Sorti peu de temps après la Paris Games Week pendant laquelle j’avais pu le tester, Killing Floor 2 faisait partie de mes attentes du salon. Ma première bonne impression a t’elle été confirmée ?

1. Présentation du jeu

Vous connaissez le célèbre Left 4 Dead 2 de Valve ? Et bien Killing Floor 2 c’est un peu le même principe sauf que vous pouvez éliminer du ZED à 6 au lieu de 4.

Jusqu’à 6 joueurs peuvent donc jouer en coopération pour venir à bout des vagues successives de zombies promptes à envahir les différents niveaux du jeu en utilisant un arsenal assez impressionnant. Simple non ? C’est tout ce que vous avez à savoir au niveau bases du jeu. Qu’on soit honnête, y’a pas de scénario, juste vous, vos potes, vos flingues et des zombies.

 

2. Des classes, des maps et un arsenal hétéroclites

Le jeu dispose de 10 classes différentes (Fou Furieux, Commando, Soutien, Médecin, Démolisseur, Pyromane, Flingueur, Tireur d’élite, Survivant, SWAT) disposant chacune d’améliorations qui leur sont propres. Le choix d’une classe dans Killing Floor 2 détermine votre façon de jouer et surtout, toute l’expérience que vous ramasserez en jouant avec une classe particulière alimentera la jauge qui vous permettra de gagner des niveaux et de débloquer de nouvelles compétences à chaque pallier (niv. 5 / 10 / 15 / 20 / 25), vous rendant plus efficace.

Vous partirez avec un arsenal de base correspondant à la classe que vous aurez choisie et vous devrez commencer à nettoyer le niveau avec, ce qui n’est pas toujours chose facile en fonction de la composition de votre team. Mais pas de panique, pour éviter de galérer pendant la totalité des vagues, vous aurez la possibilité de changer de classe en cours de route pour rééquilibrer les chances. De plus, chaque ZED tué c’est de l’argent qui tombe dans votre poche pour acheter du matériel entre chaque vague d’ennemis. Attention tout de même, vous serez limité dans votre capacité d’emport et devrez donc faire des concessions avec le matériel que vous transporterez.

Puisqu’on parle des maps, sachez qu’il y en a la pelle et que les possibilités sont infinies avec l’éditeur et le Workshop Steam qui permettront à tout un chacun de créer des maps ou même de nouvelles armes de destruction en pagaille. De base, il y a pour le moment 12 maps mais la communauté a déjà bien bossé et en propose énormément d’autres sur le Workshop.

 

3. Graphismes et intérêt

Killing Floor 2 est beau, il faut le dire. Les maps de base sont plutôt bien réalisées comme celle qui représente l’invasion de Paris où l’on peut voir une Tour Eiffel dévastée en proie aux flammes :

 

Le moteur graphique est basé sur Unreal Engine, une référence en la matière et déjà éprouvé sur des jeux tels que Ark,la série des Batman, des Mass Effect ou encore le prometteur Parangon. L’ambiance est en générale très sombre avec des ZEDs qui déboulent de plus en plus nombreux et puissants sur une musique entrainante à chaque vague, la 10e étant le bouquet final avec un boss qui vous donnera surement du fil à retordre ! 

Les parties se suivent et se ressemblent, vous enchaînez les vagues a un rythme effréné pour accumuler des dollars et pouvoir se payer un meilleur équipement et engranger de l’expérience pour monter les compétences de votre classe. Il se murmure qu’il faut environ une quarantaine d’heures pour monter au niveau 40, le maximum permit actuellement dans le jeu soit environ 400h pour monter à fond toutes les classes du jeu. C’est une durée de vie impressionnante mais trouverez vous la motivation d’y passer tout ce temps ? Pour ma part, refaire inlassablement des vagues et des vagues de zombies, c’est pas trop ce que j’aime du coup je me suis très vite ennuyé. Mais pour contrer ce problème de répétitivité risquant de faire fuir les joueurs, Trip Wire a décidé de développer pendant les phases de Beta un mode Coop VS où 2 équipes de 6 s’affrontent, les uns incarnant les ZEDs, les autres les humains. Belle tentative, cela ressemble un peu à du Evolve mais encore une fois, la mayonnaise n’a pas pris avec moi.

J’ai tout de même looté une clé chiffrée pour déverrouiller de l’équipement spécial. Je me suis dit « Chouette, voila qui va redonner un peu d’intérêt aux parties » sauf que pour la déchiffrer, il faut passer à la caisse et débourser quelques vrais euros…

 

Clairement, le jeu est basé sur les micro transactions pour engranger de l’argent et plus vous voudrez d’équipement de qualité, plus vous devrez passer à la caisse et ça pour moi c’est rédhibitoire. Autant je suis prêt à casquer 2 euros cinquante dans un paquet de carte Hearthstone ou 10 euros dans un héros Heroes of the Storm car je sais ce que j’aurai, alors qu’ici, y’a de forte probabilités que je récupère une arme pourrie…

 

4. Conclusion

Avec des graphismes vraiment propres, de nombreuses maps, de très nombreuses armes et 10 classes différentes, Killing Floor 2 frappe fort et propose une durée de vie assez impressionnante. Malheureusement, le tableau est entaché par une répétitivité mortelle qui viendra rapidement lasser les moins déterminés d’entre nous, bien que le mode Coop VS tente de rattraper le coup. Gros point noir au tableau, les micro transactions omniprésentes et dont le cout est clairement trop élevé pour un jeu tel que celui ci, même sur Counter Strike Global Offensive, les clés pour ouvrir les caisses ne sont pas à ce prix là… C’est donc une petite déception concernant ce jeu compte tenu de ma bonne première impression à la Paris Games Week, mais pour les fans de Left 4 Dead 2 qui attendent un L4D3 autant qu’un HL3, vous trouverez surement votre compte avec Killing Floor 2.

Le jeu est disponible sur Steam (environ 27e) et sur Playstation 4 (environ 40e sur Amazon).

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Steep a débarqué en même temps que les premières froideurs de l’hiver, un timing presque parfait qui pourrait nous donner envie de sauter dans le premier train pour chausser les skis et manger de la poudreuse. 

1. Le pari glissant d’Ubisoft

Alors que l’entreprise est sous l’épée de Damoclès Bolloré depuis de nombreuses semaines, elle a choisi de prendre un risque non négligeable : celui de développer un jeu de glisse. Pourquoi est ce un pari risqué ? Tout simplement parce que :

– développer un jeu ça coûte cher et si il se plante c’est une catastrophe financière pour Ubisoft et une occasion pour Vivendi de les bouffer tout crus

– le dernier jeu de glisse en date est Stoked en 2009 sur Xbox 360, qu’avant on avait rien de fou et que depuis on a rien eu du tout

– j’ai commencé avec SkiFree sur Windows 3.11

Donc oui, Ubisoft a pris un risque en sortant de ses sentiers battus nommés FarCry / Assassin’s Creed / Anno et qui sont massivement achetés depuis des années par tous les fans. Mais là, on se retrouve un peu comme avec The Division : une nouvelle licence qu’il va falloir développer et surtout qui va devoir convaincre un public qui attend depuis près de 7 ans un nouveau jeu de glisse. Mais chez Ubisoft on aime relever les défis et quitte a prendre des risques autant y aller à fond en confiant le développement à son studio d’Annecy qui n’a jamais encore développé de jeu en solo. C’est également la première fois en 20 ans qu’Ubisoft va concevoir un jeu de A à Z sans faire appel à aucun autre studio ! Grosse prise de risque j’vous disais…

Mais c’est un risque calculé car Ubisoft s’est entouré des meilleurs pour concevoir Steep. Le choix du studio chargé du développement, Ubisoft Annecy, situé au pied des montagnes, on ne pouvait pas faire plus proche de l’élément principal du jeu et il y a fort à parier que les employés d’Annecy connaissent cette montagne qu’ils ont mis 2 ans à modéliser. Le studio s’est également entouré des meilleurs professionnels du secteur : GoPro / RedBull / Salomon / The Northface et compagnie, des marques habituées des sports extrêmes et de la montagne qui ont pu prodiguer leurs précieux conseils aux développeurs et placer leurs produits tout azimuts, notamment une vue GoPro assez réaliste ! Enfin, des sportifs de l’extrême tels que Kevin Rolland, Horacio Llorens, Sammy Luebke, mais également l’équipe de Freestyle française qui a été mise à contribution pour réaliser la Motion Capture qui servira à animer les riders du jeu.

Oui, Ubisoft a pris un risque avec Steep, une nouvelle licence, mais c’est un risque calculé qui a un énorme potentiel. Pari réussi ?

 

2. L’appel des grands espaces

Steep, c’est un jeu de sports extrêmes se déroulant pour le moment dans les Alpes Françaises, Suisses et Italiennes, une vaste zone avec de la poudreuse à profusion pour contenter les riders de tous poils (de yéti). 

Je précise « pour le moment » concernant les Alpes car il se murmure que de nouvelles zones de ride pourraient être ouvertes comme le Japon, la Norvège ou encore l’Alaska par exemple mais on espère tous secrètement pouvoir un jour dévaler les pentes de l’Himalaya… Mais pour le moment, vous devrez vous contenter des Alpes franco-italo-suisse et croyez moi, la superficie à explorer est absolument immense !! Bien entendu, pour pouvoir en découvrir la totalité, il va vous falloir vous approcher à moins de 1000m des drop zones pour pouvoir les débloquer, ainsi que les challenges qui vont avec, à l’aide de vos jumelles et pouvoir vous y faire déposer gracieusement. Pour vous approcher des drop zones, vous aurez pour l’instant le choix entre 5 sports : 

– la marche (oui oui, c’est un sport)

– le ski

– le snowboard

– la wingsuit

– le parapente

J’ai bien dit pour l’instant puisque la luge, le rocket wings, le base jump et le speedgliding sont prévus d’arriver dans de futurs DLCs au même titre que les nouvelles zones géographiques, de quoi étancher notre soif d’adrénaline.

Un didacticiel assez cours nous permet de rapidement prendre en main les 4 sports extrêmes, nous permettant d’appréhender le fonctionnement de chacune d’entre elles à travers divers challenges. Ces challenges sont répartis en fonction des sports mais également des aptitudes que vous pourrez développer en tant que rider en participant a ces divers challenges :

– Freestyler : se développe en réalisant des tricks de fou lorsque vous dévaler les pentes et franchissez des falaises de rochers abruptes

– Pro Rider : suivez la ligne et réalisez une descente parfaite pour développer cet attribut

– Bone Collector : cassez vous la gueule, ça fait mal mais vous vous en remettrez

– Explorateur : baladez vous pour découvrir, un bon bol d’air pur ça fait du bien

– Rider Extrême : prenez tous les risques pour impressionner le public

– Freerider : baladez vous librement et prenez votre pied, sans objectif et avec pour seule pression, celle servi au restaurant d’altitude

Chaque spécialité est divisée en 5 niveaux dont la jauge d’expérience ne cesse d’augmenter à mesure que vous progressez, au début c’est assez rapide de gagner un ou deux niveaux mais cela devient de plus en plus long et demande de plus en plus d’efforts et de précision sur les tricks alors j’espère que votre manette tient la route ! Un niveau général caractérise votre personnage et ce dernier augmente quelle que soit la spécialité dans laquelle vous avez obtenue de l’expérience. Plus vous monter en niveau, plus vous débloquerez de zones réservées aux joueurs les plus expérimentés. Et des objectifs a remplir, il y en a énormément ce qui assure une durée de vie très importante aux complétionneurs les plus assidus.

Chaque fois que vous réussissez un challenge, vous obtenez une récompense qui contient toujours de l’expérience et de l’argent. Seule la médaille d’or débloquera une pièce d’équipement que vous pourrez acheter dans la boutique avec l’argent que vous aurez gagné dans le jeu, vous donnant ainsi l’occasion d’adopter un style unique !

Graphiquement, Steep est vraiment très beau avec ses reflets, ses ombres, le soleil aveuglant et surtout, les conditions de lumière qui changent en fonction de l’heure à laquelle vous ridez dans le jeu qui donneront de magnifiques nuits ou des couchers de soleil flamboyant embrasant les monts enneigés. La bande son est vraiment excellente, avec un léger arrière goût de Tony Hawk pour ceux qui ont connu le premier Pro Skater. Les cinématiques sont un peu en deçà du jeu niveau qualité mais c’est surement un effet voulu.

La maniabilité des différents sport est vraiment bluffante, que ce soit les sports de glisse ou les sports aériens la prise en main est très rapide mais la réalisation des tricks nécessitent un petit temps pour prendre le coup de main. Bien entendu, vous ne pouvez pas mourir mais vous pouvez tomber KO si vous encaissez trop de G lors de vos acrobaties conduisant ainsi à l’échec du challenge en cours. Clairement, Steep exige une manette car je ne vois vraiment pas comment c’est possible de jouer autrement.

 

3. Conclusion

Après de nombreuses années de disette coté sports extrêmes sur consoles, Ubisoft déboule avec une nouvelle licence qui risque de mettre tout le monde d’accord. Steep dispose déjà d’une excellente maniabilité, d’un univers immense avec d’excellents graphismes, 4 sports surboostés à l’adrénaline et beaucoup de contenu additionnel est à venir avec les DLCs et l’ajout de nouvelles zones / challenges / sports. Vous l’aurez compris, pour moi Steep c’est un gros oui, une valeur sûre à mettre au pied du sapin à Noel pour tous ceux qui sont accrocs à l’adrénaline et la poudreuse !

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Après l’immense succès du 7e épisode de la saga au cinéma, une adaptation en jeux vidéo était inévitable et comme j’ai toujours aimé les LEGO et Star Wars, j’ai le plaisir de vous donner aujourd’hui mon avis sur LEGO Star Wars : le Réveil de la Force (oui oui… j’ai pris mon temps pour l’écrire !).

1. Synopsys

Warner revient en force avec un nouvel épisode de LEGO. Cette fois, le jeu vous fait voyager dans l’univers Star Wars, basé sur le dernier film de la saga. Incarnez Rey, Finn, Poe, BB-8, Kylo Ren, Han Solo et d’autres personnages du film ! Revivez les événements du film, toujours racontés avec l’humour propre à l’univers LEGO.

2. La Force est grande dans ce jeu

A l’instar des autres jeux de la collection LEGO, LEGO Star Wars : le Réveil de la Force suit quasiment pas à pas la chronologie du film en incluant ça et là des bribes d’histoire inédites permettant de faire le lien entre les épisodes 6 et 7. Le jeu commence donc avec une cinématique d’introduction résumant de la fin du film Le Retour du Jedi avec la bataille d’Endor et la destruction de l’étoile de la Mort, nous propulsant ainsi en plein milieu de la forêt et des ewoks pour combattre les troupes impériales. Ce prologue permet d’aborder le Réveil de la Force sur des bases solides et sert logiquement de didacticiel à qui n’aurait jamais mis la main sur un autre jeu LEGO. S’enchainent ensuite les scène du film, à la sauce LEGO.

Star Wars : le Réveil de la Force

On retrouvera ainsi les héros du Réveil de la Force comme BB-8, Rey, Kylo Ren ou encore Poe Dameron, mais également ceux de la trilogie originale comme Han Solo, Chewbacca, Amiral Ackbar et j’en passe. Au total, vous aurez la possibilité de débloquer et donc d’incarner plus de 200 personnages à travers les 18 niveaux qui composent le jeu.

Star Wars : le Réveil de la Force - Des personnages en pagaille

Les véhicules emblématiques de la saga sont également de la partie et vous pourrez vous retrouver aux commandes du X-Wing de Poe ou encore du Faucon Millenium pour ne citer qu’eux. La maniabilité des différents vaisseaux nécessite un petit temps d’adaptation les premières fois mais ensuite ça roule tout seul et c’est vraiment très très fun !

Star Wars : le Réveil de la Force - Pilote de vaisseaux

Comme à chaque fois, l’alternance entre les cinématiques et les séquences de gameplay est presque parfaite et permet au joueur de suivre sans problème le déroulé et l’enchainement des événements auxquels il prend part. Cela à 2 gros avantages selon moi :

– Premièrement, cela permet aux joueurs qui n’ont jamais vu un seul Star Wars de suivre la chronologie de l’Histoire et du pourquoi on en est là, sans avoir l’impression d’être parachuté de nul part et de simplement enchainer les résolutions d’énigmes. Ils peuvent alors se plonger a fond dans l’Histoire et cela ne peut que leur donner envie d’aller voir le film ou de se le procurer en DVD.

– Deuxièmement, les fans de la saga ne seront que ravis de pouvoir vivre une Histoire qu’ils auront surement vu au cinéma et / ou en DVD, avec une grosse touche de LEGO en plus.

Les graphismes sont plutôt bons pour un jeu LEGO et les ambiances des différents niveaux sont parfaitement retranscrites avec tous les bruits qui vont avec. Pour finir, l’humour omniprésent donne une toute autre dimension au jeu avec des clins d’oeil ou des gars. Un régal !

 Star Wars : le Réveil de la Force

 

3. Des mécaniques bien rodées

LEGO Star Wars : le Réveil de la Force reprend l’ensemble des caractéristiques des précédents jeux LEGO qui font le succès de cette collection.

Pour avancer dans l’Histoire, vous devrez donc casser des briques, beaucoup de briques, énormément de briques… Pour collecter des pièces qui vous serviront à acheter certains éléments dans la boutique, pour les ré-assembler afin de résoudre des énigmes, pour libérer le passage… Bref, il va vous falloir casser de la brique en masse ! Mais c’est l’essence même des jeux LEGO non ?

Autre point caractéristique, la résolution des énigmes. En effet, pour progresser dans l’aventure vous devrez résoudre des énigmes qui vous permettront d’actionner des mécanismes. Si la plupart d’entre elles sont assez simple à solutionner, il vous faudra parfois faire preuve d’ingéniosité et surtout bien coordonner les différents héros de votre groupe afin qu’ils exécutent les bonnes actions au bon moment, de quoi devoir s’y reprendre à plusieurs fois…

Si vous êtes un fana de la recherche d’objectifs secondaires, les développeurs ont pensé à vous ! A travers les 18 niveaux du jeu, vous pourrez trouver près de 450 briques disséminées ça et là dans les recoins du décors, objets indispensables pour déverrouiller certains succès. Bien évidemment, il est impossible de tous les récupérer en mode Histoire puisque certains demanderont une combinaison précise de héros pour être débloqués.

C’est là que le mode Libre entre en scène. Présent dans tous les autres titres de la collection, ce mode vous permettra de refaire n’importe quel niveau déjà terminé en mode Histoire afin d’essayer de glaner les objets à coté desquels vous seriez passé.

Star Wars : le Réveil de la Force - Les planètes, lieux de nombreuses aventures...

 

4. Conclusion

Avec une durée de vie d’environ 10h pour ceux qui ne perdent pas de temps mais 20 à 15h pour les plus accros à la recherche de tous les trophées / succès (source HowLongToBeat), LEGO Star Wars : le Réveil de la Force est d’une durée de vie plus que correcte. Les graphismes, l’humour et les caractéristiques propres aux jeux de la collection LEGO en font une valeur sûre que vous pouvez acheter les yeux fermés, pour vous ou vos enfants.

Que vous soyez fan ou non de la saga cinématographique, le jeu devrait sans problème vous procurer d’excellentes soirées dans votre canapé !

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J’ai pris le temps pour l’écrire, et je vous explique plus bas pourquoi, mais je vous donne enfin mon avis sur l’un des derniers jeux de Square Enix : Hitman.

1. Synopsis :

 Il existe un monde au-delà du nôtre. Au-delà des nations, de la justice, de l’éthique. Ce monde ne dort jamais. Il se trouve partout. Une fois que vous y entrez, il n’y a pas de retour possible… Bienvenue dans un monde d’assassinats : vous êtes l’agent 47, le tueur à gages ultime.

 

2. Le retour de l’homme au crane rasé :

4 ans se sont écoulés depuis Hitman Absolution, le dernier jeu sorti sur PC et consoles dans lequel nous pouvions incarner l’Agent 47 et aujourd’hui, Square Enix a décidé de ressortir son assassin fétiche du placard pour lui faire reprendre le service le temps de quelques missions.

Hitman : l'Agent 47 est de retour

Le jeu démarre sous forme d’un tutoriel habilement dissimulé sous les traits d’un prologue qui nous permet, au fil de quelques missions d’entrainement, de reprendre en main les différentes actions à notre disposition pour mener à bien le(s) contrat(s) qui nous est (sont) offert(s). La difficulté n’est bien évidemment pas insurmontable lors de ce prologue qui en profite au passage pour poser les circonstances dans lesquelles l’Agent 47 fait son retour. Lors de cette introduction, on comprend rapidement qu’il sera très difficile de s’en sortir par la force brute et que finir une mission en rushant tout le niveau, fusil d’assaut en main, est tout bonnement suicidaire. Non, Hitman n’est pas un shoot’em up, il va falloir faire travailler ses méninges !

Et c’est ce que l’on va devoir faire lors des 3 premières destinations du jeu, à savoir : Paris (France) / Sapienza (Italie) / Marrakesh (Maroc). Chaque épisode du jeu nous donne 2 cibles à éliminer par quelque moyen que ce soit, le but étant de ne pas se faire remarquer et de faire preuve de créativité pour engranger un maximum de points.

a. Paris :

L’action se déroule lors d’une énorme réception mondaine à Paris, organisé pour le lancement d’une marque. Il vous faudra abattre 2 cibles à l’intérieur d’un batiment gardé par des dizaines de gardes armés jusqu’aux dents. Une fois le bonne angle d’infiltration trouvé, entrer dans le batiment est assez facile, mais s’y déplacer sans se faire remarquer est une autre paire de manche…

b. Sapienza :

47 fait un petit crochet touristique par la ville de Sapienza en Italie pour le 2e épisode de ses aventures, un petit village de bord de mer avec ses falaises, ses restaurants typiques où le cuistot est une tête de mule et sa plage pittoresque. Votre mission, et vous l’acceptez, est de tuer Silvio Caruso, un bio-terroriste, sa femme et de détruire le virus mortel que le couple est en train de créer dans sa bat-cave personnelle.

Les opportunités sont nombreuses, les différentes possibilités d’assassinat donne une bonne rejouabilité à cette mission qui se révèle un peu plus facile que la mission de Paris. 

c. Marrakesh :

Dernière destination européenne pour cette première saison, Marrakesh au Maroc n’est pas forcément la ville qui sera la plus simple pour notre Agent. Vous devrez éliminer le banquier privé Claus Strandberg, qui s’est réfugié comme Edward Snowden dans le consulat suédois sous bonne garde, et le général Reza Zaydan qui a investi une école abandonnée avec l’ensemble de ses troupes d’élites et leur arsenal.

Pour ma part, j’ai trouvé cet épisode beaucoup plus dur que les 2 précédents. En cause, la foule de personnes présentent dans le souk dont l’ambiance est par la même occasion assez bien retranscrite. Les gens s’invectivent, nous interpellent, les soldats font leurs rondes et il faut ruser à chaque coin de rue pour obtenir des informations ou de précieux objets qui nous aideront à progresser dans notre mission. Les 2 cibles sont vraiment très bien gardées et j’avoue avoir réussi a les éliminer toutes les deux mais j’ai trébuché sur une équipe de sécurité au grand complet en tentant de rejoindre mon point d’extraction… Oups, tout à refaire !

 

3. Un bon titre mais avec quelques défauts :

Je vais commencer par exposer les bons cotés du jeu.

Les graphismes sont plutôt réussis. Les jeux d’ombres et de lumières permettent de se dissimuler et les décors des différentes villes traversées sont vraiment très bien fait. La quantité de personnages se promenant sur la carte est impressionnant, notamment lors de l’épisode de Marrakesh, et pourtant le jeu ne semble pas en patir.

La planification de chaque mission est top. Vous aurez la possibilité de choisir votre équipement de départ, votre point de départ, un équipement à votre disposition dans une planque de votre choix, etc…

Hitman : la planification des missions

Chaque mission est donc entièrement customisable mais l’accès à ces paramètres de mission se mérite ! Lorsque vous terminez une mission, votre score est calculé d’après toutes les actions et défis réalisés. Ce score alimente une jauge vous permettant de passer des niveaux relatifs à l’épisode (Paris, Sapienza ou Marrakesh) et chacun de ces niveaux débloque une série de paramètres qui peuvent être un point de départ alternatif, une planque d’équipement ou encore un équipement supplémentaire, vous permettant ainsi de recommencer le même épisode mais avec des paramètres différents.

Hitman : tuer moins pour gagner plus

Les défis à réaliser vous aideront notamment à remplir votre jauge de points. Ils sont nombreux, très nombreux et très variés ! Il y a des défis simples, d’autres compliqués, certains sont funs, d’autres demanderont d’effectuer pleins d’actions avant de pouvoir être validés… ces défis sont une vraie mine de rejouabilité pour chacun des 3 épisodes du jeu et ajouteront une durée de vie conséquente à Hitman pour ceux qui souhaiteront tous les accomplir.

Hitman : Les défis, innombrables !

Autre bonne idée, l’apparition régulière pendant une période assez courte de cibles particulières qu’il vous faudra débusquer et assassiner ! La principale difficulté réside dans le fait que ces cibles n’apparaissent que pendant 48h, un créneau très réduit qui vous obligera à vous connecter souvent aux serveurs Hitman pour vérifier la présence ou non de la cible.

Gros parti pris de la part de l’éditeur, Square Enix a en effet décidé de faire une livraison par épisode de son jeu. L’éditeur propose donc d’acquérir le prologue et l’épisode de Paris dans un package de base. Chaque épisode a été livré à intervalle régulier ensuite avec possibilité de les acquérir au coup par coup ou bien en achetant un Season Pass donnant accès à toutes les missions du jeu dès qu’elles sortent. C’est pour cette raison que j’ai pris mon temps pour publier le test du jeu, je ne voulais pas écrire un avis sur le jeu en ayant uniquement terminé une infime partie du jeu…

De nos jours, les Season Pass ont le vent en poupe. Battlefield et son « Premium » permettent ainsi d’avoir accès à toutes les nouvelles maps qui seront développées dans le futur, Ubisoft nous livre également quasiment l’intégralité de ses jeux avec une option « Season Pass » donnant accès à tout le futur contenu des jeux… Bref tous les éditeurs ou presque s’y sont mis et Square Enix a décidé de surfer sur la vague… De mon point de vue, c’est une bonne idée car le joueur peut décider de n’acheter que le prologue pour tester le jeu, et si il lui plait, il fera l’acquisition du Season Pass ou de chaque épisode séparément. Mais c’est également une mauvaise idée car le prologue et la première ne représentent pas un contenu énorme (mais ce package ne coute que 15€) et le joueur pourra être frileux en ce qui concerne l’achat des missions suivantes, pouvant penser a raison que ça n’en vaut pas la peine…

Hitman : Une tarification à la carte

Deuxième point très rébarbatif à mes yeux, les temps de chargement extrêmement longs et associés à de déconnexions fréquentes des serveurs officiels Square Enix. Dis comme ça, cela peut paraître anodin mais quand vous êtes déconnecté en pleine mission, il arrive que cela vous ramène au menu de préparation de la mission… Cela m’a valu quelques ragequit du jeu je dois l’avouer. Les temps de chargements des missions sont infinis, mais une fois une mission chargée, si vous la recommencez (Pause > Redémarrer la mission), le chargement est beaucoup plus rapide, et heureusement…

 

4. Conclusion :

Disponible sur PC, PS4 et Xbox One, Hitman signe le retour en fanfare de l’Agent 47 dans un jeu qui souffre de quelques défauts comme son mode de commercialisation par épisode, ses temps de chargement ou encore les problèmes de connexion aux serveurs. Parallèlement à ça, les graphismes, le gameplay et l’énorme rejouabilité de chaque épisode permettent de gommer légèrement ces défauts qui se font assez vite oublier… Jusqu’à la déconnexion suivante 😉 La tarification n’est pas un problème grave en soit puisqu’il permet aux joueurs d’acheter un solide aperçu du jeu avant de décider si oui ou non il fera l’acquisition du reste.

Bref, si vous voulez retrouver l’esprit des premiers Hitman, vous pouvez foncer !

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Dernier né de Green Lava Studios, je vous propose aujourd’hui mon avis sur Fenix Furia, un jeu en 2D carrément rétro.

1. Synopsis :

Vous incarnez Fenix dont le village a été réduit à néant par une explosion qui n’a laissé que 2 survivants : Fenix et Oktarus qui parvient encore et toujours à vous échapper malgré tous les efforts que vous déployez…

 

2. Furieusement 2D :

Fénix, le personnage que vous incarnez, évolue dans des niveaux en 2D à travers lesquels il poursuit inlassablement Oktarus pour accomplir son désir de vengeance. Notre petit héros va devoir traverser 9 mondes contenant chacun pas moins de 20 niveaux pour un total de 180 ! Chaque fin de chapitre est ponctuée par un boss contre lequel vous devrez vous battre pour espérer passer au monde suivant.

Fenix Furia

Les niveaux sont chronométrés et par conséquent, plus vous irez vite mieux ce sera pour votre score. De plus, dans certains niveaux se trouve un cube rouge qui disparait au bout de quelques secondes. Si vous êtes assez rapide pour vous en emparer, vous serez alors propulsé dans un niveau bonus. Mais ce cube rouge n’est pas le seul élément que vous pouvez récupérer à travers les niveaux car il y a également le cookie ! Chaque niveau du jeu contient donc un cookie plus ou moins facile d’accès et qui, une fois que vous aurez rassemblé les 20 cookies d’un même monde, vous débloquera l’accès à une recette originale de cookie (un concours est d’ailleurs lancé pour la sortie du jeu) !

Fenix Furia : les cookies !!

Récupérer l’intégralité des cookies ne sera hélas pas une partie de plaisir puisque votre parcours sera semé d’embûches… Vide, blobs toxiques, rayons incandescents… tout est fait pour vous compliquer la tâche, transformant ainsi Fenix Furia en un véritable die and retry qui en exaspérera plus d’un ! Et comme pour vous rappeler que vous mourrez un peu trop souvent, un succès existe pour marquer votre 100e décès (un peu de sadisme dans ce monde de brutes…). 

Fenix ne dispose pas de 12 milliards de compétences et n’a donc qu’un saut qu’il peut effectuer à l’infini (et donc traverser un tableau entier sans poser le pied à terre) et un dash qui lui permet de foncer vers la gauche ou la droite, pratique pour défoncer certains obstacles. Les parois enflammées disséminées ici et là permettront d’enflammer Fenix qui pourra alors pulvériser des blocs de glace gênants et ainsi poursuivre son ennemi juré. Et si par hasard vous vous ennuyez, sachez qu’il existe un mode 2 joueurs en écran splitté !

Fenix Furia : un mode multijoueur en écran splitté

Niveau graphismes, on est sur un affichage en 2D qui est très propre. Les décors ont été soignés et on appréciera leur variété mais surtout les couleurs vives qui rendent chaque monde unique.

Fenix Furia : des mondes jolis, mais compliqués

Et la bande son dans tout ça ? C’est de la bonne musique que l’on peut retrouver aujourd’hui dans les jeux des années 80, de quoi se plonger dans cette époque pour les uns ou prendre un bon coup de vieux pour les autres (oui, c’était il y a 30 ans ou presque…) mais cela colle parfaitement à l’esprit du jeu.

 

3. Conclusion :

Disponible sur Playstation 4, Xbox One et Steam (sous le nom Fenix Rage) au tarif conseillé de 14.99€, Fenix Furia devrait vous procurer quelques heures de jeu sympathiques avec quand même de grosses prises de tête pour arriver au bout de certains niveaux. La réalisation du jeu est plutôt réussie avec des décors soignés et une bande son ultra rétro. En revanche, si vous n’êtes pas trop fan des die and retry, vous risquez de vite vous en lasser. 

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J’ai testé il y a quelques temps le levier de vitesse Thrustmaster TH8A et c’est aujourd’hui au pédalier T3PA du même constructeur de passer entre mes mains, ou plutôt sous mes semelles.

1. Packaging

Là encore, le carton est imposant et révèle un produit très bien calé et protégé.

Thrustmaster T3PA : un carton imposant !

L’emballage contient les éléments suivants :

– le pédalier T3PA

– la butée de la pédale de frein

– une clé Allen

– le mode d’emploi

Pas de fioriture mais le principal est là. Voyons maintenant la qualité du produit.

 

2. Design et qualité

Annoncé comme étant composé de métal à 90% (comme le levier de vitesse TH8A), en lisant les petites lignes on s’aperçoit rapidement que ce n’est pas la totalité du pédalier qui est concerné par cette proportion mais uniquement sa structure ! Pas de quoi être déçu car le plastique utilisé pour le bras des pédales et le socle du Thrustmaster T3PA est d’une excellente qualité et ne bougera pas même en cas d’utilisation intensive.

Thrustmaster T3PA : des matériaux haut de gamme !

Contrairement au pédalier du Thrustmaster T150 qui ne comportait que 2 pédales (accélération / freinage), le T3PA dispose de 3 pédales permettant ainsi l’utilisation du levier de vitesse déporté et donc l’embrayage sur les véhicules utilisés. Le plateau de chaque pédale est en métal donnant un look beaucoup moins plastique que le pédalier du T150 et ne s’usera donc pas de si tôt.

Thrustmaster T3PA : le métal est présent !

Vous pouvez démonter chaque plateau de pédale pour modifier leur angle de fixation avec la cale située en dessous pour adapter l’ensemble à votre guise. A noter que vous pouvez également remonter, redescendre ou décaler à gauche ou droite certaines des pédales !

Thrustmaster T3PA : des pédales ajustables

L’ensemble pèse assez lourd, gage d’une bonne stabilité une fois posé par terre et d’une excellente qualité.

 

3. Installation, Configuration et Utilisation

L’installation est ultra simple puisqu’il suffit de déconnecter le pédalier du volant pour connecter le Thrustmaster T3PA sur la prise dédiée. Ensuite, tout fonctionne parfaitement dès lors que la configuration dans les paramètres des jeux utilisés est correcte. Pour information, le pédalier est compatible toute plateforme du moment qu’il est connecté à un volant T-Series (T500 RS / T300 RS / T300 Ferrari GTE / T150 RS / TX Racing Wheel / Ferrari 458 Spider Racing Wheel).

Avoir 3 pédales avec en prime un levier de vitesse déporté permet d’avoir toutes les sensations d’une conduite réaliste, avec l’embrayage et le passage de vitesse comme si vous y étiez. Comme je vous l’indiquais dans le test du levier de vitesse TH8A, j’ai fais quelques tours de pistes sur le Nürburgring avec le combo TH8A et pédalier T3PA. Clairement, en réglant tout en manuel avec une configuration correcte des pédales (embrayage / frein / accélération), c’est un pur plaisir que de dévorer l’asphalte. On ressent de bonnes sensations et c’est comme si on était au volant d’une vraie voiture…

Pour rendre la pédale de frein plus réaliste, Thrustmaster fourni avec son pédalier une butée optionnelle que l’on est libre d’installer ou non.

Thrustmaster T3PA : la butée de pédale de frein !

Pour ma part, je l’ai mise en place et c’est une option vraiment très intéressante car elle donne un rendu beaucoup plus réel lorsque l’on enfonce le pied sur la pédale de frein, cette dernière offrant alors une vraie résistance !

4. Conclusion

Le Thrustmaster T3PA est une vraie réussite ! Le constructeur a su allier intelligemment le plastique et le métal pour créer un périphérique milieu / haut de gamme. J’ai beaucoup aimé le fait qu’on puisse personnaliser la configuration des pédales de frein en jouant sur leur inclinaison et en ayant la possibilité d’y ajouter une butée sur la pédale de frein. 

En jeu, c’est que du bonheur si l’on dispose également du levier de vitesse Thrustmaster TH8A, le T3PA devenant alors quasi indispensable !

Proposé à un tarif de 110€ sur le shop Thrustmaster ou à moins de 100€ sur Amazon, à ce prix là ce serait dommage de se priver des sensations procurées.

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Rico Rodriguez revient dans une toute nouvelle aventure, Just Cause 3 qui va le ramener sur sa terre natale : Medici.

Je l’avais testé à la Paris Games Week 2015 lors de la soirée réservée aux VIP et à la presse et j’avoue avoir été assez emballé par cette petite partie « hands on » d’une dizaine de minutes. Voyons maintenant si le jeu tient les promesses faites lors du salon…

1. Scénario :

Rico a quitté l’Agence et revient sur sa terre natale : l’archipel de Medici afin de mettre un terme à la dictature du général Di Ravello.

Comme vous pouvez le constater, le pitch est assez basique : un méchant, un héros et une armée entre les 2. A peine débarqué sur Medici, on est au coeur de l’action et des explosions et de vieilles connaissances viennent nous prêter main forte. Le but du jeu est simple : suivre les missions données, libérer une à une les différentes provinces de l’archipel pour débloquer de nouvelles missions, défis et réduire l’influence de Di Ravello. Une impression de déjà vu ? C’est normal, tous les Just Cause sont basés sur le même principe et c’est sans grande surprise que ce 3e volet des aventures de Rico Rodriguez s’engouffre dans les traces de ses 2 grands frères.

Just Cause 3 : Cet hélico, tu t'en sers vraiment ?

Je suis un peu déçu qu’il n’y ai pas vraiment d’envie d’innover ou de se renouveler de la part du développeur Square Enix et c’est bien dommage… Envie de passer une soirée pas trop prise de tête ? Le scénario de Just Cause 3 est fait pour toi ! Et cerise sur le gâteau : la quantité d’objectifs secondaires devrait vous tenir en haleine pendant de nombreuses soirées !

2. Gameplay :

Just Cause 3 est une vue à la 3e personne comme ses prédécesseurs et votre personnage évolue au sein d’un open world : l’archipel de Medici. Pour mener à bien votre mission, une foule de gadgets est à votre disposition dès le début du jeu avec au programme :

– un grappin : l’outil multifonction par excellence puisque vous pourrez rivaliser d’ingéniosité lors de son utilisation et faire s’envoler des voitures, des hommes, faire tomber des éléments du décors…

– un parachute

– une wingsuit pour vous prendre pour un oiseau (plutôt type B52 l’oiseau, vu l’arsenal que vous transportez)

– des armes en tout genre

– des véhicules divers et variés tels que le scooter des mers, l’hélicoptère de combat, le vespa ou encore le bus scolaire…

Tout cet arsenal n’est là que pour une seule et unique raison : concurrencer Michael Bay en faisant tout exploser, car niveau explosions, Rico en connait un rayon… Un coup de lance roquette par-ci, un coup de bonbonne de gaz attachée au cul d’un camion lancé à toute allure par-là, une hélicoptère de combat réquisitionné en plein vol achèvera de nous convaincre que Just Cause 3 c’est tout sauf subtil.

Just Cause 3 : BOOOOOM

Les missions ne sont là que pour servir de prétexte à notre soif de destruction et pour nous recadrer lorsque nous nous égarons dans l’open world, vacant de bases militaires en villages en semant le chaos sur notre passage, perdant ainsi complètement la trame narrative du jeu, si tant est que cette dernière soit importante… Des défis sont à débloquer pour customiser les capacités et le matériel de votre héros.  

Qui dit open world dit forcément map gigantesque mais heureusement, en plus de la pléthore de véhicules terrestres, aériens ou maritimes, vous avez également à votre disposition le voyage instantané qui vous permettra de vous « téléporter » à l’endroit de votre choix pour peu que vous l’ayez déjà visité au moins une fois.

3. Graphismes :

Graphiquement, Just Cause 3 n’est clairement pas à la hauteur de ce que l’on est en droit d’attendre de la génération actuelle de consoles. Certes, les paysages sont sympas et il m’est arrivé de m’arrêter pour contempler un panorama, mais dès qu’on recommencer à défourailler dans tous les sens, la qualité graphique a tendance a être beaucoup moins bonne. 

Just Cause 3 : la wingsuit est un réel plaisir !

Le clipping est vraiment trop présent et voir le décor s’afficher au fur et à mesure que l’on avance est assez agaçant. Malgré tout, les temps de chargement infinis sont clairement beaucoup trop longs et il m’est arrivé de changer de jeu car j’en avais marre d’attendre que l’écran de chargement.

Bref, on est loin d’un Rise of the Tomb Raider malheureusement mais encore une fois, c’est la faute à l’open world (mais probablement pas que) !

4. Conclusion :

Certes, Just Cause 3 souffre de beaucoup de défauts qu’on est en droit aujourd’hui de ne plus vouloir voir dans les jeux qui sortent sur XBox One / PS4 / PC. Néanmoins, il reste un excellent défouloir dont les nombreuses scènes d’explosions rappelleront sans problème celles de gros blockbusters qui tachent ! Le grappin combiné avec les éléments du décors environnant vous permettra de mettre votre créativité à l’épreuve pour réaliser des cascades ou des destructions un peu originales. On regrettera toutefois que le jeu perdre énormément de son intérêt au bout de quelques heures de jeu car beaucoup trop répétitif.

Ce test a été réalisé à partir d’une version Xbox One fournie par l’éditeur

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J’ai assisté il y a peu à la présentation du jeu Assetto Corsa dans sa version console et voici mon avis…

Assetto Corsa n’est pas un jeu récent car il est sorti le 19 décembre 2014 sur PC. Développé par Kunos Simulazioni et édité par 505 Games, le jeu bénéficie aujourd’hui d’une adaptation consoles et va donc sortir sur Playstation 4 et Xbox One, l’occasion pour l’éditeur de nous convier à une soirée de présentation.

Toutes les conditions étaient réunies pour nous mettre dans l’ambiance. Le lieu a été judicieusement choisi puisque la soirée s’est déroulé à l’Auto Passion Café qui, comme son nom l’indique, est entièrement décoré dans la plus pure inspiration du racing. Au fond, 7 postes de jeu de rêve étaient installés avec au menu par station :

– un siège baquet haut de gamme RSeat RS1 (ne pas confondre avec PlaySeat… rien a voir niveau qualité et finitions)

– un pack Thrustmaster T300 Ferrari Integral Racing Wheel Alcantara Edition (avec le volant 599XX EVO 30 Wheel en Alcantara véritable)

– une grosse TV 50 pouces en guise de pare brise

Vous l’aurez compris, à peine arrivé, j’avais déjà envie de me poser dans un siège et de faire fondre les pneus…

Assetto Corsa : un setup de rêve

Mais avant de faire vrombir les moteurs, Marco Massarutto, le co-fondateur de Kunos Simulazioni, nous a fait une petite présentation de son bébé dans sa version console. Il nous a expliqué qu’il n’y aurait pas 1000 voitures à conduire (taclant gentiment au passage Playstation et son Gran Turismo) mais que chaque voiture serait réellement unique et extrêmement fidèle à son modèle réel. On a vite compris que le nombre de véhicules disponibles au final dans Assetto Corsa se situerai autour d’une centaine, mais que chaque modèle présent dans le jeu serait au plus proche de la réalité.

Ferrari à l'honneur

Pour les pistes, Marco nous a indiqué là aussi que leur volonté était de proposer une expérience la plus fidèle possible. Pour cela, ils ont utilisé la technique du laser-scan pour capturer les moindres aspérités, bosses, ou défauts du bitume des circuits reproduits dans Assetto Corsa.

Assetto Corsa : Des circuits au plus proche de la réalité

Vous possédez une installation type siège baquet (avec Buttkicker) / volant chez vous ? Vous aurez l’impression d’être sur le circuit nous assène t’il. L’occasion alors pour nous de nous glisser enfin dans l’un des sièges disponibles…

Assetto Corsa : votre humble serviteur en pleine course

Alpha oblige, nous n’avions à disposition que 2 circuits, Spa Francorchamps et Barcelona-Catalunya, et 3 voitures d’exception : la Ferrari FXX K, Audi R8 V10 Plus et McLaren P1, mais c’était déjà bien suffisant pour appréhender la jouabilité d’Assetto Corsa.

Après quelques minutes de prise en main, la conduite est intuitive malgré une boite de vitesse en mode manuelle et c’est très agréable. Il est impératif de bien ralentir avant d’attaquer un virage au risque sinon de se retrouver dans le décors et de perdre un temps précieux. On ressent bien le relief du circuit à travers le retour de force du volant Thrustmaster, tout comme les caprices de direction du bolide que l’on a lancé à pleine vitesse dans la ligne droite : si on lâche le volant, la voiture quitte totalement sa trajectoire.

Assetto Corsa : un setup de rêve pour un bon jeu

Graphiquement c’est plutôt fluide et joli pour une version PS4 mais malheureusement on regrettera l’absence d’un cycle jour/nuit ou des conditions météo défavorables. Rendez vous donc le 22 avril prochain pour le verdict final, date à laquelle le jeu devra tenir toutes ses promesses, même si l’on ne détient pas un package siege/volant comme celui qui nous a été mis à disposition… Car il ne faut pas se mentir, avoir un siège RSeat ultra confortable et un volant Thrustmaster au top du top améliorent significativement l’expérience ressentie.

Crédits photo : Margxt.fr

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Comme tous les mois, en ce mois de décembre c’est la fête aux jeux gratuits sur le Playstation Plus (bon ok, je suis à la bourre !).

 

PS Plus du mois de décembre 2015

Ce mois ci, nous avons droit à 6 jeux :

Gauntlet : Slayer Edition (PS4)

King’s Quest (PS4)

SSX (PS3)

Far Cry 3 : Blood Dragon (PS3)

Freedom Wars (PSVita)

Rocketbirds : Hardboiled Chicken (PSVita)

J’ai hâte de tester Freedom Wars et vous ?

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L’année dernière, j’avais eu l’occasion de pouvoir tester l’édition 2015 de l’une des licences phares de KONAMI, je parle bien sûr du renommé Pro Evolution Soccer, PES pour les intimes. Cette année, j’ai eu la chance de recevoir un exemplaire du jeu actualisé : PES 2016.

Cette année a été très particulière pour KONAMI puisque l’éditeur fête en 2015 les 20 ans d’une de ses franchises phares : PES. Pour l’occasion, j’avais été convié à une soirée de folie dans le IXe arrondissement de Paris où le Club Haussmann a été privatisé !

Au programme : musique, tournois sur PES, paris sur les matchs et surtout une rétrospective sur les 20 ans de cette franchise qui ne s’est pas toujours appelée Pro Evolution Soccer.

PES 2016 : les 20 ans de la licence

En effet, PES est apparu sous le nom de Goal Storm en 1996 sur la console de jeu Playstation. Il a ensuite été renommé ISS Pro de 1997 à 2001 jusqu’à devenir ce qu’elle est aujourd’hui.

J’ai d’ailleurs conservé quelques souvenirs collectors de cette soirée :

PES 2016 : Tee shirt collector 20 ans !

PES 2016 : Pièces collector 20 ans !

Mais revenons à nos moutons et parlons donc de PES 2016. De mon côté, rien n’a changé depuis l’année dernière… Je ne me suis toujours pas découvert une grande passion pour le foot mais il m’arrive de regarder un match de temps en temps… Au niveau de l’interface de l’écran d’accueil, pas de grosse évolution à prévoir. On retrouve les carrés habituels permettant d’accéder aux divers modes de jeu et réglages du jeu. Parmi les modes de jeu, on retrouve bien évidemment les matchs rapides mais également les championnats comme la Ligue 1, la Ligue 2 ou encore la Champion’s League, des compétions auxquelles vous pourrez participer avec n’importe quelle équipe française ou étrangère.

PES 2016 : La Champion's League est à nouveau de la partie !

Les graphismes propulsés par le moteur Fox Engine (Metal Gear Solid 5) sont beaux, le jeu est fluide et on apprécie particulièrement l’ambiance pendant les matchs, malheureusement un peu gâchée par les commentateurs un peu pénibles qui font régulièrement des remarques dont on se serait bien passé… Mention spéciale à Darren Tulett qui est particulièrement agaçant… Du coté du gameplay, moi qui ne suis pas un adepte de ce genre de jeu, j’ai dû me battre comme un lion pour remporter mon premier match contre l’IA sans voir la moitié de mon équipe sortie du terrain avec un carton rouge dans la poche… La gestion de l’endurance de votre équipe est un peu moins difficile que sur le précédent opus et vos joueurs seront cramés certes, mais pas forcément dès la première mi-temps !

PES 2016 : Les graphismes zlatanent grave !

Le mode MyClub est parfaitement taillé pour le jeu en ligne. Dans ce mode, vous pourrez construire l’équipe de vos rêves mais attention, vous devrez faire preuve de patience. En effet, si vous n’avez pas de chance au tirage, vous vous retrouverez avec une équipe plus proche d’un troupeau de chèvre que du Paris Saint Germain…

Heureusement pour vous, vous pourrez entrainer vos joueurs aux pieds carrés pour augmenter leurs compétences et ainsi faire monter l’indice de performance de votre équipe. Attention, plus l’indice de performance sera élevé et plus vous devrez recruter un entraineur compétent !

Malgré mon manque d’intérêt pour le football en général, j’ai passé un bon moment sur PES2016 et je vous le conseille, si vous voulez faire plaisir à votre chéri ou votre fils pour les fêtes de fin d’année alors n’hésitez pas et foncez sur PES2016, disponible sur PC, Xbox 360, Xbox One, PS3 et PS4 !

Ce jeu a été testé avec une version fournie par l’éditeur.

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