J’ai reçu il y a quelques jours un exemplaire de Emergency 2016, le dernier opus de la célèbre franchise de Deep Silver.

1. Présentation :

Emergency 2016 est édité par Deep Silver (Metro 2033 / Metro Last Light / Ryse / Dead Island…) et développé par Sixteen Tons Entertainment (la série des Emergency principalement). Il est paru en octobre 2015 J’ai été quelque peu étonné de recevoir un jeu PC au format physique car aujourd’hui, ce n’est vraiment pas monnaie courante avec toutes les plateformes légales de jeux dématérialisés…

Ne disposant pas de lecteur dvd sur mon PC (c’est un choix personnel), j’ai dû ruser pour l’installer…

 

2. Synopsis :

Si vous avez toujours rêvé de commander des pompiers, la police, le SAMU ou des ambulanciers en tant que chef des opérations, nous avons un job pour vous! La nouvelle carte médiévale vous emmène dans une Cologne ravagée par la peste à l’ombre de la toute nouvelle cathédrale. En tant que médecin combattant la peste, vous tentez d’endiguer l’épidémie avec les remèdes de l’époque. Des siècles plus tard, la peste frappe à nouveau, et vous devez la combattre dans nos métropoles modernes…

Emergency 2016 : la peste noire sévit !

 

3. Graphismes :

Les graphismes sont loin d’être moches mais ils souffrent d’un manque de finesse indéniable. Emergency 2016, paru fin octobre 2015 n’a clairement pas les graphismes à la hauteur d’un Anno 2070 (paru en 2012) ou même d’un Anno 2205 (paru à la même période) et c’est vraiment dommage. Le jeu aurait vraiment gagné à être plus beau car dès que l’on zoom un peu pour suivre une intervention de prêt, un aliasing très prononcé apparait et cela devient assez dérangeant à la longue.

 

4. Gameplay :

Le gameplay d’Emergency 2016 est plutôt pas mal. Les interventions de routine s’enchainent et on doit ainsi gérer parfois plusieurs incidents simultanément. Au programme :

– personnes blessées

– voitures accidentées

– incendits

– vols

– déminage

– et quelques autres réjouissances

Emergency 2016 : l'aliasing est présent mais les interventions rattrapent le coup

Lors des interventions, il faut absolument tout prendre en compte et diriger les différentes unités d’urgence en même temps si on ne veut pas se laisser déborder. Lors d’un accident de voiture avec incendie par exemple, il faudra :

– éteindre l’incendie (pompiers)

– tenir la foule a distance (police)

– désincarcérer la victime (pompiers)

– prodiguer les premiers soins (médecin urgentiste)

– évacuer la victime (ambulance)

– évacuer la carcasse de la voiture (dépanneuse)

Lors des grosses interventions, vous devrez également engager plus de moyens pour prendre en charge rapidement les victimes et régler le problème le plus vite possible, avant qu’une nouvelle intervention n’apparaisse à un autre endroit de la carte. J’avoue que la gestion des interventions est assez réaliste par rapport à ce qu’il se fait dans la vie réelle. Chaque type d’engin a sa propre spécificité et plus vous traiterez d’interventions, plus vous accumulerez des crédits qui vous permettront d’acheter des véhicules supplémentaires pour traiter encore plus d’incidents simultanément !

 

5. Conclusion :

Si Emergency 2016 pêche un peu par ses graphismes un peu limites par rapport à ce que l’on est en droit d’attendre aujourd’hui, la gestion des interventions vraiment très proche de la réalité rattrape plutôt bien le coup. Si vous aimez les jeux de gestion, vous ne vous attarderez donc pas sur le graphisme mais bel et bien sur la partie jeu de gestion qui permet de zapper rapidement l’aliasing omniprésent et de se concentrer uniquement sur le sauvetage des personnes et des biens. On soulignera l’excellente transition entre la période « Peste Noire » et le présent, très bien gérée par Deep Silver. Emergency 2016 est disponible à 39.99 euros sur Amazon.

Sponsornot : Gratuit

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Screamride est un jeu orienté roller coaster développé pour les plateformes de Microsoft (Xbox 360 et Xbox One) par Frontier Developments, un studio britannique a qui l’on doit l’excellent Elite : Dangerous… Mais également les Roller Coaster Tycoon !!! Ce jeu m’avait déjà emballé lorsque je l’avais testé à la Paris Games Week et voici donc mon verdict.

Screamride : le roller coaster comme vous ne l'avez jamais vu

1 – Un concept original :

Là où Roller Coaster Tycoon nous permettait de gérer un parc d’attraction de A à Z, Screamride se concentre sur la construction et le pilotage de montagnes russes, mais également la destruction de décors à l’aide de nacelles de manèges.

Screamride : conduire un roller coaster ca vous tente ?

Vous êtes un ingénieur de chez ScreamWorks, une entreprise dont le credo est « crier plus pour gagner plus ». Vos armes ? Créativité, vitesse et destruction pour faire crier toujours plus fort vos cobayes afin d’engranger un maximum de points. On notera l’originalité du parti pris par Frontier qui décide de nous proposer une nouvelle vision du roller coaster, plutôt sympathique à une heure où beaucoup de jeux se suivent et se ressemblent…

Pour progresser, vous devrez remplir le maximum de conditions de chaque niveau pour espérer débloquer les suivants, votre progression étant suivie sur une carte du monde.

Screamride : la progression

2 – Gameplay :

Ici pas de gestion compliquée de parc d’attractions, tout ce qu’on vous demande c’est de piloter, construire ou détruire. 

Mode pilote : dans ce mode, vous devrez piloter les wagons afin pour unique but : faire hurler vos passagers ! Plus ils hurleront, plus votre score grimpera. Pour l’augmenter toujours plus, vous pourrez faire du 2 roues, prendre des rampes d’accélération pour remplir votre jauge de nitro, foncer à toute allure… Assez technique, surtout dans les virages et en fonction des obstacles disséminés ça et là dans les environnements de test.

Screamride : conduire un roller coaster ca vous tente ?

Mode expert en démolition : pour démolir le décor en place, vous devrez utiliser vos talents d’ingénieur et les wagons de montagnes russes à votre disposition pour tout exploser ! Jouissif, on se prend vite au jeu de réaliser des explosions Dantesques surtout en essayant de découvrir où sont cachées les bonbonnes explosives…

Screamride : la destruction c'est aussi votre affaire

Mode ingénieur : vos talents de construction seront mis à rude épreuve dans ce mode qui vous demandera de terminer la construction de la montagne russe et d’y respecter certains critères pour faire grimper votre score.

Screamride : le mode ingénieur pour terminer la construction

Et pour les plus créatifs d’entre nous, Frontier a penser à tout en nous proposant un mode Sandbox où l’on peut laisser libre court à son imagination et construction les montagnes russes les plus folles ! Et si le coeur vous en dit, vous pourrez mettre vos inventions à disposition de la communauté, plutôt sympa pour allonger un peu la durée de vie du titre et lui donner un peu plus d’intérêt.

A chaque niveau, vous devrez accumuler toujours plus de points et tenter de battre vos amis du Xbox Live.

3 – Intérêt :

Screamride sort un peu des sentiers battus par tous ces FPS et ces open-worlds vendus à toutes les sauces et se révèle plutôt intéressant de prime abord. On soulignera donc l’originalité du concept mais malheureusement, au terme de quelques heures de jeu (une dizaine pour ma part), le titre se révèle très répétitif et perd un peu de son intérêt, dommage qu’il ne confirme pas la bonne impression de la Paris Games Week.

Les graphismes sont corrects, pas exceptionnels mais pas moches non plus, il était vendu autour de 30€ lors de sa sortie. Si vous le croisez au rayon des occasions, vous pouvez en faire l’acquisition pour quelques euros histoire de faire passer un long week end pluvieux cet hiver.

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A quelques mois de la sortie de Fallout 4, leur prochain jeu AAA, Bethesda a fait descendre les néophytes et redescendre les fans de la licence dans l’abri pour leur mettre l’eau à la bouche avant l’arrivée du messie post-apocalyptique. Pari réussi ?

1 – Fallout Shelter

Fallout Shelter est disponible depuis quelques semaines et rencontre déjà un énorme succès auprès des fans de la licence mais également de ceux qui la découvrent tout juste.

Fallout Shelter

Le principe est simple : vous devez gérer un abri anti-atomique à l’image de ceux présents dans l’univers du jeu. Comme dans tout bon jeu de gestion sur mobile, vous devrez veiller au bien être et à la sécurité de votre petit peuple en gardant un oeil vigilant sur l’état et la production de vos ressources mais également sur les différentes menaces extérieures qui vous guettent…

2 – Graphismes et Interface

Les graphismes sont soignés et orientés cartoons. Rien à dire de ce côté là, si vous avez un bel écran comme celui du Galaxy S6 Edge par exemple, c’est un vrai régal.

Fallout Shelter : l'abri

L’affichage général du jeu est semblable à celui que l’ont rencontre dans beaucoup de jeux de gestion de type « immeuble » à la différence prêt qu’ici, cela se passe sous terre ! L’affichage des fenêtres d’information et statistiques rappelle parfaitement l’interface du Pip-Boy, le célèbre assistant greffé au poignet du héros dans les jeux Fallout avec la même couleur dominante : le vert pétant !

L’accès aux différentes fonctionnalités est assez intuitif et permet de rapidement prendre le jeu en main.

3 – Gameplay

L’univers de Fallout Shelter est organisé verticalement avec une vue en coupe de votre abri. Vous gardez ainsi un oeil sur l’ensemble de vos salles avec la possibilité de zoomer sur chacune d’entre elle pour afficher les détails ou les bulles de dialogues des personnages qui les habitent.

Vous devrez donc construire des salles diverses et variées pour subvenir aux besoins de vos habitants à savoir la nourriture, l’eau potable et l’électricité. Les salles à construire sont au nombre de 20 différentes à déverrouiller en augmentant la population de votre abri.

Fallout Shelter : De nombreuses constructions

Chaque pièce coûte des caps (la monnaie du jeu) et devra être occupée par des habitants dont la caractéristique principale correspondra à celle requise par la salle en question. Ces caractéristiques sont au nombre de 7 et compose le fameux S.P.E.C.I.A.L. (Strenght / Perception / Endurance / Charisma / Intelligence / Agility / Luck) qui est propre à chaque personnage.

Fallout Shelter : le S.P.E.C.I.A.L.

Certaines salles spécifiques permettent avec de la patience d’augmenter ces caractéristiques. L’équipement que vous trouverez dans le jeu vous permettra également de booster vos personnages. Cet équipement peut être trouvé de plusieurs façons :

Soit par les habitants de l’abri que vous enverrez en exploration à la surface sans garantie qu’ils reviennent en un seul morceau :

Fallout Shelter : l'exploration

Soit par les personnages extérieurs qui viendront rejoindre vos rangs, soit dans des caisses bonus que vous pourrez obtenir via la boutique en argent réel, soit en récompense des quêtes que vous aurez à remplir :

Fallout Shelter : le système de quêtes

Mais avoir un abri prospère vous mettra également à la merci des pillards qui tenteront de vous attaquer, mais vous pourrez aussi subir des invasions de radcafards ou encore des incendies que seuls vos résidents pourront combattre ! Un incident non maitrisé peut rapidement vous mener à la catastrophe donc soyez vigilant !

4 – Conclusion

Fallout Shelter est très très très addictif, j’ai tout de suite accroché au jeu et ramassé toujours plus de caps est pratiquement devenu une obsession (derrière la nécessité de m’abreuver de Nuka-Cola bien évidemment). On retrouve bien l’ambiance de la propagande du jeu et cela m’a rappelé pas mal de souvenirs de mes parties sur Fallout 3. L’obtention des ressources est assez équilibrée et vous pourrez vous permettre quelques erreurs sans pour autant perdre votre partie mais attention, le tir devra être rapidement rectifié pour ne pas courir à la catastrophe !

Vous n’avez pas de réseau ? Aucun problème, le jeu n’en a pas besoin en permanence. La grande force du jeu est qu’il est gratuit et disponible sur iOS et Android, mais malheureusement rien de prévu sur Windows Phone… Si vous ne l’avez pas encore installé sur votre smartphone ou votre tablette, je ne peux que vous conseiller de le faire et si vous gérez déjà votre abri comme un as, je vous souhaite bon courage pour les semaines restant à attendre Fallout 4 !

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Avec les premières chaleurs, Sony nous gratifie ce mois-ci de 6 jeux différents répartis sur ses 3 plateformes : la PS3, la PS4 et la PSVita.

Offre Playstation Plus du mois de Juin 2015

Jusqu’à la fin du mois, vous pourrez donc télécharger gratuitement les jeux suivants si vous êtes abonné au Playstation Plus :

Metal Gear Solid 5 : Ground Zeroes (PS4)

Skulls of the Shogun Bone-A-Fide Edition (PS4)

Call of Juarez Gunsliger (PS3)

Cloudberry Kingdom (PS3)

Futoridium ( Cross-buy PS4 / PSVita)

Super Exploding Zoo (Cross-buy PS4 / PSVita)

Encore un joli mois de la part de Sony, ca fait plaisir !

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Depuis le 16 avril et jusqu’au 30 inclus, vous avez la possibilité de télécharger 2 nouveaux titres si vous êtes abonné au Xbox Live.

En effet, depuis le 16, Gears of War Judgement et Terraria s’en sont allés et ont laissé la place libre à 2 nouveaux jeux plutôt sympathiques sur Xbox 360…

 

Le premier jeu est Army of Two, le cartel du diable.

Army of Two le carte du diable

Synopsis :

Épaulé de votre coéquipier, vous devrez tirer à vue et tout détruire sur votre passage pour démanteler un violent cartel de la drogue qui a pris le contrôle de Mexico. Dans des missions captivantes taillées pour le travail d’équipe, chaque joueur devra se surpasser et atteindre des objectifs individuels pour parvenir à une réussite commune. Plus la collaboration sera efficace, plus la récompense sera importante.

Habituellement proposé à 19.99€, le jeu est gratuit pour tous les membres Gold du Xbox Live jusqu’à la fin du mois !

 

Le second jeu est Assassin’s Creed 4 : Black Flag, créé par Ubisoft.

Assassin's Creed 4 Black Flag

Synopsis :

1715, les Pirates règnent sur les Caraïbes et viennent de fonder une République anarchique. Parmi ces hors-la-loi se trouve un jeune capitaine redoutable du nom d’Edward Kenway. Si ses exploits lui font gagner le respect des pirates légendaires comme Barbe Noire, ils le plongent aussi au cœur de la guerre millénaire entre Assassins et Templiers, ce qui pourrait déstabiliser ce véritable âge d’or de la piraterie.

Assassin’s Creed 4 Black Flag est gratuit, vous réaliserez ainsi une économie de 19.99€ si vous le téléchargez avant le 30 avril ! Dépêchez vous de lancer votre Xbox et partez à l’assaut des iles des Caraïbes, à la recherche des trésors cachés dans ces îles ou dans les profondeurs de la mer. Prenez garde, les navires de guerre ennemis vous traqueront sans relâche jusqu’à ce que vous soyez envoyé par le fond…

Sur Xbox One, vous pouvez toujours télécharger Child of Light et Pool Nation FX jusqu’à la fin du mois.

Child of Light gratuit sur le Xbox Live Pool Nation FX gratuit sur le Xbox Live

Rendez vous début mai pour de nouveaux jeux !

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Je vous en avais parlé lors de mon passage à la Paris Games Week 2014 et je l’annonçais déjà comme l’un de mes gros coups de coeur, je vous parle bien évidemment de Ori And The Blind Forest. Le jeu a été développé par le studio indépendant Moon pour le compte de Microsoft. A ce titre, le jeu n’est donc disponible que sur PC, Xbox One et arrivera un peu plus tard dans l’année sur Xbox 360.

A l’E3 2014, il a raflé un nombre impressionnant de récompenses :

Ori And The Blind Forest : un jeu aux multiples récompenses

Mais au final tient il ses promesses ?

Ori And The Blind Forest

Un histoire prenante et pleine d’émotions

Ori And The Blind Forest démarre avec l’arrivée d’Ori, une créature ressemblant à un lapin croisé avec un elfe que l’on suppose d’origine sylvestre puisque qu’il touche l’herbe du plancher des vaches sous la forme d’une feuille. Il est tout de suite recueilli par une créature ressemblant étrangement à Totoro de l’univers d’Hayao Miyazaki. Cette créature va s’occuper de Ori comme si ce dernier était son enfant jusqu’à ce qu’un jour l’Arbre des Esprits, une sorte de divinité que l’on pourrait assimiler à Yggdrasil dans la mythologie nordique, perde sa lumière, volée par Kuro un rapace redoutable. La forêt commence alors à dépérir et la créature qui s’était si bien occupée d’Ori s’éteint, laissant ce dernier orphelin.

Ori And The Blind Forest : une histoire riche en émotions

Ori va alors errer jusqu’à rencontrer Seyn, une lueur qui va le guider dans une quête destinée à raviver les 3 éléments, l’eau, l’air et le feu, afin de rendre à l’Arbre des Esprits et à la forêt leur éclat d’antan…

Dès le début du jeu, on est happé par cette relation père-fils entre Ori et son bienfaiteur mais rapidement, on ressent une immense tristesse lorsque celui-ci s’éteint. Les moments d’émotions sont nombreux au fur et à mesure qu’Ori grandit et avance dans sa quête de la lumière de l’Arbre des Esprits. On s’attachera immédiatement à au héros et rapidement aux différents personnages rencontrés si bien qu’une fois l’Histoire du jeu achevée on ne peut s’empêcher de regarder le générique défiler avec un petit serrement à la gorge. Que du bonheur !

Le trailer du jeu :

Une direction artistique magnifique

Dès les premières secondes du jeu, on s’aperçoit tout de suite que la direction artistique a été très réfléchi et pensée. Les décors, variés mais toujours très travaillés et soignés, m’ont fait penser aux films d’Hayao Miyazaki et contribuent énormément à l’atmosphère enchanteur du jeu. J’aime énormément ce style graphique, par conséquent je ne pouvais qu’être conquis par les graphismes.

Ori And The Blind Forest : une direction artistique magnifique

Que ce soit le décors avec lequel on interagit, les paysages de fond, les différentes zones du jeu ou encore les protagonistes, amis ou ennemis, tout sans exception a été travaillé, soigné, et contribue largement à l’immersion totale du joueur dans Ori And The Blind Forest.

La bande sonore est également une part important dans le succès d’un jeu et là encore, c’est un sans faute. Les musiques sont entêtantes et vous resteront en tête pendant un petit moment, en voici d’ailleurs un petit extrait :

Bref, sur le plan de la réalisation, graphique et sonore, c’est de mon point de vue un sans faute.

Un gameplay classique

Le jeu démarre de façon assez particulière. Pour planter le décors, Moon Studios a décidé de passer par une cinématique interactive et d’intercaler cinématiques et contrôle par le joueur sans aucun chargement ni aucune transition explicite. L’immersion est totale car il n’y a aucun temps mort, juste du jeu.

Une fois cette introduction terminée et la quête d’Ori pour sauver l’Arbre des Esprits lancée, on se retrouve face à un jeu de plateforme assez classique. Les différentes capacités du héros se débloqueront au fur et à mesure de son avancée dans l’aventure :

Ori And The Blind Forest : les compétences et statistiques

Pour débloquer ces différentes capacités comme le double saut ou l’explosion d’énergie, il vous faudra entrer en communion avec des arbres disséminés dans les différents niveaux. Vous pourrez également débloquer diverses améliorations de votre personnage, vous devrez accumuler de l’expérience que vous récolterez soit en tuant vos ennemis, soit en ramassant des globes de lumière afin d’acquérir des points de compétence. Pour pourrez augmenter votre jauge de vie et celle d’énergie en récoltant les globes correspondant, les 12 globes de vie et 15 globes d’énergie étant dissimulés dans les divers niveaux du jeu.

Bien que j’ai annoncé que l’on retrouvait un gameplay classique, je dois tout de suite vous avertir : classique ne rime pas avec facile ! En effet, si avec un jeu comme Rayman le contrôle du personnage et ses mouvements sont accessibles même à des joueurs de type casual, avec Ori And The Blind Forest, il en est tout autrement. Au départ, vous pourrez vous permettre d’avoir un temps de réaction assez long ou des mouvements approximatifs pour évoluer dans les niveaux. En revanche, plus vous avancerez dans l’histoire et plus il faudra que vous ayez le bon timing. Sauter au bon moment, enchainer les capacités dans un certain ordre… Si vous voulez survivre, vous devrez être précis car en cas d’erreur, le jeu se révèle assez punitif. Sur ce point d’ailleurs, il m’est arrivé d’être assez irrité de devoir recommencer un bon nombre de fois (parfois jusqu’à une vingtaine ^^’) certain passage, faisant ainsi grimper mon compteur de mort à plus de 350 a la fin de ma partie (dire qu’un des succès demande de terminer le jeu avec… 0 morts !).

Ori And The Blind Forest

Un rapport qualité prix imbattable

Alors que le mois dernier The Order 1886 faisait parler de lui quant à la durée de vie et surtout le temps de jeu réel comparé au prix de vente, Ori And The Blind Forest en est un peu l’exact contraire. Bien qu’un succès est octroyé à ceux qui finissent le jeu en moins de 3h, il faut savoir que si vous lisez tous les dialogues, explorez toute la maps, récoltez la totalité des globes de vie, d’énergie ou d’expérience, le jeu a une durée de vie plutôt conséquente. Pour ma part, le jeu m’aura tenu plus de 11h en haleine ce qui de nos jours est plutôt pas mal du tout !

Et le prix me direz vous ? 19.99€ et c’est là l’un des points forts du jeu ! Avec une telle direction artistique, un scénario bien ficelé et un gameplay classique mais demandant une certaine habileté, The Ori And The Blind Forest mérite largement l’accueil qui lui a été fait et je ne peux que vous recommander de vous ruer sur ce titre qui vous fera vivre une expérience riche en émotions !

Ce test a été réalisé à partir d’une version commerciale du jeu.

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On ne présente plus Telltale Games, spécialisé dans l’adaptation de franchises connues telles que The Walking Dead ou Game of Thrones sous forme de jeux vidéo par épisodes. JV le Mag leur a d’ailleurs consacré un dossier entier dans le numéro 15 dont je vous conseille fortement la lecture d’ailleurs (ainsi que de prendre un abonnement au magazine) !

JV Le Mag 15 Telltale Games

Aujourd’hui, je vous propose donc le test d’une des dernières créations Telltale Games : Tales from the Borderlands.

Tales from the Borderlands est directement tiré de l’univers de Borderlands, un jeu vidéo créé en 2009 par Gearbox software et qui a connu depuis 2 suites à succès : Borderlands 2 et Borderlands : The Pre-Sequel. Tout comme avec Retour vers le futur, Jurassic Park ou plus récemment The Walking Deads, Telltale Games nous sert une fois de plus non pas un jeu vidéo par épisode tiré d’une oeuvre cinématographique mais une toute nouvelle aventure, basée sur le monde et les personnages de la franchise vidéo-ludique Borderlands. Vu le succès rencontré par la franchise, l’enjeu est élevé pour le studio. Défi relevé ?

Tales from the Borderlands : timeline

Tales from the Borderlands se déroule après les événements de Borderlands 2 (et donc par extension après ceux de Borderlands et de Borderlands The Pre-Sequel). Vous incarnez Rhys, un employé cyborg de la firme Hyperion (vous savez, ceux qui ont fabriqué une partie de l’arsenal disponible dans les autres opus) dont le rêve est de devenir le nouveau Beau Jack. Mais vous incarnerez aussi Fiona, une escroc de Pandore qui rêve de l’arnaque de sa vie. Rhys descend sur Pandore avec son acolyte, Vaughn, pour acheter une clé de l’arche au nez et à la barbe de leur nouveau patron : Vasquez. Pour l’acquérir, ils rencontrent August, un personnage un peu louche de la planète Pandore qui détient une clé de l’arche mais tout ne se passe pas comme prévu… Les deux héros, Rhys et Fiona, seront bientôt lancés à la poursuite de la mallette d’argent, tous deux convaincus qu’elle leur revient de droit. Malheureusement, la récupérer ne va pas se révéler être l’opération la plus facile…

 Tales from the Borderlands : August, Vasquez, Fiona, Sasha, Rhys, Vaughn

Dès les premières minutes du jeu, on reconnait tout de suite la direction artistique en cel shading façon bande dessinée chère à la franchise Borderlands. Les graphismes sont assez soignés bien que parfois perfectibles et on est tout de suite replongé dans le monde de Pandora. Peut être à déplorer, la maniabilité de certaines phases d’exploration n’est pas toujours au rendez vous mais elles sont si peu nombreuses que l’on s’en accommodera (mais c’est la dernière fois hein !).

L’intrigue démarre avec Rhys dont nous avons le contrôle des décisions qui vont planter le décors de l’intrigue. Les choix s’enchainent à un bon rythme, ni trop présents ni trop peu, et à chaque demande d’action, 4 choix différents s’offrent à nous sous forme de QTE. Chacune de vos décisions modifiera la perception que les autres ont de vous alors prenez garde de ne pas vous mettre tous le monde à dos ! L’histoire est donc très bien rythmée et cela s’enchaine parfois assez vite lors des combats où il faudra appuyer rapidement sur la bonne touche du pad au risque de se voir renvoyé au dernier checkpoint ! De temps à autres, vous pourrez explorer certaines petites zones grâce à l’oeil bionique de Rhys et bien que ces explorations n’ont pas vraiment d’utilité ni d’intérêt et auraient même tendance à couper un peu le rythme du jeu, il faut admettre qu’elles permettent d’en savoir un peu plus sur l’environnement qui nous entoure et le monde de Pandora.

Tales from the Borderlands : le choix de la tactique du Loaderbot

Vous pourrez également contrôler Fiona en alternance avec Rhys mais ce ne sera pas vous qui déciderez quand contrôler l’un ou l’autre des personnages. En effet, c’est le jeu qui fera la transition entre chaque personnage en modifiant l’interface de QTE, plutôt Steampunk futuriste avec Rhys et Far West pour Fiona. Les compagnons respectifs de chacun des deux protagonistes seront présents au départ mais beaucoup trop peu exploités par la suite. Dommage, le jeu aurait gagné en épaisseur. Les personnages rencontrés tels que Vasquez ou bien August sont tous haut en couleurs et totalement dans l’esprit déjanté de l’univers Borderlands.

Avec sa durée de vie d’environ 1h30 (j’ai bien pris mon temps), ce premier épisode avait comme un goût de trop peu et j’attends la suite avec impatience tout en espérant qu’elle sera cette fois ci au moins sous titrée en français, la version actuellement disponible étant en VOST Anglaise. L’épisode 1 est actuellement disponible sur Xbox 360, PS3, Xbox One, PS4 et PC, ainsi que sur iOS et Android, les 4 autres sont à paraitre.

Ce test a été réalisé a partir d’une version commerciale.

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Le Xbox Live Games with Gold de février est arrivé ! Au programme, des vers de terre, des pixels et des frangins. Vous avez deviné ? Non ?

Sur Xbox One tout d’abord, c’est Worms Battleground qui sera disponible durant tout le mois gratuitement pour les membres Gold du Xbox Live au cas où vous l’auriez manqué en décembre.

Worms Battleground gratuit sur le Xbox Live

Synopsis :

Worms™ Battlegrounds est le plus gros et le meilleur jeu Worms™ qui soit : plus de vers, des niveaux plus grands, de l’eau dynamique, des armes supplémentaires et toujours plus d’objets pour le personnaliser. Il possède une belle identité visuelle en 3D haute définition (tout en conservant la jouabilité classique en 2D) avec de nouveaux effets de lumière, de nouvelles fonctionnalités pour faciliter l’interaction sociale, des ajouts pour améliorer l’expérience de jeu en solitaire, et tout ce que le fan de Worms peut désirer. Formez votre clan, relevez le défi mondial Rejoignez vos amis et d’autres joueurs de Worms™ Battlegrounds pour monter une équipe redoutable : baptisez votre clan, concevez votre emblème, promouvez vos partenaires au rang d’officier ou de chef. Inscrivez votre clan à la ligue et serrez-vous les coudes pour marquer le classement de votre empreinte. Cela va de soi que tous veulent remplir leur armoire à trophées ! Retrouvez toute la fourberie du jeu en solo le «  »mode scénario » » rajoute de la variété en introduisant des dispositifs basés sur la physique. D’innombrables machines machiavéliques pimentent le jeu, et rendent le solo de Worms™ bien plus divertissant ! Le jeu solo ne consiste pas uniquement à semer la mort et la destruction, il faudra aussi savamment négocier des ponts de singe tremblants et secourir des alliés tombés dans des pièges mortels ! Le joueur passe bien plus de temps à jouer qu’à attendre que l’I.A. se décide. Worms™ Battlegrounds est le jeu Worms™ le plus complet qui existe !

Worms Battlegrounds est disponible gratuitement alors foncez !

 

2ème jeu gratuit de février : #IDARB. It Draws A Red Box de son nom complet, est un jeu complètement atypique.

#IDARB gratuit sur le Xbox Live

Synopsis :

Préparez-vous à tout combattre, des Flics à Moustache au Petit-déjeuner, dans ce jeu inspiré par les arcades classiques d’action rapide et sports 8-bits! Conçu avec la participation de milliers de gamers internet fous, #IDARB est un jeu chaotique à 8 joueurs de eSport dans une arène de saut futuriste eSport. Créez des personnages, des équipes, des logos d’équipe, des tournois, même votre musique de thème, dans cette expérience hautement personnalisable complète avec des “hashbombs” pertubatrices qui changent le jeu de façon dynamique via Twitch et Twitter! IDARB supporte jusqu’à 8 joueurs énormes simultanés en local, et des matches en ligne jusqu’à 4 contre 4. Les fonctionnalités supplémentaires comprennent un mode joueur simple hallucinant en mode histoire, des compétitions sauvages, et des recettes déblocables. Commencé comme un projet de crowdsourcing, le titre de jeu est un acronyme pour “It Draws a Red Box” (IDARB). Grâce aux milliers de suggestions via les réseaux sociaux, le jeu a évolué d’une boîte rouge à l’amalgame fou qu’il est aujourd’hui, complété par des centaines d’étanges “hashbombs”, des commandes secrètes qui, lorsqu’elles sont envoyées dans le jeu via Twitch ou Twitter, viennent perturber et changer dynamiquement le jeu en temps réel! S’il y a quelque chose que vous voulez et qui n’est pas dans #IDARB, c’est certainement parce que vous ne l’avez pas suggéré, mais avec d’aussi nombreuses options de personnalisation, vous pouvez probablement le faire vous-même!

#IDARB est gratuit jusqu’à fin février !

 

La Xbox 360 n’est pas en reste puisqu’elle accueillera Brothers jusqu’au 15 février inclus.

Brothers gratuit sur le Xbox Live

Synopsis :

Menez deux frères à travers un voyage épique aux airs de conte de fées, par le réalisateur visionnaire suédois Josef Fares et le célèbre studio de développement Starbreeze Studios. Vous contrôlerez les deux frères simultanément en mode solo, dans un mode coopératif totalement inédit. Résolvez des énigmes, explorez divers lieux et affrontez des boss tout en contrôlant les deux frères avec chaque joystick. Vous n’êtes pas près d’oublier ce voyage.

Brothers est gratuit pour tous les membres du Xbox Live Gold jusqu’au 15 février inclus.

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ATTENTION : SPOILS CONCERNANT LE HOBBIT 2 (pas le 3 hein)

13 ans que Peter Jackson nous émerveillait avec le tout premier volet de la toute première saga mettant en scène la Terre du Milieu. En décembre dernier, le dernier chapitre des aventures de Bilbon Sacquet débarquait sur nos écrans, concluait la seconde trilogie qui est en faite la première et raccrochait les wagons à la première trilogie qui est en fait la deuxième. Ca va ? Vous me suivez ?

Pour ceux qui auraient besoin d’une piqure de rappel, dans le 2e épisode Bilbon et son équipe de nains débarquent à Erebor, le mont solitaire, abritant la cité des nains et la précieuse Archenstone tant convoitée. Malheureusement, celle ci est gardée par le dragon Smaug qui, dérangé dans son sommeil, décide de décimer une ville entière. Voilà sur quoi s’achève la seconde partie des aventure de Bilbon Sacquet, qui m’a tant mis l’eau à la bouche.

Le Hobbit, la bataille des 5 armées débute donc exactement là où s’arrêtait son prédécesseur, un simple découpage des génériques permettant sans problème de les raccorder.

Le Hobbit, la bataille des 5 armées

Synopsis :

Atteignant enfin la Montagne Solitaire, Thorin et les Nains, aidés par Bilbon le Hobbit, ont réussi à récupérer leur royaume et leur trésor. Mais ils ont également réveillé le dragon Smaug qui déchaîne désormais sa colère sur les habitants de Lac-ville. A présent, les Nains, les Elfes, les Humains mais aussi les Wrags et les Orques menés par le Nécromancien, convoitent les richesses de la Montagne Solitaire. La bataille des cinq armées est imminente et Bilbon est le seul à pouvoir unir ses amis contre les puissances obscures de Sauron.

Ce nouvel épisode s’ouvre donc sur le combat contre Smaug, beaucoup trop court à mon goût mais qui laisse ensuite place à l’un des pires défauts de tout humanoïde : la cupidité. Smaug ne protégeant plus le fabuleux trésor enfoui dans Erebor, Humains, Nains, Elfes, Wrags et Orques se ruent sur la montagne pour s’emparer de ses richesses. On se bat sur tous les fronts et on en prend plein la vue pendant près de 2h.

Vous l’aurez compris, cet opus ne nous demandera presque aucun effort de réflexion mais nous abreuvera avec une bonne dose de batailles dont Peter Jackson a le secret (souvenez vous de la bataille du Gouffre de Helm !). Bien que cette trilogie aurait surement pu être traitée en 2 films, les fans de l’univers seront conquis et les adeptes des marathons ne pourront qu’apprécier le fait que le Hobbit, la bataille des 5 armées est parfaitement raccord avec la trilogie du Seigneur des anneaux ! Prêt à passer 20h devant votre écran pour vous faire les 6 films à la suite en version longue ?

Profitant de l’aura de la licence, Warner Bros a récidivé une fois de plus en nous proposant une version jeux vidéo LEGO du film le Hobbit. Le jeu se déroule sur les 2 premiers films, un voyage inattendu et la désolation de Smaug, et nous permettra de retrouver tous les protagonistes rencontrés dans les films. De quoi prolonger l’expérience et le voyage de quelques heures.

LEGO Le Hobbit est également disponible sur le service de jeu à la demande d’Orange Jeux.

Sponsornot : Gratuit

Comme chaque année, Pro Evolution Soccer et FIFA, les 2 franchises ennemies sur le créneau des simulations footballistiques, se livrent à une guerre sans merci. Bien qu’il soit extrêmement rare que je tâte du ballon rond avec la manette, je me suis pour une fois laissé tenter par la franchise de Konami, j’ai nommé : PES2015, édité depuis 1995 par la société Konami.

Alors que certains annoncent déjà le retour du Roi de la simulation, qu’en est il vraiment ? Vous allez découvrir dans les lignes qui vont suivre l’avis d’un quasi néophyte du genre…

Pro Evolution Soccer (PES pour les intimes) est donc un jeu de simulation de football qui était un peu retrait ces dernières années comparé à FIFA, son rival de toujours. Avec cette mouture 2015, Konami entends frapper de plein fouet son concurrent et donc reconquérir le trône. 

 

1 – L’interface :

Grand habitué et fan de Windows 8, j’ai tout de suite fait un rapprochement entre l’interface Metro de Microsoft et celle de PES.

PES2015 : Une interface claire

Des carrés et rectangles de différentes tailles nous permettent tout de suite d’accéder aux principales possibilités de match. Moi qui n’y connais pas grand chose en jeux de foot, je dois dire que j’ai pu rapidement démarrer une Champions League ou un tournoi de Ligue 1 sans avoir à chercher pendant des heures.

Lors du démarrage des matchs, il est possible de customiser absolument tout. Que ce soit le stade, le placement des joueurs sur le terrain, les maillots des deux équipes ou encore la gestion des blessures, chaque match peut être adapté selon notre bon vouloir ce qui est plutôt bien mais pas forcément indispensable (excepté la gestion de blessures).

On retrouvera la plupart des grands championnats nationaux, internationaux et vous pourrez même composer votre équipe de rêve dans le « myClub », un genre de FIFA Ultimate Team à la sauce Konami !

 

2 – Les graphismes :

Si sur le papier les screenshots que j’avais vu passer vendaient du rêve, j’étais quelque peu sur la réserve car bien souvent, un screenshot ne fait pas le jeu. et bien je dois dire que j’ai été relativement bluffé par la qualité de la modélisation des joueurs ! Les visages sont vraiment très bien fait et leur taille est respectée (petite pensée pour Lionel Messi) et j’ai pris pas mal de temps à l’ouverture des matchs pour observer les joueurs tellement le travail a été soigné.

PES2015 : Une modélisation fidèle

Lors des parties, les graphismes sont également très agréables et les stades sont vraiment beaux. Les gradins sont bien remplis et donne de la vie aux tribunes. Petite ombre au tableau selon moi : cette foule justement. Lors des gros plans sur la foule en délire, on peut voir qu’elle n’est pas aussi bien modélisée que le reste du jeu mais bon, on en tiendra pas rigueur à Konami.

PES2015 : Une foule moins soignée que les joueurs

 

3 – La maniabilité :

Comme je l’ai dis au départ, je suis ne suis un féru de football ou même de jeux de football. Tout simplement parce que je suis plutôt mauvais sur ce type de jeu (n’ayons pas peur des mots !). Et bien je dois dire que je me suis pris au jeu et que PES2015 a réussi a me faire passer de longues heures à arpenter le terrain, lancer des bordées d’injures, faire des tacles assassins… J’ai réussi a aller jusqu’en quart de finale de l’UEFA Champions League (vu mon niveau c’est un exploit), et après m’être fait éliminer par le PSG, je me suis vengé avec cette même équipe parisienne en martyrisant les petites équipes françaises à qui j’ai infligé des scores dignes d’un match de tennis (oui bon ok, j’avais réglé la difficulté sur « Novice » et ALORS ?).

 PES2015 : un match de tennis

La première chose qui m’a frappé lors de mes matchs, c’est la gestion de l’endurance des joueurs. Lors des premiers matchs, je dois dire que je faisais peu de passes, mes joueurs courraient énormément et arrivé à la fin de la première mi-temps, l’attaque de mon équipe était déjà cramée… J’ai donc appris a faire des passes ! Idem pour les tacles, il a fallut que j’apprenne à tacler proprement pour ne pas me prendre des coups francs ou des cartons de diverses couleurs toutes les 2 min…

L’arbitre a souvent été ma bête noire et malgré mon niveau misérable en foot, j’ai quand même de sérieux doutes sur son impartialité ! Je me suis également souvent pris à râler sur des passes ratées qui n’auraient pas dû l’être… Il y a donc encore quelques défauts à corriger selon moi !

Malgré tout, j’ai pris énormément de plaisir, et je dois avouer que cela faisait une éternité que cela m’étais arrivé sur une simulation de foot !

 

4 – L’ambiance :

Car un bon match c’est de belles actions et une bonne ambiance, PES2015 nous plonge au coeur du match avec une ambiance de folie dans les tribunes. Le stade est vivant et vibre au rythme des actions. En revanche, j’ai trouvé que les 2 commentateurs deviennent de plus en plus insupportables au fil du temps et balancent souvent des phrases assez hors contexte… Dommage, peut être aurait il fallut varier les commentateurs ou élargir la quantité de phrases à leur disposition, cela aurait évité de voir un défenseur être gratifié d’un « c’est vraiment l’homme du match » ou « son équipe ne joue que pour lui » alors que je viens de faire n’importe quoi avec le ballon… 

En dehors de ce petit désagrément, il suffit de fermer les yeux pour avoir l’impression d’être devant un vrai match à la TV ! Bluffant !

 

5 – Conclusion :

Est ce que je recommande PES2015 ? Bien sûr que oui ! Malgré le fait que je n’apprécie pas plus que ça le sport en lui même et que je ne sois pas des plus habiles sur ce genre de jeu, j’ai passé un excellent moment sur ce jeu qui m’a réconcilié avec le genre. Les graphismes sont travaillés, l’ambiance est au rendez vous dans le stade et en fermant les yeux on s’y croirait presque. Si vous voulez faire plaisir à votre chéri ou votre fils pour les fêtes de fin d’année alors n’hésitez pas et foncez sur PES2015, disponible sur PC, Xbox 36à, Xbox One, PS3 et PS4 !

Sponsornot : Gratuit

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