Le Raspberry Pi 2, la version boostée du Raspberry Pi B+, est sorti il y a quelques semaines un peu partout sur le net. Compte tenu de la puissance, j’ai eu envie de m’en commander pour mettre en place un projet de longue date : une console de jeu rétro, un projet dont je vais vous parler à travers une série d’articles !

ATTENTION : un guide beaucoup plus complet est en cours de rédaction et sera découpé en plusieurs articles. Vous pouvez le consulter dans la section « Raspberry Pi > Retrogaming« .

1 – Pourquoi une console de jeu rétro ?

Cette question est à mon avis pertinente car les réponses sont diverses et variées, motivées par les envies de chacun.

Pour ma part, j’ai étudié la question quelques temps avant de me lancer mais je dirais que le premier argument est le coût. Aujourd’hui, et même les gens lambda l’ont compris, le rétrogaming est un marché en pleine explosion et les prix deviennent souvent complètement fous. Les habitués des brocantes le savent bien, il devient très difficile de trouver une vraie bonne affaire sur les étales des vendeurs dès qu’il s’agit de consoles ayant un peu de bouteille et ceux qui arpentent les rayons des magasins spécialisés n’auront surement pas manqué l’apparition brutale de rayons entiers dédiés au jeu vidéo rétro. Oui, le jeu rétro est en plein essor et forcément les tarifs grimpent pour atteindre parfois des sommes colossales.

Le rétro-gaming : un marché en pleine explosion ! 

Si vous voulez posséder les consoles de votre enfances et souhaitez faire l’acquisition des ces dernières en les chinant sur les brocantes ou les magasins spécialisés, il vous en coûtera une petite fortune et je ne parle pas des jeux qu’il vous faudra bien entendu acquérir ! C’est donc la première raison qui fait que je me suis lancé dans ce projet : le coût, un Raspberry Pi valant autour de 40 euros.

La seconde raison est la place occupée. Stocker ces consoles prend de la place, il faut y dédier un espace assez conséquent à partir du moment où l’on commence à en avoir quelques unes avec leurs jeux respectifs et lorsque l’on vit sur Paris comme moi, les m² sont chers. L’avantage d’une console rétro basée sur une architecture Raspberry Pi, c’est justement la faible place qu’il occupe constituant ainsi un concentré de toutes les consoles old school, un peu à la manière de la Retron5 mais en mieux !

Troisième raison et non des moindres : la connectique. Si la plupart de nos téléviseurs actuels étaient jusqu’à présent dotés d’une prise péritel par obligation légale (décret du 21 mars 1980), sachez que depuis le début de l’année les constructeurs n’ont plus aucune obligation concernant la présence de ce connecteur sur leurs nouveaux modèles de TV. Cela pose un petit soucis car bon nombre de nos vieilles consoles adorées sont dotées de cette fameuse prise péritélévision (oui, c’est son vrai nom) et à moins de se procurer un adaptateur, difficile de jouer lorsque votre téléviseur vous aura laché. L’avantage du Raspberry Pi, c’est qu’il possède un port HDMI, compatible avec tous les téléviseurs récents. La Haute Définition nous importe peu ici puisque la plupart des jeux old school sont plus proches du pixel art qu’autre chose, seule compte la compatibilité !

 

2 – Principe de fonctionnement

Puisqu’un schéma vaut mieux qu’un long discours, voici tout de suite le schéma de principe de ma future console rétro :

 Raspberry Pi et rétro-gaming : schéma de principe

Comme vous pouvez le constater sur le schéma ci-dessus, le Raspberry Pi est la pièce centrale de la console puisque c’est lui qui va faire tourner les différents émulateurs. Un hub USB lui servira d’alimentation et me permettra de connecter les périphériques de contrôle, ainsi qu’un disque dur externe.

Grosso modo, le système d’exploitation sera stocké sur la carte micro-sd du Raspberry Pi qui lancera ensuite les ressources dont il a besoin depuis le support amovible branché sur un port USB (un disque dur externe ou une clé USB).

Dans un prochain article, j’aborderais la liste du matériel et le choix du système d’exploitation !

Sponsornot : Zéro collaboration