Rico Rodriguez revient dans une toute nouvelle aventure, Just Cause 3 qui va le ramener sur sa terre natale : Medici.

Je l’avais testé à la Paris Games Week 2015 lors de la soirée réservée aux VIP et à la presse et j’avoue avoir été assez emballé par cette petite partie « hands on » d’une dizaine de minutes. Voyons maintenant si le jeu tient les promesses faites lors du salon…

1. Scénario :

Rico a quitté l’Agence et revient sur sa terre natale : l’archipel de Medici afin de mettre un terme à la dictature du général Di Ravello.

Comme vous pouvez le constater, le pitch est assez basique : un méchant, un héros et une armée entre les 2. A peine débarqué sur Medici, on est au coeur de l’action et des explosions et de vieilles connaissances viennent nous prêter main forte. Le but du jeu est simple : suivre les missions données, libérer une à une les différentes provinces de l’archipel pour débloquer de nouvelles missions, défis et réduire l’influence de Di Ravello. Une impression de déjà vu ? C’est normal, tous les Just Cause sont basés sur le même principe et c’est sans grande surprise que ce 3e volet des aventures de Rico Rodriguez s’engouffre dans les traces de ses 2 grands frères.

Just Cause 3 : Cet hélico, tu t'en sers vraiment ?

Je suis un peu déçu qu’il n’y ai pas vraiment d’envie d’innover ou de se renouveler de la part du développeur Square Enix et c’est bien dommage… Envie de passer une soirée pas trop prise de tête ? Le scénario de Just Cause 3 est fait pour toi ! Et cerise sur le gâteau : la quantité d’objectifs secondaires devrait vous tenir en haleine pendant de nombreuses soirées !

2. Gameplay :

Just Cause 3 est une vue à la 3e personne comme ses prédécesseurs et votre personnage évolue au sein d’un open world : l’archipel de Medici. Pour mener à bien votre mission, une foule de gadgets est à votre disposition dès le début du jeu avec au programme :

– un grappin : l’outil multifonction par excellence puisque vous pourrez rivaliser d’ingéniosité lors de son utilisation et faire s’envoler des voitures, des hommes, faire tomber des éléments du décors…

– un parachute

– une wingsuit pour vous prendre pour un oiseau (plutôt type B52 l’oiseau, vu l’arsenal que vous transportez)

– des armes en tout genre

– des véhicules divers et variés tels que le scooter des mers, l’hélicoptère de combat, le vespa ou encore le bus scolaire…

Tout cet arsenal n’est là que pour une seule et unique raison : concurrencer Michael Bay en faisant tout exploser, car niveau explosions, Rico en connait un rayon… Un coup de lance roquette par-ci, un coup de bonbonne de gaz attachée au cul d’un camion lancé à toute allure par-là, une hélicoptère de combat réquisitionné en plein vol achèvera de nous convaincre que Just Cause 3 c’est tout sauf subtil.

Just Cause 3 : BOOOOOM

Les missions ne sont là que pour servir de prétexte à notre soif de destruction et pour nous recadrer lorsque nous nous égarons dans l’open world, vacant de bases militaires en villages en semant le chaos sur notre passage, perdant ainsi complètement la trame narrative du jeu, si tant est que cette dernière soit importante… Des défis sont à débloquer pour customiser les capacités et le matériel de votre héros.  

Qui dit open world dit forcément map gigantesque mais heureusement, en plus de la pléthore de véhicules terrestres, aériens ou maritimes, vous avez également à votre disposition le voyage instantané qui vous permettra de vous « téléporter » à l’endroit de votre choix pour peu que vous l’ayez déjà visité au moins une fois.

3. Graphismes :

Graphiquement, Just Cause 3 n’est clairement pas à la hauteur de ce que l’on est en droit d’attendre de la génération actuelle de consoles. Certes, les paysages sont sympas et il m’est arrivé de m’arrêter pour contempler un panorama, mais dès qu’on recommencer à défourailler dans tous les sens, la qualité graphique a tendance a être beaucoup moins bonne. 

Just Cause 3 : la wingsuit est un réel plaisir !

Le clipping est vraiment trop présent et voir le décor s’afficher au fur et à mesure que l’on avance est assez agaçant. Malgré tout, les temps de chargement infinis sont clairement beaucoup trop longs et il m’est arrivé de changer de jeu car j’en avais marre d’attendre que l’écran de chargement.

Bref, on est loin d’un Rise of the Tomb Raider malheureusement mais encore une fois, c’est la faute à l’open world (mais probablement pas que) !

4. Conclusion :

Certes, Just Cause 3 souffre de beaucoup de défauts qu’on est en droit aujourd’hui de ne plus vouloir voir dans les jeux qui sortent sur XBox One / PS4 / PC. Néanmoins, il reste un excellent défouloir dont les nombreuses scènes d’explosions rappelleront sans problème celles de gros blockbusters qui tachent ! Le grappin combiné avec les éléments du décors environnant vous permettra de mettre votre créativité à l’épreuve pour réaliser des cascades ou des destructions un peu originales. On regrettera toutefois que le jeu perdre énormément de son intérêt au bout de quelques heures de jeu car beaucoup trop répétitif.

Ce test a été réalisé à partir d’une version Xbox One fournie par l’éditeur

Sponsornot : Gratuit