon cahier des charges est établi, je peux commencer ma quête du NAS idéal.

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Bonjour à tous ! 

Aujourd’hui je vais vous présenter une méthode simple et très rapide pour créer une clé USB bootable avec un OS Linux ou Windows embarqué dessus ! Suivez le guide…

Tout d’abord, il faut récupérer l’utilitaire de création de clé USB : Universal USB Installer (Site Officiel).

Une fois téléchargé et exécuté, UUI vous propose alors de sélectionner le type d’OS que vous souhaitez mettre en place sur votre clé et là, il n’y a que l’embarras du choix ! Ubuntu, Debian, CentOS, Mint, BackTrack, Fedora… ou encore des OS Rescue tels que Kaspersky Rescue Disk, BitDefender Rescue CD… et même des Windows (7/8) ! Bref, vous pouvez tout mettre sur votre clé, donc sélectionnez la distribution qui vous plait :

Selection de l'OS

 

Une case à cocher (« Download the ISO ») vous permet même de récupérer directement la version sélectionnée sur Internet sans avoir à lui courir après, un vrai plus pour une application de ce type. Pour peu que vous ayez un OS « perso », vous pouvez également tenter votre chance avec l’option qui convient (« Try Unlisted Linux ISO »). Si vous avez l’image ISO de votre OS quelque part sur votre disque, vous pouvez également directement l’ajouter dans le logiciel via le champ parcourir :

Sélection de l'image ISO

 

La 3ème étape consiste dans le choix du périphérique de destination. La petite astuce, si le votre n’est pas détecté, c’est de cocher l’option « Show All Drives » mais faites bien attention à ne pas vous tromper de disque de destination ! Cochez également la case pour formater le disque :

Pret pour l'installation

 

Cliquez sur « Create » pour lancer la création de votre clé USB bootable et acceptez l’avertissement (pensez à vérifier les différentes étapes avant !) :

Confirmation

 

Patientez pendant le processus de création :

Création de la clé bootable

 

Une fois l’opération terminée, vous pouvez vérifier la présence des fichiers sur votre clé et la tester sur votre machine ou sur une autre :

Processus terminé

 

Pratique pour s’affranchir des CD/DVD d’installation ou bien pour installer ou réinstaller une machine qui ne dispose pas d’un lecteur CD/DVD (eeePC ou NAS par exemple). Amusez vous bien !

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Quel joueur n’a pas été un jour passablement irrité par des temps de chargement à rallonge ? Des coupures interminables entre 2 changements de zones ? Un PC qui semble pédaler dans la semoule ? Pour peu qu’on ai les moyens de s’en offrir un, le SSD est une solution à tous ces symptômes. Voici un guide qui vous permettra d’assurer une durée de vie maximale et un rendement optimal à votre petit bijou… Suivez le guide !

PLAN

1. MISE A JOUR DU FIRMWARE DU SSD

2. CARTE MERE CONFIGUREE EN AHCI

3. INSTALLATION DE WINDOWS : RECOMMANDATIONS

4. MISE A JOUR DU CHIPSET DE LA CARTE MERE

5. DESACTIVER LA SAUVEGARDE SYSTEME

6. DESACTIVER L’INDEXATION DU DISQUE

7. DESACTIVER LA DEFRAGMENTATION AUTOMATIQUE

8. DESACTIVER LA MEMOIRE VIRTUELLE

9. DESACTIVER LA MISE EN VEILLE PROLONGEE

10. DEPLACER LES FICHIERS TEMPORAIRES

11. CONCLUSION

1. MISE A JOUR DU FIRMWARE DU SSD

Afin de profiter au mieux des performances et évolutions de votre SSD, il est indispensable de mettre à jour le firmware de ce dernier avec la toute dernière version mise à disposition par le fabricant :

– SSD OCZ : http://www.ocztechnology.com/ssd_tools/

– SSD Crucial : http://www.crucial.com/support/firmware.aspx

– SSD Intel : http://downloadcenter.intel.com/Default.aspx?lang=fra

– SSD Corsair : http://forum.corsair.com/v3/forumdisplay.php?f=206

– SSD Samsung : http://www.samsung.com/fr/support/download/supportDownloadMain.do

Télécharger et installer la dernière version de votre firmware.

 

2. CARTE MERE CONFIGUREE EN AHCI (ET NON EN IDE)

Avec les performances élevées et la démocratisation du SATA, la norme IDE tend aujourd’hui à disparaitre. Par conséquent, il est judicieux de passer votre carte mère en AHCI afin de gagner en performances :

  • Ouvrir « regedit » (Menu démarrer > taper « regedit » > valider)
  • Chercher dans l’arborescence :
« HKEY_LOCAL_MACHINE\SYSTEM\CurrentControlSet\Services\msahci »
  • Modifier « Start » de 3 à 0 puis redémarrer l’ordinateur.

ATTENTION : vérifier dans le BIOS que ce réglage est également actif sur votre carte mère.

 

3. INSTALLATION DE WINDOWS : RECOMMANDATION

Afin d’éviter de re-télécharger plusieurs giga-octets de données sur votre SSD après une installation de votre système d’exploitation, il est recommandé d’utiliser un DVD avec SP1 intégré. De cette manière, vous prolongerez la durée de vie de votre SSD. Si vous ne disposez d’une version avec le Service Pack intégré, vous pouvez toujours télécharger le service pack et le conserver sur un dvd pour vous en servir lors de vos réinstallations, cette solution vous évitera également d’écrire de grandes quantités de données sur votre disque.

Service Pack 1 Windows 7 :

Version 64bits : http://download.microsoft.com/download/0/A/F/0AFB5316-3062-494A-AB78-7FB0D4461357/windows6.1-KB976932-X64.exe

Version 32bits : http://download.microsoft.com/download/0/A/F/0AFB5316-3062-494A-AB78-7FB0D4461357/windows6.1-KB976932-X86.exe

 

4. MISE A JOUR DU CHIPSET DE LA CARTE MERE

Quel que soit le chipset que vous possédez, faire les mises à jour de ce dernier est vivement recommandé pour profiter des performances de votre SSD.

Pour Intel :

Pour Marvell, en fonction du système d’exploitation, faire une recherche sur leur site : http://www.marvell.com/support/downloads/search.do

 

5. DESACTIVER LA SAUVEGARDE SYSTEME

Afin de vous permettre de faire machine arrière suite à un souci après une installation ou une mise à jour, Windows sauvegarde automatiquement des points de restauration. Ce processus écrit une grande quantité de données sur le disque par conséquent, désactiver cette option fera gagner capacité et longévité à votre SSD :

  • Cliquer droit sur « Ordinateur » dans le menu démarrer, puis sur « Propriétés ».
  • Ouvrir « Paramètres système avancés ».
  • Sous l’onglet « Protection du système », cliquer sur « Configurer ».
  • Cocher « Désactiver la protection du système ».

 Désactiver la sauvegarde système

 

 

6. DESACTIVER L’INDEXATION DU DISQUE

Vu la rapidité d’accès aux données contenues sur votre SSD, il est recommandé de désactiver l’indexation du disque :

  • Cliquer droit sur le lecteur C dans « Ordinateur », puis sur « Propriétés »
  • Décocher « Autoriser l’indexation du contenu… »

 Désactiver indexation du disque dur

 

 

7. DESACTIVER LA DEFRAGMENTATION AUTOMATIQUE

Défragmenter un SSD ne sert strictement à rien avec les taux d’accès en lecture/écriture actuels, le gain de temps sera insignifiant. Désactiver la défragmentation automatique augmentera la durée de vie de votre disque :

  • Dans « Ordinateur », cliquer droit sur le SSD puis « Propriétés »
  • Dans l’onglet « outils », cliquer « Défragmenter maintenant… »
  • Vérifier que la défragmentation planifiée est bien désactivée

 Désactiver la défragmentation automatique

 

 

8. DESACTIVER LA MEMOIRE VIRTUELLE

Si vous disposez d’au moins 4Go de RAM et que vous n’êtes jamais à court de mémoire vive, désactivez la mémoire virtuelle. En effet, la suppression du fichier « pagefile.sys » libère à lui seul environ 4Go d’espace sur votre SSD :

  • Cliquer droit sur « Ordinateur », puis « Propriétés »
  • Ouvrir « Paramètres système avancés ».
  • Dans « Paramètres système avancés », puis dans la zone performances, cliquez sur « Paramètres »
  • Dans l’onglet « Avancé », cliquer sur  « Modifier »
  • Sélectionner le SSD dans la liste, puis cocher « Aucun fichier d’échange » et cliquer sur définir

 Désactiver la mémoire virtuelle

Si vous craignez malgré tout d’être à court de mémoire et que vous souhaitez disposer d’un fichier d’échange, rien ne vous empêche d’en créer un sur un autre disque. Pour cela, sélectionnez le disque que vous voulez utiliser, cochez « Taille gérée par le système », cliquez sur « définir » et ensuite sur « ok ».

 

 

9. DESACTIVER LA MISE EN VEILLE PROLONGEE

Compte tenu de la vitesse de démarrage de votre machine avec un SSD, la mise en veille prolongée est quelque peu futile.

  • Ouvrir une invite de commande en tant qu’administrateur
  • Entrer la commande suivante :
 powercfg -h off

 Désactiver veille prolongée

 

10. DEPLACER LES FICHIERS TEMPORAIRES

Pour réduire la quantité de données écrites sur le disque, vous pouvez également déplacer l’ensemble des fichiers temporaires sur une autre partition. ATTENTION : Avec certains logiciels, cette manipulation peut entraîner des dysfonctionnements ! 

  • Ouvrir les propriétés du Poste de Travail
  • Dans « Paramètres système avancés », ouvrir « Variables d’environnement »
  • Modifier le chemin vers les variables d’environnement TEMP et TMP

Exemple :

D:\Temp

Déplacer fichiers temporaires

 

 

 

11. CONCLUSIONS :

Une fois ces différentes manipulations effectuées, vous devriez observer un gain de rapidité de votre SSD et surtout, sur le long terme, vous allongerez sa durée de vie de façon non négligeable. Il ne vous reste plus qu’à installer vos jeux sur le SSD pour obtenir des performances largement supérieures à un disque dur classique.

Attention : si vous ne pouvez vous offrir un SSD de grande capacité pour pouvoir y installer un grand nombre de jeux, sachez que vous pouvez très bien laisser votre système d’exploitation sur un disque classique mais votre Windows ou Linux ne démarrera pas plus vite, seuls les jeux verront leurs performances impactées (et beaucoup des configurations de ce tutoriel seront alors inutiles).

Par ailleurs, d’autres manipulations peuvent également être entreprises. J’en cite ici à titre d’exemple sans en détailler la mise en oeuvre car elles relèvent des goûts de chacun :

– Déplacer le profil utilisateur sur un autre disque dur (gain de place et de longévité, sécurité des données en cas de crash disque)

– Déplacer la corbeille (gain de place et de longévité)

Il en existe d’autres, je vous laisse le soin de faire chauffer Google !

Sponsornot : Zéro collaboration

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