Sorti peu de temps après la Paris Games Week pendant laquelle j’avais pu le tester, Killing Floor 2 faisait partie de mes attentes du salon. Ma première bonne impression a t’elle été confirmée ?

1. Présentation du jeu

Vous connaissez le célèbre Left 4 Dead 2 de Valve ? Et bien Killing Floor 2 c’est un peu le même principe sauf que vous pouvez éliminer du ZED à 6 au lieu de 4.

Jusqu’à 6 joueurs peuvent donc jouer en coopération pour venir à bout des vagues successives de zombies promptes à envahir les différents niveaux du jeu en utilisant un arsenal assez impressionnant. Simple non ? C’est tout ce que vous avez à savoir au niveau bases du jeu. Qu’on soit honnête, y’a pas de scénario, juste vous, vos potes, vos flingues et des zombies.

 

2. Des classes, des maps et un arsenal hétéroclites

Le jeu dispose de 10 classes différentes (Fou Furieux, Commando, Soutien, Médecin, Démolisseur, Pyromane, Flingueur, Tireur d’élite, Survivant, SWAT) disposant chacune d’améliorations qui leur sont propres. Le choix d’une classe dans Killing Floor 2 détermine votre façon de jouer et surtout, toute l’expérience que vous ramasserez en jouant avec une classe particulière alimentera la jauge qui vous permettra de gagner des niveaux et de débloquer de nouvelles compétences à chaque pallier (niv. 5 / 10 / 15 / 20 / 25), vous rendant plus efficace.

Vous partirez avec un arsenal de base correspondant à la classe que vous aurez choisie et vous devrez commencer à nettoyer le niveau avec, ce qui n’est pas toujours chose facile en fonction de la composition de votre team. Mais pas de panique, pour éviter de galérer pendant la totalité des vagues, vous aurez la possibilité de changer de classe en cours de route pour rééquilibrer les chances. De plus, chaque ZED tué c’est de l’argent qui tombe dans votre poche pour acheter du matériel entre chaque vague d’ennemis. Attention tout de même, vous serez limité dans votre capacité d’emport et devrez donc faire des concessions avec le matériel que vous transporterez.

Puisqu’on parle des maps, sachez qu’il y en a la pelle et que les possibilités sont infinies avec l’éditeur et le Workshop Steam qui permettront à tout un chacun de créer des maps ou même de nouvelles armes de destruction en pagaille. De base, il y a pour le moment 12 maps mais la communauté a déjà bien bossé et en propose énormément d’autres sur le Workshop.

 

3. Graphismes et intérêt

Killing Floor 2 est beau, il faut le dire. Les maps de base sont plutôt bien réalisées comme celle qui représente l’invasion de Paris où l’on peut voir une Tour Eiffel dévastée en proie aux flammes :

 

Le moteur graphique est basé sur Unreal Engine, une référence en la matière et déjà éprouvé sur des jeux tels que Ark,la série des Batman, des Mass Effect ou encore le prometteur Parangon. L’ambiance est en générale très sombre avec des ZEDs qui déboulent de plus en plus nombreux et puissants sur une musique entrainante à chaque vague, la 10e étant le bouquet final avec un boss qui vous donnera surement du fil à retordre ! 

Les parties se suivent et se ressemblent, vous enchaînez les vagues a un rythme effréné pour accumuler des dollars et pouvoir se payer un meilleur équipement et engranger de l’expérience pour monter les compétences de votre classe. Il se murmure qu’il faut environ une quarantaine d’heures pour monter au niveau 40, le maximum permit actuellement dans le jeu soit environ 400h pour monter à fond toutes les classes du jeu. C’est une durée de vie impressionnante mais trouverez vous la motivation d’y passer tout ce temps ? Pour ma part, refaire inlassablement des vagues et des vagues de zombies, c’est pas trop ce que j’aime du coup je me suis très vite ennuyé. Mais pour contrer ce problème de répétitivité risquant de faire fuir les joueurs, Trip Wire a décidé de développer pendant les phases de Beta un mode Coop VS où 2 équipes de 6 s’affrontent, les uns incarnant les ZEDs, les autres les humains. Belle tentative, cela ressemble un peu à du Evolve mais encore une fois, la mayonnaise n’a pas pris avec moi.

J’ai tout de même looté une clé chiffrée pour déverrouiller de l’équipement spécial. Je me suis dit « Chouette, voila qui va redonner un peu d’intérêt aux parties » sauf que pour la déchiffrer, il faut passer à la caisse et débourser quelques vrais euros…

 

Clairement, le jeu est basé sur les micro transactions pour engranger de l’argent et plus vous voudrez d’équipement de qualité, plus vous devrez passer à la caisse et ça pour moi c’est rédhibitoire. Autant je suis prêt à casquer 2 euros cinquante dans un paquet de carte Hearthstone ou 10 euros dans un héros Heroes of the Storm car je sais ce que j’aurai, alors qu’ici, y’a de forte probabilités que je récupère une arme pourrie…

 

4. Conclusion

Avec des graphismes vraiment propres, de nombreuses maps, de très nombreuses armes et 10 classes différentes, Killing Floor 2 frappe fort et propose une durée de vie assez impressionnante. Malheureusement, le tableau est entaché par une répétitivité mortelle qui viendra rapidement lasser les moins déterminés d’entre nous, bien que le mode Coop VS tente de rattraper le coup. Gros point noir au tableau, les micro transactions omniprésentes et dont le cout est clairement trop élevé pour un jeu tel que celui ci, même sur Counter Strike Global Offensive, les clés pour ouvrir les caisses ne sont pas à ce prix là… C’est donc une petite déception concernant ce jeu compte tenu de ma bonne première impression à la Paris Games Week, mais pour les fans de Left 4 Dead 2 qui attendent un L4D3 autant qu’un HL3, vous trouverez surement votre compte avec Killing Floor 2.

Le jeu est disponible sur Steam (environ 27e) et sur Playstation 4 (environ 40e sur Amazon).

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Steep a débarqué en même temps que les premières froideurs de l’hiver, un timing presque parfait qui pourrait nous donner envie de sauter dans le premier train pour chausser les skis et manger de la poudreuse. 

1. Le pari glissant d’Ubisoft

Alors que l’entreprise est sous l’épée de Damoclès Bolloré depuis de nombreuses semaines, elle a choisi de prendre un risque non négligeable : celui de développer un jeu de glisse. Pourquoi est ce un pari risqué ? Tout simplement parce que :

– développer un jeu ça coûte cher et si il se plante c’est une catastrophe financière pour Ubisoft et une occasion pour Vivendi de les bouffer tout crus

– le dernier jeu de glisse en date est Stoked en 2009 sur Xbox 360, qu’avant on avait rien de fou et que depuis on a rien eu du tout

– j’ai commencé avec SkiFree sur Windows 3.11

Donc oui, Ubisoft a pris un risque en sortant de ses sentiers battus nommés FarCry / Assassin’s Creed / Anno et qui sont massivement achetés depuis des années par tous les fans. Mais là, on se retrouve un peu comme avec The Division : une nouvelle licence qu’il va falloir développer et surtout qui va devoir convaincre un public qui attend depuis près de 7 ans un nouveau jeu de glisse. Mais chez Ubisoft on aime relever les défis et quitte a prendre des risques autant y aller à fond en confiant le développement à son studio d’Annecy qui n’a jamais encore développé de jeu en solo. C’est également la première fois en 20 ans qu’Ubisoft va concevoir un jeu de A à Z sans faire appel à aucun autre studio ! Grosse prise de risque j’vous disais…

Mais c’est un risque calculé car Ubisoft s’est entouré des meilleurs pour concevoir Steep. Le choix du studio chargé du développement, Ubisoft Annecy, situé au pied des montagnes, on ne pouvait pas faire plus proche de l’élément principal du jeu et il y a fort à parier que les employés d’Annecy connaissent cette montagne qu’ils ont mis 2 ans à modéliser. Le studio s’est également entouré des meilleurs professionnels du secteur : GoPro / RedBull / Salomon / The Northface et compagnie, des marques habituées des sports extrêmes et de la montagne qui ont pu prodiguer leurs précieux conseils aux développeurs et placer leurs produits tout azimuts, notamment une vue GoPro assez réaliste ! Enfin, des sportifs de l’extrême tels que Kevin Rolland, Horacio Llorens, Sammy Luebke, mais également l’équipe de Freestyle française qui a été mise à contribution pour réaliser la Motion Capture qui servira à animer les riders du jeu.

Oui, Ubisoft a pris un risque avec Steep, une nouvelle licence, mais c’est un risque calculé qui a un énorme potentiel. Pari réussi ?

 

2. L’appel des grands espaces

Steep, c’est un jeu de sports extrêmes se déroulant pour le moment dans les Alpes Françaises, Suisses et Italiennes, une vaste zone avec de la poudreuse à profusion pour contenter les riders de tous poils (de yéti). 

Je précise « pour le moment » concernant les Alpes car il se murmure que de nouvelles zones de ride pourraient être ouvertes comme le Japon, la Norvège ou encore l’Alaska par exemple mais on espère tous secrètement pouvoir un jour dévaler les pentes de l’Himalaya… Mais pour le moment, vous devrez vous contenter des Alpes franco-italo-suisse et croyez moi, la superficie à explorer est absolument immense !! Bien entendu, pour pouvoir en découvrir la totalité, il va vous falloir vous approcher à moins de 1000m des drop zones pour pouvoir les débloquer, ainsi que les challenges qui vont avec, à l’aide de vos jumelles et pouvoir vous y faire déposer gracieusement. Pour vous approcher des drop zones, vous aurez pour l’instant le choix entre 5 sports : 

– la marche (oui oui, c’est un sport)

– le ski

– le snowboard

– la wingsuit

– le parapente

J’ai bien dit pour l’instant puisque la luge, le rocket wings, le base jump et le speedgliding sont prévus d’arriver dans de futurs DLCs au même titre que les nouvelles zones géographiques, de quoi étancher notre soif d’adrénaline.

Un didacticiel assez cours nous permet de rapidement prendre en main les 4 sports extrêmes, nous permettant d’appréhender le fonctionnement de chacune d’entre elles à travers divers challenges. Ces challenges sont répartis en fonction des sports mais également des aptitudes que vous pourrez développer en tant que rider en participant a ces divers challenges :

– Freestyler : se développe en réalisant des tricks de fou lorsque vous dévaler les pentes et franchissez des falaises de rochers abruptes

– Pro Rider : suivez la ligne et réalisez une descente parfaite pour développer cet attribut

– Bone Collector : cassez vous la gueule, ça fait mal mais vous vous en remettrez

– Explorateur : baladez vous pour découvrir, un bon bol d’air pur ça fait du bien

– Rider Extrême : prenez tous les risques pour impressionner le public

– Freerider : baladez vous librement et prenez votre pied, sans objectif et avec pour seule pression, celle servi au restaurant d’altitude

Chaque spécialité est divisée en 5 niveaux dont la jauge d’expérience ne cesse d’augmenter à mesure que vous progressez, au début c’est assez rapide de gagner un ou deux niveaux mais cela devient de plus en plus long et demande de plus en plus d’efforts et de précision sur les tricks alors j’espère que votre manette tient la route ! Un niveau général caractérise votre personnage et ce dernier augmente quelle que soit la spécialité dans laquelle vous avez obtenue de l’expérience. Plus vous monter en niveau, plus vous débloquerez de zones réservées aux joueurs les plus expérimentés. Et des objectifs a remplir, il y en a énormément ce qui assure une durée de vie très importante aux complétionneurs les plus assidus.

Chaque fois que vous réussissez un challenge, vous obtenez une récompense qui contient toujours de l’expérience et de l’argent. Seule la médaille d’or débloquera une pièce d’équipement que vous pourrez acheter dans la boutique avec l’argent que vous aurez gagné dans le jeu, vous donnant ainsi l’occasion d’adopter un style unique !

Graphiquement, Steep est vraiment très beau avec ses reflets, ses ombres, le soleil aveuglant et surtout, les conditions de lumière qui changent en fonction de l’heure à laquelle vous ridez dans le jeu qui donneront de magnifiques nuits ou des couchers de soleil flamboyant embrasant les monts enneigés. La bande son est vraiment excellente, avec un léger arrière goût de Tony Hawk pour ceux qui ont connu le premier Pro Skater. Les cinématiques sont un peu en deçà du jeu niveau qualité mais c’est surement un effet voulu.

La maniabilité des différents sport est vraiment bluffante, que ce soit les sports de glisse ou les sports aériens la prise en main est très rapide mais la réalisation des tricks nécessitent un petit temps pour prendre le coup de main. Bien entendu, vous ne pouvez pas mourir mais vous pouvez tomber KO si vous encaissez trop de G lors de vos acrobaties conduisant ainsi à l’échec du challenge en cours. Clairement, Steep exige une manette car je ne vois vraiment pas comment c’est possible de jouer autrement.

 

3. Conclusion

Après de nombreuses années de disette coté sports extrêmes sur consoles, Ubisoft déboule avec une nouvelle licence qui risque de mettre tout le monde d’accord. Steep dispose déjà d’une excellente maniabilité, d’un univers immense avec d’excellents graphismes, 4 sports surboostés à l’adrénaline et beaucoup de contenu additionnel est à venir avec les DLCs et l’ajout de nouvelles zones / challenges / sports. Vous l’aurez compris, pour moi Steep c’est un gros oui, une valeur sûre à mettre au pied du sapin à Noel pour tous ceux qui sont accrocs à l’adrénaline et la poudreuse !

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Dans le précédent article, je vous parlais des constructeurs présents à la Paris Games Week 2016, il est temps maintenant de vous parler des jeux, car oui, il y en avait des jeux, beaucoup de jeux !

1. Sniper Elite 4 

Je suis passé sur le stand de l’éditeur Rebellion pour tâter un peu de Sniper Elite 4 pendant 15min. Les codes du 3e opus ont été conservés, on retrouve donc les mêmes mécanismes (détection des ennemis à la jumelle, gestion des battements du coeur, killcam parfois très sales…) qui sont la marque de fabrique de cette franchise. Bien qu’encore en cours de développement, le jeu est vraiment très beau, fluide et avec une bonne maniabilité. L’action ne se passe plus en Afrique mais en Italie en 1943, un changement radical de décors qui nous oblige à composer avec la végétation et les habitations.

Sniper Elite 4 à la PGW 2016

A l’issue de la démo, j’ai pu m’entretenir avec Rossie Couke, Marketing & PR Manager chez Rebellion et je lui ai posé quelques questions :

Sniper Elite 3 et 4 se déroulent tous deux pendant la Seconde Guerre Mondiale, avez vous envisagé de changer de période pour un prochain opus et de traiter une guerre plus récente (Guerre du Golfe, Guerre du Vietnam…) ?

Rossie Couke : Actuellement, nous nous concentrons à 100% sur le développement de Sniper Elite 4. Il y a énormément de travail et nous voulons que le jeu soit aussi réussi que possible. Mais nous discutons régulièrement du changement de période pour un prochain opus et cela fait l’objet de gros débats en interne. Nous serons également à l’écoute des joueurs et leur avis pèsera dans la balance lors d’un choix futur.

La démo de Sniper Elite 4 se déroule en Italie. D’autres pays seront ils à l’honneur dans le jeu ?

Rossie Couke : Non, nous avons décidé de nous focaliser sur l’Italie car c’est un pays où il s’est passé énormément de choses pendant la Seconde Guerre Mondiale, notamment en 1943 la période où se déroule l’action du jeu. Il y avait beaucoup de protagonistes comme les Alliés, les fascistes de Mussolini, les partisans, la mafia et cela nous permettait d’explorer beaucoup de pistes pour monter le scénario du jeu et le rendre vraiment intéressant. De plus, c’est un pays aux paysages variés. On y trouve de la forêt, de la montage, des grandes villes, des petits villages de pêcheurs, c’est très varié et l’Italie disposait encore de nombreux villages intacts en 1943, nous donnant ainsi une plus grande marge de manoeuvre pour le level design.

Quand avez vous débuté le développement de Sniper Elite 4 ?

Rossie Couke : Très peu de temps après la sortie de Sniper Elite 3 (NDLR : juillet 2014) car nous voulions prendre notre temps pour développer la suite et sortir un jeu le plus aboutit possible.

Rebellion est le studio qui est à l’origine du jeu Alien versus Predator sorti en 1991. J’ai d’excellent souvenirs sur ce jeu, notamment en LAN et j’aurai aimé savoir si un nouvel opus pourrait être développé par Rebellion ?

Rossie Couke : Nos studios sont encore décorés avec pleins de facehuggers, dernières traces de cette époque car la totalité de l’équipe de développeurs de ces années est partie vers d’autres horizons. Cela reste un excellent souvenir pour l’entreprise qui conserve de bonnes relations avec la Fox qui détient les droits d’exploitation de la licence. Aujourd’hui, un nouveau jeu Alien versus Predator n’est pas à l’ordre du jour pour Rebellion, mais dans le futur tout est possible.

Rossie a été très sympa, disponible et je remercie VPCom pour m’avoir permis de le rencontrer !

 

2. Killing Floor 2

Vous connaissez la série vidéoludique Left 4 Dead ? Et bien c’est quasiment la même chose. Vous êtes 6 joueurs et vous devez vous défendre contre une horde de monstres plus ou moins méchants.

 Killing Floor 2 à la PGW 2016

Nous avons pu tester un niveau complet avec 5 parfaits inconnus et franchement, si tout le monde n’a pas compris le fonctionnement des rounds et surtout du ravitaillement, cela peut vite devenir problématique avec des joueurs qui courent dans tous les sens avec une armée de monstres au cul ! Le jeu sort le 18 novembre et je publierais un test dessus soyez en sûrs !

 

3. Dragon Quest Builders

Mon coup de coeur du salon, Dragon Quest Builders est toujours développé par Square Enix et casse un peu les codes de ses prédécesseurs. On se retrouve dans un univers vraiment sympathique avec un système de jeu un peu à la Minecraft mais complètement scénarisé avec des PNJ qui nous donneront des quêtes à remplir car vous êtes un batisseur légendaire qui doit reconstruire une ville ancestrale et triompher du méchant qui controle le monde. Pour ce faire, il vous faudra casser l’environnement qui vous entoure pour récupérer des matérieu et pouvoir créer d’autres objets, des armes, de la nourriture…

 Dragon Quest Builders Square Enix PSVita PS4

Les graphismes sont plutôt jolis et les 15 petites minutes que j’ai pu passer dessus m’ont donné envie d’en voir plus, beaucoup plus et cela tombe bien, car il est disponible sur Playstation 4 et sur PS Vita ! J’ai donc acheté le jeu en dématérialisé sur la console portable et depuis, j’en suis bien à une bonne vingtaine d’heures de jeu… Le test sera prochainement disponible dans les colonnes du blog !

 

4. Elder Scrolls Legends

Petit jeu qui se fait assez discret jusqu’à présent du coté de chez Bethesda, Elder Scrolls Legends est un jeu à mi-chemin entre Hearthstone et Magic. La première impression est l’univers puisque le studio a conservé les codes graphiques de The Elder Scrolls et les a intégrés à l’interface de son jeu, gardant ainsi une certaine cohérence avec l’ensemble de son univers. 

 http://www.youtube.com/watch?v=w9TA8KDHr98

L’interface de base est un poil plus fouillie que celle proposée par Hearthstone ou bien Magic Duels, mais je suis du genre a préféré les interfaces plus sobres et épurées. Différents modes de jeu sont disponibles, en ligne, hors ligne, seul contre l’IA ou en multijoueur, il y en a pour tous les goûts et toutes les situations. Un mode arène (payant) est également disponible comme sur Hearthstone.

Les decks sont composés de 50 cartes avec maximum 3 exemplaires de chaque carte. Les cartes sont réparties selon 5 caractéristiques : Force, Intelligence, Endurance, Agilité, Volonté. 10 classes de personnages (celles que l’on retrouve dans les jeux comme Skyrim ou Morrowind) se répartissent les 5 caractéristiques en en prenant chacune 2 :

  Agilité Endurance Force Intelligence Volonté
Agilité   Scout Archer Assassin Moine
Endurance     Guerrier Sorcier Mage-lame
Force       Mage de bataille Croisé
Intelligence         Mage
Volonté          

Cette répartition permet de définir la « couleur » de votre deck et par conséquent la dominante des effets qui le composeront. Les sorts basés sur l’intelligence par exemple auront souvent des Atronachs de feu ou de givre dans leur liste, les decks basés sur l’endurance auront plutôt des créatures costaudes pour taper fort sur l’ennemi et il n’y a pas de limite au nombre de coulejurs, si vous voulez un monocolore ou un 5 couleurs, libre à vous ! Vous pouvez créer votre deck automatiquement ou totalement manuellement ou bien utiliser l’un de ceux qui vous sont proposés. Pour enrichir votre collection, vous pourrez soit être patient et engranger des crédits virtuels en jouant, soit mettre la main au portefeuille.

 The Elder Scrolls Legends

Le champ de battaile se divise en 4 zones, 2 pour vous, 2 pour votre adversaire, sachant que lorsque vous invoquez une carte, il faudra choisir entre l’une ou l’autre de vos 2 zones, la carte pouvant ensuite être basculée de l’une à l’autre. L’attaque se fera toujours sur la zone en face de celle de la carte, jamais en diagonale.

La mécanique de jeu est un peu particulière et il faut quelques parties pour apréhender le système de champ de bataille séparé mais je pense qu’avec un peu d’expérience le jeu peut se révèler très stratégique !

Le jeu est d’ors et déjà disponible en version beta sur le launcher Bethesda.

 

5. Ceux que je regrette de n’avoir pas testés

Clairement, les 3 jeux que je regrette de ne pas avoir pu tester sont Dishonored 2, Deadrising 4 et Ghost Recon Wildlands. Pour ce dernier, j’ai clairement esquivé le temps en file d’attente et ce tout a fait volontairement dès que j’ai appris que ce n’était pas un test « hands on » mais simplement regarder 3 mecs nous montrer un peu de gameplay. Désolé, mon temps sur le salon est précieux et si je veux voir un peu de gameplay je vais faire un tour sur YouTube (à noter que ce n’est pas le seul pour qui j’ai fais ça).

Pour Deadrising 4 et Dishonored 2 en revanche, c’est uniquement un manque de temps et une gestion des priorités. La file d’attente n’a presque jamais désemplie et entre passer 3h à attendre de pouvoir mettre la main sur une manette ou employer ce temps à prendre des rendez vous pour des démonstrations ou des interviews, j’ai du faire un choix. Donc oui, je regrette de n’avoir pu tester Deadrising 4 car j’ai saigné les 3 précédents opus et j’ai tellement pris mon pieds que j’attends le 4 avec impatience…

Pour Dishonored 2, j’invoque une raison identique et j’ajouterais même que le jeu sortant cette semaine, l’attente n’est fort heureusement que de courte durée ! 

Ces 3 jeux rejoindront sans aucun doute ma bibliothèque vidéoludique à leur sortie.

 

6. Et tous ces jeux déjà sortis à l’ouverture du salon

Comme chaque année, la Paris Games Week tombe à un moment plus que chargé du calendrier des sorties jeux vidéo et forcément, ça se téléscope sévère… Battlefield 1, Mafia 3, Farming Simulator 2017, Gears of War 4, Civilization 6, Dragon Quest Builders… Autant de titres qui étaient déjà disponibles chez tous les revendeurs lors du coup d’envoi du salon. Avantage ? Inconvénient ? Il y en a surement mais pour ma part cela me permet d’éviter de faire la queue un certain nombre de fois vu que j’ai bien souvent acheté les jeux précédemment cités à leur sortie…

Paris Games Week 2016 : les jeux déjà sortis 

Il y avait également un grand nombre de jeux dont la sortie est très proche de la fin du salon, c’est notamment le cas de Dishonored 2 qui sort le 11 novembre ou de COD Infinity Warfare qui est tout juste sorti. 

La seule façon de changer ce phénomène de « on vous montre des jeux que vous avez déjà chez vous » serait de décaler la Paris Games Week à une période creuse du calendrier, l’été par exemple, mais ces périodes là sont déjà monopolisées par d’autres salons comme la Gamescom ou l’E3…

 

Quoi qu’il en soit, le catalogue de licence présentes à la Paris Games Week était assez impressionnant une fois de plus avec une représentation d’à peu prêt tous les genres pour ravir un panel assez divers de gamers en herbe ou confirmés. Retrouvez toutes les photos du salon dans la galerie dédiée !

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Cette année, nous avons eu une belle édition 2016 de la Paris Games Week et elle a été marquée par la présence d’un nombre important de constructeurs et revendeurs de matériels ! Suivez le guide.

1. Les revendeurs

Les revendeurs de produits dérivés ont répondus présent à l’appel du salon mais j’ai personnellement trouvé qu’il y avait moins de stands mais que la qualité était un peu plus élevée que d’habitude. Bien entendu, nous avions les habituels revendeurs de tee shirts, casquettes et autres bonnets de Teemo mais ceux ci étaient bien moins nombreux que les années passées. En revanche, les spécialistes des produits dérivés des jeux vidéo étaient surement un poil plus nombreux avec de belles pièces à disposition de nos portefeuilles. Les Funko POP étaient là par centaines, les  les figurines de manga également et dont certaines étaient vraiment magnifiques.

 

Cotés revendeurs de matériel informatique et périphériques gaming, LDLC était présent comme chaque année avec un stand ENORME dans le hall 3 dédié à l’e-sport avec de belles animations au rendez vous. La scène e-sport LDLC était bien entendu là, mais on pouvait également trouver un atelier « Gaming Expérience » avec des PC et des Xbox One à disposition des visiteurs qui voudraient s’essayer à quelques jeux. Un autre stand LDLC, surement mis en place en partenariat avec Samsung, proposait un mini salon présentant l’éco-système du fabricant sud coréen avec notamment des écrans, des tablettes, des SSD et un casque GearVR, car oui cette année de nombreux stands proposaient de tester l’expérience de la Réalité Virtuelle (dont je vous parlerais dans le prochain article) ! Le revendeur Lyonnais proposait également aux visiteurs de s’essayer au pilotage spatiale avec 2 configurations de fou faisant tourner le jeu Star Citizen dans lequel vous pouviez piloter un vaisseau spatial grâce au Thrustmaster HOTAS Warthog (mon test est disponible sur le blog).

 

La Fnac occupait son emplacement habituel avec une grosse sélection de jeux vidéo et accessoires parmi lesquels figurait un HTC Vive et tous les jeux récemment sortis ou en précommande… Achat Mania était également là avec son stock de matériel Astro Gaming, Steelseries, Mad Catz, Tritton ou encore Cooler Master et a rencontré un vif succès semblerait il ! Parmi les autres revendeurs, nous avions Burn Controllers et Stealth Gamer venus nous faire étalage de toute leurs collections de prêt à porter pour manettes de gamers. Il y avait de jolies choses pour lesquelles j’ai failli craquer pour remplacer ma manette Blast Controllers car la qualité des 2 autres est quand même largement au dessus du lot.

  

Certains éditeurs de jeux vidéo avaient également leur propre échoppe comme par exemple Bandai Namco ou encore Square Enix, proposant tous deux leurs jeux vidéo ou encore des produits dérivés issus de ces derniers. Bon soyons clair, cette année j’ai fait preuve d’un mental à toute épreuve puisque je ne n’ai strictement rien acheté malgré une tentation relativement forte ! Une première depuis que j’arpente les allées du salon…

 

 

2. Les constructeurs

a. Turtle Beach

Turtle Beach est un célèbre fabricant de matériel audio dédié au monde du jeu vidéo, il était présent à la Paris Games Week et j’ai donc pu redécouvrir leur gamme pour PC, Playstation et Xbox qui est assez conséquente. Je dis bien redécouvrir car Turtle Beach est une marque qui est déjà apparue sur ce blog avec le test du XO Seven, un casque Xbox One assez haut de gamme qui est toujours à la page.

Parmi les différents produits qui nous étaient présentés, l’impressionnant casque Turtle Beach Elite Pro avec son panel de commande séparé. Clairement, on est sur un produit très haut de gamme plutôt réservé aux joueurs exigeants ou au monde de l’e-sport. Je pense que je vous en reparlerais très bientôt à travers un test complet qui décortiquera dans les moindres détails ce casque sur lequel j’ai complètement craqué, craquage dû particulièrement à la présence du panel de commande séparé qui permet de procéder à certains réglages en direct, sans passer par une interface logicielle. Pour le peu que je l’ai porté, le casque m’a paru extrêmement confortable grâce à son système unique de coussinets et de réglage de l’arceau qui permet de positionner idéalement le casque sur la tête. Mon Plantronics RIG Surround a trouvé son remplaçant, cela ne fait aucun doute !

Deuxième produit phare qui est une première chez Turtle Beach : un micro ! Le Stream Mic est une nouveauté chez le constructeur qui s’essaye pour la toute première fois à la conception d’un micro autonome dédié comme son nom l’indique au monde du streaming. Sa première particularité c’est sa compatibilité puisque vous pouvez vous en servir sur PC, Playstation 4 et Xbox One ! La technologie embarquée lui permet d’être ultra performant, aussi bien chez vous tranquillement installé dans votre canapé que dans l’univers bruyant d’une scène e-sport, parfait pour les commentateurs de compétitions League of Legends ou CSGO officielles.

Merci à Elisa et Clément qui m’ont accordé un peu de leur précieux temps pour me présenter le matériel et répondre à mes questions.

 

b. Thermaltake

Le deuxième stand qui m’a accordé une bonne part de leur temps lors de la soirée réservée à la presse et aux influenceurs est Thermaltake. Ceux qui s’intéressent un petit peu au hardware informatique ou au modding PC connaissent forcément cette marque, mais pour les autres je vais vous faire une présentation rapide. Thermaltake est une entreprise Taïwanaise qui est spécialisé à l’origine dans les boitiers PC et tout ce qui s’y rapporte concernant le refroidissement. Depuis quelques temps, ils se diversifient avec des périphériques et des sièges gaming.

J’ai donc eu le droit à une présentation par le grand patron de l’entreprise lui même, un immense privilège car c’est très rare de s’adresser directement au sommet de la pyramide. Il a donc commencé par me présenter leur nouveau boitier phare dont la sortie ne devrait plus tarder : le Tower.

Un boitier impressionnant réalisé en partenariat avec un moddeur : Mathieu Heredia. Sa forme est totalement atypique puisqu’il a une base carrée, est plus haut qu’un boitier grand tour et permet d’implanter un sacré dispositif de watercooling à l’intérieur !

Deuxième produit phare, les kit de ventilateurs Riing RGB. Ce sont des ventilateurs pour boitier ou kit watercooling qui se branchent sur un petit boitier de contrôle capable de piloter jusqu’à 3 ventilateurs différents de façon totalement indépendante.

Les ventilateurs sont déclinés en 120mm et 140mm et les boitiers de contrôles peuvent se connecter les uns aux autres jusqu’à concurrence de 16 boitiers, soit 48 ventilateurs. Quel est l’intérêt de les connecter les uns aux autres me direz vous ? Et bien cela permet d’offrir une gestion centralisée des ventilateurs via une application installée sur le PC qui permet entre autres de régler la vitesse et l’éclairage de chaque ventilateur.

Le stand Thermaltake présentait également une partie de leur gamme d’accessoires dédiés au watercooling, comme les fluides colorés, les embouts de tuyaux lumineux, les kit watercooling all-in-one, etc… Que du matos qui donne envie de se faire une jolie configuration !

 

c. Acer, MSI, Asus, NVidia et cie

Acer était présent sur le salon pour nous présenter tout son attirail estampillé Predator. Que ce soit des tours (G1 / G3) ou bien des PC portables (17 / 17X), le stand regorgeait de postes informatiques sur lesquels tout le monde pouvait s’essayer à divers jeux. Un des ordinateurs portables présentait notamment la fonction eye tracking qui permet de cibler les ennemis simplement en les regardant et cela fonctionnait vraiment bien !

Asus, MSI, NVidia, Lenovo, ROCCAT, Logitech, Plantronics et bien d’autres étaient également présents pour nous présenter leurs dernières nouveautés. Logitech a d’ailleurs réalisé un coup de maitre avec son Logitech Wall, un mur entier de son stand entièrement recouvert de clavier G810 et dont les touches s’allumaient pour former des mots ou des dessins :

 

Bref, du matos, il y en avait pour tous les goûts, avec du sobre, du coloré, du gaming, du hardcore gaming, du pas cher, du très cher…. Me tenant régulièrement au fait des différentes nouveautés, je ne m’y suis donc pas énormément attardé.

 

Les constructeurs étaient plus nombreux que les années passées, surement du au fait que le public s’équipe de plus en plus et que la Paris Games Week devient un rendez vous incontournable en France si l’on veut vendre ses produits. Chaque constructeur ou revendeur a fait preuve d’originalité dans la présentation de son matériel avec souvent des animations permettant au public d’affronter des guest stars venues faire le show pour l’occasion. Des choses magnifiques étaient parfois exposées et je regrette un peu la grosse galerie modding LDLC de l’année dernière…

Si vous l’avez manqué, je vous invite à aller visiter le reste de la galerie photo de la PGW 2016 !

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Comme chaque année, j’arpente les allées du plus grand salon français dédié aux jeux vidéo : la Paris Games Week. Cette année encore, le salon a évolué, s’est agrandit et je vous fait partager aujourd’hui ma vision de cette édition 2016 au travers plusieurs articles. Et voici le premier !

1. Un salon qui prend de l’ampleur

Cette année, la Paris Games Week (PGW) s’est étalée sur 5 jours et 3 halls du parc des expositions de la porte de Versailles. Si la durée reste identique par rapport à l’édition 2015, la superficie occupée a été elle augmentée d’un hall complet, le hall 3, ce qui représente une augmentation de la surface d’environ 20% ! 

Le Hall 1 rassemblait tous les éditeurs, constructeurs, développeurs et quelques revendeurs, le Hall 2 était réservé à la Paris Games Week Junior avec de nombreuses activités pour enfants ainsi qu’au jeu vidéo made in France tandis que le Hall 3 accueillait tous les acteurs de l’e-sport ! Cette compartimentation permettait de bien distinguer les 3 espaces sans créer un espèce de fouillis comme l’année passée avec les exposants cotoyant l’ambiance électrique de la scène e-sport dans le hall 1. 

Mais c’est aussi virtuellement que le salon a pris de l’ampleur puisque les statistiques Internet ont explosées comme en atteste cette infographie publiée par le SELL (Syndicat des Editeurs de Logiciels de Loisir) :

Il est à noté qu’avec la campagne de sensibilisation au PEGI qui est passée récemment, le SELL a passé quelques consignes aux exposants pour qu’ils soient vigilants sur l’age des visiteurs venus essayer leurs jeux en fonction du PEGI de ces derniers.

Certains ont joué le jeu, d’autres non, sans système d’identification simple (un bracelet de couleur comme à la Gamescom par exemple) c’est de toute façon compliqué de demander sa carte d’identité à chaque visiteur et sur chaque stand… Bravo à ceux qui ont fait l’effort en tout cas !

Les statistiques de fréquentation n’ont pour l’heure toujours pas été communiquées mais dans les allées, j’ai eu l’impression d’être beaucoup moins à l’étroit que les années passées. Est ce dû à l’ouverture d’un 3e hall ? Au fait qu’il y avait cette année moins de stands de produits dérivés que les années passées ? Y’a t’il eu une baisse de la fréquentation ? J’attend les chiffres du SELL avec impatience !

 

2. Un grand absent

Nintendo est LE grand absent de cette Paris Games Week. Dans les allées, on pouvait parfois entendre « tu as pas vu le stand Nintendo par hasard ? » et la réponse est « Non, Nintendo n’est pas là cette année ». Tout le monde ou presque aura noté cette absence, tous tellement habitués à voir les 3 concurrents (Microsoft / Sony / Nintendo) côte à côté lors de ce genre d’événement.

Ormi cette justification officielle :

Chaque année, Nintendo cherche les meilleurs moyens et les meilleurs moments pour permettre à ses fans d’avoir accès à ses jeux.

Cette année, Nintendo a décidé de ne pas participer à la Paris Games Week, car elle ne s’insérait pas dans le plan annuel.

Nous souhaitons à tous les participants et aux organisateurs un très bel événement.

aucune autre raison particulière n’a toutefois été évoquée il me semble mais si je me risquais à quelques spéculations diverses et variées, je dirais que Nintendo n’avait rien d’extraordinaire à nous montrer, pas de nouvelle licence tout juste sortie ou à venir, pas de nouvelle console puisque la Nintendo NX récemment rebaptisée Nintendo Switch n’est pas encore prête à se dévoiler en public.

http://www.youtube.com/watch?v=EEmNofPNHTI

Pas de tournoi Mario Kart ou de chasse aux Pokémons cette année donc, espérons simplement que ce ne soit qu’exceptionnel et que nous reverrons le géant nippon trôner fièrement aux cotés de ses deux adversaires de toujours lors de la prochaine édition.

 

3. Les jeux vidéo Made In France à l’honneur !

Au sein du hall 2, aux cotés de la Paris Games Week Junior, trônait fièrement le stand Made In France dédié aux studios français. Sur cet espace, ce sont pas moins de 26 jeux qui étaient présentés au public, la plupart jouables avec une date de sortie prochaine et d’autres déjà sortis comme Trackmania par exemple.

Le premier que j’ai pu tester c’est Battlecrew Space Pirates développé par DONTNOD (Life is Strange / Remember Me), un jeu de tir multijoueur par équipe où votre but sera d’aller récupérer des coffres disséminés sur la carte pour en engranger un maximum. C’est rapide, nerveux et le level design est plutôt sympa. Vu les productions de ce studio, je pense que le jeu devrait être une réussite. Sortie en 2017.

Le second jeu sur lequel j’ai posé les mains c’est Styx Shards of Darkness développé par Cyanide. Ce nom vous dit surement quelque chose puisqu’il s’agit du deuxième volet des aventures du célèbre gobelin assassin qui nous était présenté. Basé sur le moteur Unreal Engine 4, Styx Shards of Darkness a corrigé beaucoup des défauts dont souffrait son petit frère avec un ajout important : le craft qui vous permettra de créer vos certains items. Les jeux de lumières sont magnifiques, l’ambiance vraiment glauque et le gameplay plutôt intuitif !

 

4. Et l’Art dans tout ça ?

Toujours dans le hall 2, on pouvait retrouver une galerie d’Art où était exposées de nombreuses oeuvres du collectif ARTtitude en rapport avec l’univers du jeu vidéo. Un de leur récent fait d’arme est d’avoir redécoré la Bibliothèque François Mitterrand aux couleurs de la nouvelle extension World of Warcraft : Légion.

Far Cry, Borderland, ICO, Blizzard… De nombreux emblèmes voir même monuments des jeux vidéo étaient représentés sous forme d’oeuvre d’art et fort heureusement, aucun n’était en vente sinon je pense que je n’aurai plus qu’un rein, un poumon et que je serais manchot à l’heure qu’il est…

  

Sur le contour de la galerie, 3 oeuvres ont été réalisées pendant le salon. La première n’est pas une oeuvre en soit puisqu’il s’agissait d’une fresque à colorier avec tout plein de héros de jeux vidéo. Il va sans dire que dès le premier jour, c’était déjà du grand n’importe quoi, très peu de coloriage pour beaucoup de gribouillages à caractère plus ou moins correct… (Mention spéciale au spoil de TWD saison 7 Episode 1 !)

Ensuite, dans un registre plus street art, une grande fresque avec le logo du salon a été peinte, tandis qu’à l’opposé a été réalisé une oeuvre représentant le prochain jeu de Bethesda : Dishonored 2. Une oeuvre magnifique que j’ai pu voir évoluer au fil du salon, une sorte de fil rouge artistique réalisé par l’artiste Tsuchinoko et qui a attiré l’attention de plus d’un visiteur !

Je vous reparlerais prochainement de ce collectif d’Art avec un article le concernant et présentant un de leur livre en édition limitée que j’ai la chance d’avoir pu obtenir…

 

5. Place à l’e-sport

Le hall a donc été en feu pendant les 5 jours du salon avec les gros acteurs du secteur au rendez vous (LDLC, ESCW, Twitch, MSI et d’autres) qui ont galvanisé les foules lors de tournois du circuit pro et d’exhibitions où le public était invité à affronter les stars des différents jeux proposés. Car oui, cette année pas question de caler la composante e-sport du jeu vidéo dans un petit coin du hall, le SELL a préféré faire les choses en grand.

Au programme, des matchs officiels de l’ESCW sur Counter Strike Global Offensive (finale mondiale), Clash Royale (grande finale mondiale), Just Dance et FIFA 17 mais également des showmatchs où l’on a pu voir des personnalités du jeux vidéo (Mamytwink ou bien Gotaga pour ne citer qu’eux) affronter des équipes de joueurs sélectionner dans le public sur Overwatch notamment.

Des matchs de l’ESL était également de la partie avec du League of Legend qui a attiré beaucoup de monde pour les IEM Challenger permettant de décrocher un billet de qualification pour les IEM Oakland & Gyeonggi !

 

Voilà, c’est tout pour cette fois, un article dédié aux jeux vidéo est en cours de rédaction et devrait débarquer sur le blog dans la semaine alors… restez branchés ! Et en attendant, vous pouvez jeter un oeil à la galerie photo complète 😉

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Comme chaque année à la même époque, vous pouvez me retrouver avec mon reflex à la main en train d’arpenter les allées du plus gros salon français dédié aux jeux vidéo : la Paris Games Week. Pour cette édition 2016, j’ai pris environ 300 clichés avec au final seulement 180 sélectionnés pour apparaitre sur le blog. J’espère que les photos vous plairont et qu’elles vous rappellerons des souvenirs ou vous donnerons envie d’y aller l’année prochaine. On s’y donne rendez vous ?

J’ai pris le temps pour l’écrire, et je vous explique plus bas pourquoi, mais je vous donne enfin mon avis sur l’un des derniers jeux de Square Enix : Hitman.

1. Synopsis :

 Il existe un monde au-delà du nôtre. Au-delà des nations, de la justice, de l’éthique. Ce monde ne dort jamais. Il se trouve partout. Une fois que vous y entrez, il n’y a pas de retour possible… Bienvenue dans un monde d’assassinats : vous êtes l’agent 47, le tueur à gages ultime.

 

2. Le retour de l’homme au crane rasé :

4 ans se sont écoulés depuis Hitman Absolution, le dernier jeu sorti sur PC et consoles dans lequel nous pouvions incarner l’Agent 47 et aujourd’hui, Square Enix a décidé de ressortir son assassin fétiche du placard pour lui faire reprendre le service le temps de quelques missions.

Hitman : l'Agent 47 est de retour

Le jeu démarre sous forme d’un tutoriel habilement dissimulé sous les traits d’un prologue qui nous permet, au fil de quelques missions d’entrainement, de reprendre en main les différentes actions à notre disposition pour mener à bien le(s) contrat(s) qui nous est (sont) offert(s). La difficulté n’est bien évidemment pas insurmontable lors de ce prologue qui en profite au passage pour poser les circonstances dans lesquelles l’Agent 47 fait son retour. Lors de cette introduction, on comprend rapidement qu’il sera très difficile de s’en sortir par la force brute et que finir une mission en rushant tout le niveau, fusil d’assaut en main, est tout bonnement suicidaire. Non, Hitman n’est pas un shoot’em up, il va falloir faire travailler ses méninges !

Et c’est ce que l’on va devoir faire lors des 3 premières destinations du jeu, à savoir : Paris (France) / Sapienza (Italie) / Marrakesh (Maroc). Chaque épisode du jeu nous donne 2 cibles à éliminer par quelque moyen que ce soit, le but étant de ne pas se faire remarquer et de faire preuve de créativité pour engranger un maximum de points.

a. Paris :

L’action se déroule lors d’une énorme réception mondaine à Paris, organisé pour le lancement d’une marque. Il vous faudra abattre 2 cibles à l’intérieur d’un batiment gardé par des dizaines de gardes armés jusqu’aux dents. Une fois le bonne angle d’infiltration trouvé, entrer dans le batiment est assez facile, mais s’y déplacer sans se faire remarquer est une autre paire de manche…

b. Sapienza :

47 fait un petit crochet touristique par la ville de Sapienza en Italie pour le 2e épisode de ses aventures, un petit village de bord de mer avec ses falaises, ses restaurants typiques où le cuistot est une tête de mule et sa plage pittoresque. Votre mission, et vous l’acceptez, est de tuer Silvio Caruso, un bio-terroriste, sa femme et de détruire le virus mortel que le couple est en train de créer dans sa bat-cave personnelle.

Les opportunités sont nombreuses, les différentes possibilités d’assassinat donne une bonne rejouabilité à cette mission qui se révèle un peu plus facile que la mission de Paris. 

c. Marrakesh :

Dernière destination européenne pour cette première saison, Marrakesh au Maroc n’est pas forcément la ville qui sera la plus simple pour notre Agent. Vous devrez éliminer le banquier privé Claus Strandberg, qui s’est réfugié comme Edward Snowden dans le consulat suédois sous bonne garde, et le général Reza Zaydan qui a investi une école abandonnée avec l’ensemble de ses troupes d’élites et leur arsenal.

Pour ma part, j’ai trouvé cet épisode beaucoup plus dur que les 2 précédents. En cause, la foule de personnes présentent dans le souk dont l’ambiance est par la même occasion assez bien retranscrite. Les gens s’invectivent, nous interpellent, les soldats font leurs rondes et il faut ruser à chaque coin de rue pour obtenir des informations ou de précieux objets qui nous aideront à progresser dans notre mission. Les 2 cibles sont vraiment très bien gardées et j’avoue avoir réussi a les éliminer toutes les deux mais j’ai trébuché sur une équipe de sécurité au grand complet en tentant de rejoindre mon point d’extraction… Oups, tout à refaire !

 

3. Un bon titre mais avec quelques défauts :

Je vais commencer par exposer les bons cotés du jeu.

Les graphismes sont plutôt réussis. Les jeux d’ombres et de lumières permettent de se dissimuler et les décors des différentes villes traversées sont vraiment très bien fait. La quantité de personnages se promenant sur la carte est impressionnant, notamment lors de l’épisode de Marrakesh, et pourtant le jeu ne semble pas en patir.

La planification de chaque mission est top. Vous aurez la possibilité de choisir votre équipement de départ, votre point de départ, un équipement à votre disposition dans une planque de votre choix, etc…

Hitman : la planification des missions

Chaque mission est donc entièrement customisable mais l’accès à ces paramètres de mission se mérite ! Lorsque vous terminez une mission, votre score est calculé d’après toutes les actions et défis réalisés. Ce score alimente une jauge vous permettant de passer des niveaux relatifs à l’épisode (Paris, Sapienza ou Marrakesh) et chacun de ces niveaux débloque une série de paramètres qui peuvent être un point de départ alternatif, une planque d’équipement ou encore un équipement supplémentaire, vous permettant ainsi de recommencer le même épisode mais avec des paramètres différents.

Hitman : tuer moins pour gagner plus

Les défis à réaliser vous aideront notamment à remplir votre jauge de points. Ils sont nombreux, très nombreux et très variés ! Il y a des défis simples, d’autres compliqués, certains sont funs, d’autres demanderont d’effectuer pleins d’actions avant de pouvoir être validés… ces défis sont une vraie mine de rejouabilité pour chacun des 3 épisodes du jeu et ajouteront une durée de vie conséquente à Hitman pour ceux qui souhaiteront tous les accomplir.

Hitman : Les défis, innombrables !

Autre bonne idée, l’apparition régulière pendant une période assez courte de cibles particulières qu’il vous faudra débusquer et assassiner ! La principale difficulté réside dans le fait que ces cibles n’apparaissent que pendant 48h, un créneau très réduit qui vous obligera à vous connecter souvent aux serveurs Hitman pour vérifier la présence ou non de la cible.

Gros parti pris de la part de l’éditeur, Square Enix a en effet décidé de faire une livraison par épisode de son jeu. L’éditeur propose donc d’acquérir le prologue et l’épisode de Paris dans un package de base. Chaque épisode a été livré à intervalle régulier ensuite avec possibilité de les acquérir au coup par coup ou bien en achetant un Season Pass donnant accès à toutes les missions du jeu dès qu’elles sortent. C’est pour cette raison que j’ai pris mon temps pour publier le test du jeu, je ne voulais pas écrire un avis sur le jeu en ayant uniquement terminé une infime partie du jeu…

De nos jours, les Season Pass ont le vent en poupe. Battlefield et son « Premium » permettent ainsi d’avoir accès à toutes les nouvelles maps qui seront développées dans le futur, Ubisoft nous livre également quasiment l’intégralité de ses jeux avec une option « Season Pass » donnant accès à tout le futur contenu des jeux… Bref tous les éditeurs ou presque s’y sont mis et Square Enix a décidé de surfer sur la vague… De mon point de vue, c’est une bonne idée car le joueur peut décider de n’acheter que le prologue pour tester le jeu, et si il lui plait, il fera l’acquisition du Season Pass ou de chaque épisode séparément. Mais c’est également une mauvaise idée car le prologue et la première ne représentent pas un contenu énorme (mais ce package ne coute que 15€) et le joueur pourra être frileux en ce qui concerne l’achat des missions suivantes, pouvant penser a raison que ça n’en vaut pas la peine…

Hitman : Une tarification à la carte

Deuxième point très rébarbatif à mes yeux, les temps de chargement extrêmement longs et associés à de déconnexions fréquentes des serveurs officiels Square Enix. Dis comme ça, cela peut paraître anodin mais quand vous êtes déconnecté en pleine mission, il arrive que cela vous ramène au menu de préparation de la mission… Cela m’a valu quelques ragequit du jeu je dois l’avouer. Les temps de chargements des missions sont infinis, mais une fois une mission chargée, si vous la recommencez (Pause > Redémarrer la mission), le chargement est beaucoup plus rapide, et heureusement…

 

4. Conclusion :

Disponible sur PC, PS4 et Xbox One, Hitman signe le retour en fanfare de l’Agent 47 dans un jeu qui souffre de quelques défauts comme son mode de commercialisation par épisode, ses temps de chargement ou encore les problèmes de connexion aux serveurs. Parallèlement à ça, les graphismes, le gameplay et l’énorme rejouabilité de chaque épisode permettent de gommer légèrement ces défauts qui se font assez vite oublier… Jusqu’à la déconnexion suivante 😉 La tarification n’est pas un problème grave en soit puisqu’il permet aux joueurs d’acheter un solide aperçu du jeu avant de décider si oui ou non il fera l’acquisition du reste.

Bref, si vous voulez retrouver l’esprit des premiers Hitman, vous pouvez foncer !

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Dernier né de Green Lava Studios, je vous propose aujourd’hui mon avis sur Fenix Furia, un jeu en 2D carrément rétro.

1. Synopsis :

Vous incarnez Fenix dont le village a été réduit à néant par une explosion qui n’a laissé que 2 survivants : Fenix et Oktarus qui parvient encore et toujours à vous échapper malgré tous les efforts que vous déployez…

 

2. Furieusement 2D :

Fénix, le personnage que vous incarnez, évolue dans des niveaux en 2D à travers lesquels il poursuit inlassablement Oktarus pour accomplir son désir de vengeance. Notre petit héros va devoir traverser 9 mondes contenant chacun pas moins de 20 niveaux pour un total de 180 ! Chaque fin de chapitre est ponctuée par un boss contre lequel vous devrez vous battre pour espérer passer au monde suivant.

Fenix Furia

Les niveaux sont chronométrés et par conséquent, plus vous irez vite mieux ce sera pour votre score. De plus, dans certains niveaux se trouve un cube rouge qui disparait au bout de quelques secondes. Si vous êtes assez rapide pour vous en emparer, vous serez alors propulsé dans un niveau bonus. Mais ce cube rouge n’est pas le seul élément que vous pouvez récupérer à travers les niveaux car il y a également le cookie ! Chaque niveau du jeu contient donc un cookie plus ou moins facile d’accès et qui, une fois que vous aurez rassemblé les 20 cookies d’un même monde, vous débloquera l’accès à une recette originale de cookie (un concours est d’ailleurs lancé pour la sortie du jeu) !

Fenix Furia : les cookies !!

Récupérer l’intégralité des cookies ne sera hélas pas une partie de plaisir puisque votre parcours sera semé d’embûches… Vide, blobs toxiques, rayons incandescents… tout est fait pour vous compliquer la tâche, transformant ainsi Fenix Furia en un véritable die and retry qui en exaspérera plus d’un ! Et comme pour vous rappeler que vous mourrez un peu trop souvent, un succès existe pour marquer votre 100e décès (un peu de sadisme dans ce monde de brutes…). 

Fenix ne dispose pas de 12 milliards de compétences et n’a donc qu’un saut qu’il peut effectuer à l’infini (et donc traverser un tableau entier sans poser le pied à terre) et un dash qui lui permet de foncer vers la gauche ou la droite, pratique pour défoncer certains obstacles. Les parois enflammées disséminées ici et là permettront d’enflammer Fenix qui pourra alors pulvériser des blocs de glace gênants et ainsi poursuivre son ennemi juré. Et si par hasard vous vous ennuyez, sachez qu’il existe un mode 2 joueurs en écran splitté !

Fenix Furia : un mode multijoueur en écran splitté

Niveau graphismes, on est sur un affichage en 2D qui est très propre. Les décors ont été soignés et on appréciera leur variété mais surtout les couleurs vives qui rendent chaque monde unique.

Fenix Furia : des mondes jolis, mais compliqués

Et la bande son dans tout ça ? C’est de la bonne musique que l’on peut retrouver aujourd’hui dans les jeux des années 80, de quoi se plonger dans cette époque pour les uns ou prendre un bon coup de vieux pour les autres (oui, c’était il y a 30 ans ou presque…) mais cela colle parfaitement à l’esprit du jeu.

 

3. Conclusion :

Disponible sur Playstation 4, Xbox One et Steam (sous le nom Fenix Rage) au tarif conseillé de 14.99€, Fenix Furia devrait vous procurer quelques heures de jeu sympathiques avec quand même de grosses prises de tête pour arriver au bout de certains niveaux. La réalisation du jeu est plutôt réussie avec des décors soignés et une bande son ultra rétro. En revanche, si vous n’êtes pas trop fan des die and retry, vous risquez de vite vous en lasser. 

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Sorti en grandes pompes le 5 avril 2016 en exclusivité sur Windows 10 (Xbox One et PC), Quantum Break est une toute nouvelle franchise développée par Remedy Entertainment, sous la direction du grand Sam Lake (le papa de Max Payne), pour Microsoft Studios. 

Cela faisait longtemps que j’attendais cette sortie, depuis son annonce à l’E3 2013 pour être exact, et je vous avoue que j’ai pris mon temps pour le savourer. La premier vidéo de gameplay m’avait littéralement scotché et je n’avais qu’une crainte, que le jeu ne soit pas à la hauteur.

1. Synopsis :

Vous incarnez Jack Joyce, un trentenaire à la jeunesse un peu tourmentée, qui se rend le 9 octobre 2016 à l’université de Riverport à la demande du milliardaire à la tête de Monarch Solutions et ami de longue date Paul Serene, qui souhaite lui montrer quelque chose d’unique : une machine à remonter le temps. Jack aide Paul à réaliser un essai de voyage temporel mais tout ne se passe pas comme prévu et ils créent sans le vouloir une fracture temporelle qui va empirer inexorablement jusqu’à provoquer un arrêt du temps. Mais Jack se rend rapidement compte que le temps n’est pas la seule chose qui ai été altérée par cette expérience et se découvre des pouvoirs lui permettant de contrôler le temps. Avec l’aide d’alliés insoupçonnés, il va tenter d’échapper à Monarch Solutions et de réparer ce qui a été brisé…

 

2. Scénario et déroulement de l’intrigue :

Le scénario est plutôt bien construit et se révèle plus complexe qu’il n’y parait au premier coup d’oeil au fur et à mesure que l’on avance dans l’histoire. Remedy prend le temps de poser les bases de l’histoire du jeu dès le départ, sans partir sur les chapeaux de roues afin que le joueur appréhende bien les différents liens entre les personnages qui lui sont présentés et les événements en cours ou à venir. Du coup, on se retrouve avec une locomotive à vapeur, longue à la mise en route mais qu’on à du mal à stopper par la suite et ce n’est pas pour me déplaire !

Quantum Break : les échos quantiques

Le jeu est découpé en 5 actes distincts (découpés en plusieurs parties) et à la fin de chacun (5e excepté), vous serez placé dans la peau de Paul Serene et devrez faire un choix qui déterminera la suite des événements.

Quantum Break : les choix de fin d'acte

A chaque fois, vous pourrez entrevoir les grandes lignes de ce que va engendrer votre choix avant de le confirmer. Une fois le choix validé, un épisode de la série Quantum Break est lancé et sert de transition avec l’acte suivant, l’épisode étant un peu différent selon le choix que vous aurez fait précédemment et durant environ 25 minutes. A la fin de l’acte 5, l’épisode de série est remplacé par une longue cinématique. Le casting du jeu (et donc celui de la série) est assez remarquable puisque l’on peut y retrouver entre autres Shawn Ashmore (X-Men), Aiden Gillen (Game of Thrones), Dominic Monaghan (Lost / Le Seigneur des Anneaux), Lance Reddick (John Wick / Lost) et le motion capture permet de donner un rendu criant de réalisme au jeu. Gros coup de coeur pour Courtney Hope qui incarne Beth Wilder et que j’espère nous reverrons prochainement au cinéma.

Quantum Break : un jeu, mais aussi une série

Coté action, les amateurs de Call of Duty et Battlefield devront passer leur chemin. En effet, Quantum Break est un jeu à la troisième personne et les fusillades n’y sont pas primordiales contrairement à la trame narrative. Dans l’ensemble ce n’est pas génant en soi, mais on aurai aimé en avoir un tout petit peu plus histoire de pouvoir s’amuser un peu avec tous les pouvoirs mis à notre disposition.

 

3. Gameplay :

Suite à son exposition aux chronons lors de l’incident avec la machine à remonter le temps, Jack Joyce dispose de pouvoirs exceptionnels lui permettant d’influer sur le cours du temps. Ces aptitudes sont au nombre de 6 :

– la vision temporelle qui permet de déceler les éléments importants du décors ou les ennemis

– l’arrêt temporel permettant de figer le cours du temps sur une zone donnée

– l’esquive temporelle pour se déplacer rapidement à un endroit donné

– l’accélération temporelle qui donne la possibilité d’arrêter le temps et de se déplacer sur une courte période

– le bouclier temporel pour se mettre à l’abris des balles quand tout va mal

– l’explosion temporelle qui créé une déflagration dévastatrice à un endroit donné

Quantum Break : les capacités

Ces 6 pouvoirs, vous aurez le temps de les prendre en main au fil de l’intrigue, Remedy ayant eu l’intelligence d’intégrer le didacticiel de chaque capacité à l’histoire. Chaque pouvoir peut être amélioré grâce à des chronons que vous ramasserez dans le jeu. J’ai vraiment pris mon pied a utiliser ces pouvoirs, à les combiner pour varier les façon de venir à bout des hordes de Monarch Solutions lancées à ma poursuite. Mais les pouvoirs ne servent pas qu’à se battre puisqu’ils permettent également d’avancer dans le jeu en modifiant le cours du temps pour pouvoir franchir certains obstacles.

Pour vous donner une idée de ce qu’il est possible de faire avec les pouvoirs de Jack, voici une petite vidéo :

Ayant le jeu sur Xbox One ET PC, j’ai pu comparer la différence de prise en main entre les deux. La version Xbox One est très bien pensée, la maniabilité est excellente même si parfois un peu imprécise lors de l’utilisation de l’esquive temporelle par exemple. Pour ce qui est de viser, l’aide à la visée sera votre meilleure amie. Coté PC (Clavier / Souris) c’est excellent aussi, peut être un peu moins intuitif pour l’utilisation des pouvoir si vous ne prenez pas le temps de configurer au poil les touches mais pour la visée, la souris est redoutable et permet une meilleure précision qu’avec la manette.

Comme beaucoup d’autres jeux (Assassin’s Creed, FarCry, Rise of the Tomb Raider…), Quantum Break recèle un nombre impressionnant d’éléments à découvrir et on serait en droit de se dire que Remedy n’a pas réussi à contourner l’écueil du « il faut donner au joueur 10000 choses à ramasser pour allonger la durée de vie de notre jeu ». Et bien qu’on se le dise, ce n’est pas le cas. Là où nombre de jeux nous font ramasser des objets sans grand intérêt pour l’histoire en elle même, Quantum Break a donné une réelle utilité a tous les éléments à trouver qui deviennent alors de réelles sources d’informations, certes non capitales pour arriver à la fin du jeu, et donnent au joueur des précisions sur les différents liens qui unissent ou opposent les personnages ou sur le déroulement des événements.

Quantum Break : le suivi des objets à collecter

J’ai pris mon temps pour terminer le jeu, afin de lire presque tous ces petits éléments pour m’imprégner à fond dans l’histoire et je ne regrette pas les 36h passées sur Quantum Break !

 

4. Graphismes :

Globalement, les graphismes sont très beaux. Les jeux de lumières remarquables et la pléthore de détails donnent au jeu une âme qu’on prend du plaisir à regarder, quitte à s’arrêter 2 minutes pour contempler la vue. Lors des répliques temporelles, l’effet de fracture du décors environnant est de prime abord assez déroutant mais on s’y fait rapidement. Les détails sont omniprésents et surtout sont partout, aucune zone ne donnant l’impression d’avoir été fini grossièrement.

Sur Xbox One, les graphismes sont bon et on imagine que l’effet de fracture du décors aide beaucoup la console à tenir les 30 FPS.

Coté PC, Remedy recommande une configuration assez musclée pour une grande majorité de gamer avec :

– Intel i5 (3 GHz)

– NVIDIA GeForce GTX 970 / AMD Radeon R9 390

– 16Go de RAM

On notera qu’il faut impérativement jouer sur un PC équipé de Windows 10 (64 bits) avec DirectX 12 ! Une façon pour Microsoft de faire sauter le pas à un petit peu plus de monde…

De mon coté (i7 5960X / NVIDIA GeForce GTX 980Ti / 32Go de RAM), le jeu tourne en Ultra, c’est fluide quelle que soit la situation et le jeu est magnifique.

Quantum Break : le temps est brisé...

 

5. Les petits plus :

Je vous l’ai dis, j’ai le jeu sur PC et Xbox One et j’ai vraiment apprécié avoir ma sauvegarde synchronisée automatiquement entre les 2 plateformes. Pas besoin de me prendre la tête pour tout recommencer, on reprend exactement là où l’on s’est arrêté sur l’autre support. Plaisant, d’autant plus que les succès sont également en commun !

L’autre petit plus que je tiens à souligner une fois de plus c’est l’intégration d’une mini série entre les actes du jeu. C’est à mon sens un élément qui contribue grandement au succès du jeu et qui permet au joueur d’être un peu plus happé par l’histoire.

Et enfin, une copie numérique de Alan Wake et une copie Windows 10 de Quantum Break sont offertes pour l’achat du jeu en dématérialisé. Si vous optez pour la version physique, il faudra vous passer du code pour la version PC.

 

6. Conclusion :

Est ce que j’ai aimé Quantum Break ? Est ce que j’en veux encore ? Est ce que je reste un peu sur ma faim ? OUI, mille fois OUI ! Clairement, Quantum Break est pour moi le jeu de l’année sur Xbox One et la concurrence aura du mal à me faire changer d’avis. Le scénario, le choix des acteurs, les graphismes sont excellents et méritent qu’on prenne le temps de savourer ce titre exceptionnel qui est une franche réussite de mon point de vue. Sa durée de vie est correct avec une dizaine d’heures en fonçant, un peu plus pour ceux qui chassent tous les succès ou qui prennent leur temps.

Bien sûr, on peut lui reprocher un rythme peut être un peu trop lent au démarrage et je regrette qu’il n’y ai pas un tout petit peu plus de combats, la réalisation / mise en scène / narration prenant une place très importante dans le jeu. Petit point dérangeant : si sur Xbox One il est possible de télécharger toute la série pour ne pas avoir à la streamer (merci de penser aux petites connexions), sur PC cela ne semble pas être possible et les épisodes saccadent un peu par moment (j’ai pourtant la fibre). Dommage.

Qu’importe, Quantum Break vaut le détour et j’espère de tout coeur que Microsoft et Remedy lui donneront une suite aussi grandiose.

 

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J’ai reçu il y a quelques jours un exemplaire de Emergency 2016, le dernier opus de la célèbre franchise de Deep Silver.

1. Présentation :

Emergency 2016 est édité par Deep Silver (Metro 2033 / Metro Last Light / Ryse / Dead Island…) et développé par Sixteen Tons Entertainment (la série des Emergency principalement). Il est paru en octobre 2015 J’ai été quelque peu étonné de recevoir un jeu PC au format physique car aujourd’hui, ce n’est vraiment pas monnaie courante avec toutes les plateformes légales de jeux dématérialisés…

Ne disposant pas de lecteur dvd sur mon PC (c’est un choix personnel), j’ai dû ruser pour l’installer…

 

2. Synopsis :

Si vous avez toujours rêvé de commander des pompiers, la police, le SAMU ou des ambulanciers en tant que chef des opérations, nous avons un job pour vous! La nouvelle carte médiévale vous emmène dans une Cologne ravagée par la peste à l’ombre de la toute nouvelle cathédrale. En tant que médecin combattant la peste, vous tentez d’endiguer l’épidémie avec les remèdes de l’époque. Des siècles plus tard, la peste frappe à nouveau, et vous devez la combattre dans nos métropoles modernes…

Emergency 2016 : la peste noire sévit !

 

3. Graphismes :

Les graphismes sont loin d’être moches mais ils souffrent d’un manque de finesse indéniable. Emergency 2016, paru fin octobre 2015 n’a clairement pas les graphismes à la hauteur d’un Anno 2070 (paru en 2012) ou même d’un Anno 2205 (paru à la même période) et c’est vraiment dommage. Le jeu aurait vraiment gagné à être plus beau car dès que l’on zoom un peu pour suivre une intervention de prêt, un aliasing très prononcé apparait et cela devient assez dérangeant à la longue.

 

4. Gameplay :

Le gameplay d’Emergency 2016 est plutôt pas mal. Les interventions de routine s’enchainent et on doit ainsi gérer parfois plusieurs incidents simultanément. Au programme :

– personnes blessées

– voitures accidentées

– incendits

– vols

– déminage

– et quelques autres réjouissances

Emergency 2016 : l'aliasing est présent mais les interventions rattrapent le coup

Lors des interventions, il faut absolument tout prendre en compte et diriger les différentes unités d’urgence en même temps si on ne veut pas se laisser déborder. Lors d’un accident de voiture avec incendie par exemple, il faudra :

– éteindre l’incendie (pompiers)

– tenir la foule a distance (police)

– désincarcérer la victime (pompiers)

– prodiguer les premiers soins (médecin urgentiste)

– évacuer la victime (ambulance)

– évacuer la carcasse de la voiture (dépanneuse)

Lors des grosses interventions, vous devrez également engager plus de moyens pour prendre en charge rapidement les victimes et régler le problème le plus vite possible, avant qu’une nouvelle intervention n’apparaisse à un autre endroit de la carte. J’avoue que la gestion des interventions est assez réaliste par rapport à ce qu’il se fait dans la vie réelle. Chaque type d’engin a sa propre spécificité et plus vous traiterez d’interventions, plus vous accumulerez des crédits qui vous permettront d’acheter des véhicules supplémentaires pour traiter encore plus d’incidents simultanément !

 

5. Conclusion :

Si Emergency 2016 pêche un peu par ses graphismes un peu limites par rapport à ce que l’on est en droit d’attendre aujourd’hui, la gestion des interventions vraiment très proche de la réalité rattrape plutôt bien le coup. Si vous aimez les jeux de gestion, vous ne vous attarderez donc pas sur le graphisme mais bel et bien sur la partie jeu de gestion qui permet de zapper rapidement l’aliasing omniprésent et de se concentrer uniquement sur le sauvetage des personnes et des biens. On soulignera l’excellente transition entre la période « Peste Noire » et le présent, très bien gérée par Deep Silver. Emergency 2016 est disponible à 39.99 euros sur Amazon.

Sponsornot : Gratuit

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