L’année dernière, j’avais eu l’occasion de pouvoir tester l’édition 2015 de l’une des licences phares de KONAMI, je parle bien sûr du renommé Pro Evolution Soccer, PES pour les intimes. Cette année, j’ai eu la chance de recevoir un exemplaire du jeu actualisé : PES 2016.

Cette année a été très particulière pour KONAMI puisque l’éditeur fête en 2015 les 20 ans d’une de ses franchises phares : PES. Pour l’occasion, j’avais été convié à une soirée de folie dans le IXe arrondissement de Paris où le Club Haussmann a été privatisé !

Au programme : musique, tournois sur PES, paris sur les matchs et surtout une rétrospective sur les 20 ans de cette franchise qui ne s’est pas toujours appelée Pro Evolution Soccer.

PES 2016 : les 20 ans de la licence

En effet, PES est apparu sous le nom de Goal Storm en 1996 sur la console de jeu Playstation. Il a ensuite été renommé ISS Pro de 1997 à 2001 jusqu’à devenir ce qu’elle est aujourd’hui.

J’ai d’ailleurs conservé quelques souvenirs collectors de cette soirée :

PES 2016 : Tee shirt collector 20 ans !

PES 2016 : Pièces collector 20 ans !

Mais revenons à nos moutons et parlons donc de PES 2016. De mon côté, rien n’a changé depuis l’année dernière… Je ne me suis toujours pas découvert une grande passion pour le foot mais il m’arrive de regarder un match de temps en temps… Au niveau de l’interface de l’écran d’accueil, pas de grosse évolution à prévoir. On retrouve les carrés habituels permettant d’accéder aux divers modes de jeu et réglages du jeu. Parmi les modes de jeu, on retrouve bien évidemment les matchs rapides mais également les championnats comme la Ligue 1, la Ligue 2 ou encore la Champion’s League, des compétions auxquelles vous pourrez participer avec n’importe quelle équipe française ou étrangère.

PES 2016 : La Champion's League est à nouveau de la partie !

Les graphismes propulsés par le moteur Fox Engine (Metal Gear Solid 5) sont beaux, le jeu est fluide et on apprécie particulièrement l’ambiance pendant les matchs, malheureusement un peu gâchée par les commentateurs un peu pénibles qui font régulièrement des remarques dont on se serait bien passé… Mention spéciale à Darren Tulett qui est particulièrement agaçant… Du coté du gameplay, moi qui ne suis pas un adepte de ce genre de jeu, j’ai dû me battre comme un lion pour remporter mon premier match contre l’IA sans voir la moitié de mon équipe sortie du terrain avec un carton rouge dans la poche… La gestion de l’endurance de votre équipe est un peu moins difficile que sur le précédent opus et vos joueurs seront cramés certes, mais pas forcément dès la première mi-temps !

PES 2016 : Les graphismes zlatanent grave !

Le mode MyClub est parfaitement taillé pour le jeu en ligne. Dans ce mode, vous pourrez construire l’équipe de vos rêves mais attention, vous devrez faire preuve de patience. En effet, si vous n’avez pas de chance au tirage, vous vous retrouverez avec une équipe plus proche d’un troupeau de chèvre que du Paris Saint Germain…

Heureusement pour vous, vous pourrez entrainer vos joueurs aux pieds carrés pour augmenter leurs compétences et ainsi faire monter l’indice de performance de votre équipe. Attention, plus l’indice de performance sera élevé et plus vous devrez recruter un entraineur compétent !

Malgré mon manque d’intérêt pour le football en général, j’ai passé un bon moment sur PES2016 et je vous le conseille, si vous voulez faire plaisir à votre chéri ou votre fils pour les fêtes de fin d’année alors n’hésitez pas et foncez sur PES2016, disponible sur PC, Xbox 360, Xbox One, PS3 et PS4 !

Ce jeu a été testé avec une version fournie par l’éditeur.

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Quelques mois après la sortie du film dans les salles obscures, Warner Bros dégaine le jeu inspiré de la licence, j’ai nommé Mad Max ! J’avais d’ailleurs participé à la soirée de lancement très réussie il y a quelques semaines dont vous pouvez trouver un compte rendu sur le blog.

1 – Présentation

J’arrête tout de suite ceux qui diront « ça ressemble pas du tout au film » car NON, Mad Max le jeu n’est pas tiré du film de Miller mais est bel et bien inspiré de l’univers de Mad Max ! Développer un jeu, c’est long, voir très long (cf. l’attente des fanboys qui font un AVC au moindre « HL3 Confirmed ») et celui ci ne déroge pas à la règle. Le développement ayant commencé bien avant que le film Mad Max : Fury Road ne soit tourné et sorti en salle, Avalanche Studios a dû s’inspirer de l’univers sans pouvoir s’appuyer ni sur l’histoire ni sur l’environnement du film.

Synopsis :

Incarnez Mad Max, guerrier solitaire dans un monde post-apocalyptique sauvage, où les voitures sont la clé de la survie. Dans ce jeu en monde ouvert bourré d’action, vous devrez vous battre pour rester en vie dans les Terres désolées, en affrontant des hordes de dangereux ennemis durant de sanglants combats au sol ou dans un véhicule. Héros malgré lui et doté d’un fort instinct de survie, Max désire plus que tout fuir cette folie et trouver la paix dans les légendaires « Plaines du Silence ».

Maintenant que les bases sont posées, passons au vif du sujet.

2 – Gameplay

Basé sur un monde ouvert, Mad Max prend place dans un environnement post-apocalyptique, caractéristique typique de la franchise où la seule règle qui s’applique est celle du froissage de tôle intégral. Pour survivre, vous devrez donc vous frayer un chemin à coups de pare choc au travers des hordes de Warboys qui errent sur ces terres désolées. 

Mad Max : Quand je dis à coups de pare-choc, c'est pas une image...

On contrôle donc Max en vue à la troisième personne et mis à part l’environnement, on se croirait presque dans un GTA ! Pour nous aider dans notre aventure, nous pourrons compter sur le soutien sans faille de Chumbucket, mécanicien de génie qui va nous aider à construire un bolide digne de ce nom. Au fil de la progression et des objectifs que vous atteindrez, Max montera de niveau et vous gagnerez des points de compétences destinés à améliorer ses capacités. 

Mad Max : Les compétences de Max peuvent être améliorées

Lors de votre exploration du monde et des carnages que vous occasionnerez sur la route, vous pourrez récupérer du métal en plus ou moins grande quantité. Ce métal vous sera utile pour customiser le véhicule ou encore l’équipement de Max.

La plupart des bases ne sont explorables qu’à pied, ce qui nous force à combattre à mains nues les Warboys gardant les trésors enfermés dans leur repaire ! Ces phases de combat sont assez semblables dans leur fonctionnement à celles que l’on peut rencontrer dans les jeux Batman également édités par Warner Bros avec les indications de touches à presser pour esquiver, se débattre ou terrasser les ennemis.

Mad Max : un km à pieds, ça use, ça use...

Les courses poursuites en voitures sont tout bonnement monstrueuses et il faudra souvent mettre son ingéniosité à l’épreuve pour se tirer de confrontation quelque peu musclées. La voiture de Max est équipée d’un arsenal assez conséquent comme un grappin, une lance explosive ou encore des lances flammes latéraux qui peuvent être améliorés par Chum Bucket en dépensant le métal durement gagné.

Mad Max : Pimp My Ride !

Vous l’aurez compris, le jeu est plutôt axé sur du combat en véhicules ou à pieds à mains nues ou avec des armes de corps à corps. Néanmoins, Max dispose également d’un fusil à canon scié dont les munitions sont comptées et qui pourra vous aider à tuer des ennemis à bout portant ou à tirer sur les autres voitures lors des courses poursuites.

3 – Graphismes et effets visuels

Les graphismes du jeu sont très propres et les décors rendent parfaitement l’ambiance post-apocalyptique dans lequel le héros évolue. Les effets de lumières aux différentes heures du jour et de la nuit font varier les teintes du désert et donnent bien souvent de magnifiques panoramas à observer !

En voici d’ailleurs quelques exemples :

 Mad Max : un petit tour en montgolfière pour admirer la vue...

Mad Max : au pied du titan...

Mad Max : des crépuscules à couper le souffle

La tempête de sable (également présente dans le film) est également du plus bel effet et arrive bien souvent sans qu’on s’y attende et sans qu’on ai le temps de se mettre à l’abri !

Mad Max : La tempête de sable, ce fléau.

Mad Max : BOOM HEADSHOT !!!

Graphiquement, Mad Max est donc assez réussi, la direction artistique reste très proche de l’ambiance des films et c’est un excellent point !

4 – Durée de vie et intérêt

Fan de la licence, je prends vraiment beaucoup de plaisir à explorer les terres désolées. L’ambiance est vraiment excellente et les personnages hauts en couleurs.

Au niveau de la durée de vie, c’est très variable puisque qui dit monde ouvert, dit possibilités quasi infinies. Pour ma part, je suis du genre à explorer la moindre parcelle de la carte et à la dépouiller de tous ses objectifs avant de passer à la zone suivant et j’ai déjà une bonne quarantaine d’heures de jeux au compteur avec un jeu terminé à environ 40% !!! Pour ceux qui ne sont pas explorateurs dans l’âme et qui préfèrent se concentrer uniquement sur le fil de l’histoire, le site Internet How Long To Beat annonce une durée de vie minimale de 20h, tout a fait correct donc.

Mad Max : longue est la route du 100% !

Je ne peut que vous recommander ce titre qui par sa qualité et sa durée de vie n’a rien à envier à d’autres grosses productions.

Ce jeu a été testé avec une version fournie par l’éditeur.

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Alors que Microsoft vient de nous offrir Tomb Raider sur Xbox One avec le Games with Gold, il y a deux semaines, je me suis rendu dans un endroit plutôt sympa dans le 2e arrondissement pour tester le prochain volet des aventures de Lara : Rise of the Tomb Raider, Square Enix toujours à la manoeuvre.

Les locaux étaient parés aux couleurs de la Xbox, surement pour bien rappeler à tous le monde que Rise of the Tomb Raider est avant tout une exclusivité, certes temporaire, de la console de Microsoft. Dans la pièce, quasiment une vingtaine de bornes de jeu n’attendaient que nous pour montrer les premiers pixels des nouvelles aventures de la célèbre aventurière…

Rise of the Tomb Raider

Après une brève explication en anglais par des développeurs du jeu en personne, j’ai enfin pu poser mes mains sur le pad. Avant de vous parler de mon ressenti, il est important de resituer le contexte de Rise of the Tomb Raider qui intervient peu de temps après le naufrage de Lara sur l’ile. Dans ce nouvel épisode, elle part pour sa première expédition archéologique afin de découvrir le secret de l’immortalité.

Dès les premières minutes, j’ai très vite retrouvé mes marques, les codes qui régissaient le premier opus ont été conservés pour que le joueur puisse prendre le personnage en main très rapidement. J’ai donc eu l’immense plaisir de retrouver l’arc qui m’avait tant plu, le système d’armes en kit à assembler au fur et à mesure de notre progression et les améliorations de l’équipement. L’arbre de talent est également de retour pour développer les capacités de l’héroïne en fonction de l’expérience qu’elle aura accumulé. En revanches, les allergiques aux QTE auront la désagréable surprise de voir ces derniers de retour pour certaines actions de combat ou de déplacement mais pour ma part je les trouve suffisamment bien pensés pour ne pas gêner le gameplay.

Au niveau des graphismes, bien que le jeu ne soit pas encore passé Gold et qu’il y a fort à parier qu’ils aient droit à une solide retouche avant la sortie du jeu, on ne peut que rester bouche bée devant leur finesse. Les effets de blizzard sont superbes, les cheveux qui bougent avec le vent sont bluffant, la neige et sa dynamique impressionnants, bref vous aurez compris que le jeu risque d’être très beau. 

La durée de vie annoncée devrait être plus que correcte puisque la taille de la carte annoncée est 2 fois plus imposante que celle du premier volet… Et si vous cherchez tous les trésors et autres défis cachés, la durée de vie du jeu s’allongera bien plus encore !

Après 2h de jeu, 2 pays visités et quelques décès stupides, je dois dire que je suis vraiment impatient de voir le jeu débarquer en novembre car j’avais pris énormément de plaisir à retrouver Lara dans Tomb Raider (retrouvez mon test ici).

Voici quelques screenshots du jeu (tirés pour la plupart de la démo que nous avons pu faire) :

Rise of the Tomb Raider

Télécharger en HD

Rise of the Tomb Raider

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Rise of the Tomb Raider

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Et pour vous faire baver un peu plus, une grosse vidéo de gameplay (ATTENTION, SPOILERS POTENTIELS)

Merci aux organisateurs pour l’invitation !

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Screamride est un jeu orienté roller coaster développé pour les plateformes de Microsoft (Xbox 360 et Xbox One) par Frontier Developments, un studio britannique a qui l’on doit l’excellent Elite : Dangerous… Mais également les Roller Coaster Tycoon !!! Ce jeu m’avait déjà emballé lorsque je l’avais testé à la Paris Games Week et voici donc mon verdict.

Screamride : le roller coaster comme vous ne l'avez jamais vu

1 – Un concept original :

Là où Roller Coaster Tycoon nous permettait de gérer un parc d’attraction de A à Z, Screamride se concentre sur la construction et le pilotage de montagnes russes, mais également la destruction de décors à l’aide de nacelles de manèges.

Screamride : conduire un roller coaster ca vous tente ?

Vous êtes un ingénieur de chez ScreamWorks, une entreprise dont le credo est « crier plus pour gagner plus ». Vos armes ? Créativité, vitesse et destruction pour faire crier toujours plus fort vos cobayes afin d’engranger un maximum de points. On notera l’originalité du parti pris par Frontier qui décide de nous proposer une nouvelle vision du roller coaster, plutôt sympathique à une heure où beaucoup de jeux se suivent et se ressemblent…

Pour progresser, vous devrez remplir le maximum de conditions de chaque niveau pour espérer débloquer les suivants, votre progression étant suivie sur une carte du monde.

Screamride : la progression

2 – Gameplay :

Ici pas de gestion compliquée de parc d’attractions, tout ce qu’on vous demande c’est de piloter, construire ou détruire. 

Mode pilote : dans ce mode, vous devrez piloter les wagons afin pour unique but : faire hurler vos passagers ! Plus ils hurleront, plus votre score grimpera. Pour l’augmenter toujours plus, vous pourrez faire du 2 roues, prendre des rampes d’accélération pour remplir votre jauge de nitro, foncer à toute allure… Assez technique, surtout dans les virages et en fonction des obstacles disséminés ça et là dans les environnements de test.

Screamride : conduire un roller coaster ca vous tente ?

Mode expert en démolition : pour démolir le décor en place, vous devrez utiliser vos talents d’ingénieur et les wagons de montagnes russes à votre disposition pour tout exploser ! Jouissif, on se prend vite au jeu de réaliser des explosions Dantesques surtout en essayant de découvrir où sont cachées les bonbonnes explosives…

Screamride : la destruction c'est aussi votre affaire

Mode ingénieur : vos talents de construction seront mis à rude épreuve dans ce mode qui vous demandera de terminer la construction de la montagne russe et d’y respecter certains critères pour faire grimper votre score.

Screamride : le mode ingénieur pour terminer la construction

Et pour les plus créatifs d’entre nous, Frontier a penser à tout en nous proposant un mode Sandbox où l’on peut laisser libre court à son imagination et construction les montagnes russes les plus folles ! Et si le coeur vous en dit, vous pourrez mettre vos inventions à disposition de la communauté, plutôt sympa pour allonger un peu la durée de vie du titre et lui donner un peu plus d’intérêt.

A chaque niveau, vous devrez accumuler toujours plus de points et tenter de battre vos amis du Xbox Live.

3 – Intérêt :

Screamride sort un peu des sentiers battus par tous ces FPS et ces open-worlds vendus à toutes les sauces et se révèle plutôt intéressant de prime abord. On soulignera donc l’originalité du concept mais malheureusement, au terme de quelques heures de jeu (une dizaine pour ma part), le titre se révèle très répétitif et perd un peu de son intérêt, dommage qu’il ne confirme pas la bonne impression de la Paris Games Week.

Les graphismes sont corrects, pas exceptionnels mais pas moches non plus, il était vendu autour de 30€ lors de sa sortie. Si vous le croisez au rayon des occasions, vous pouvez en faire l’acquisition pour quelques euros histoire de faire passer un long week end pluvieux cet hiver.

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Vendredi dernier, j’ai eu l’honneur d’être invité dans les locaux de Microsoft pour tâter la toute dernière mouture de leur licence de simulation automobile : Forza Motorsport 6 !

 Forza 6

Comme vous pouvez le constater, le lieux était au top pour nous accueillir dans les meilleures conditions pour tester ce nouvel opus.

Dès le menu, on reconnait tout de suite la touche Forza. Propre, épuré avec de grosses cylindrées en arrière plan. Les graphismes sont magnifiques et l’éditeur nous annonce des courses en 1080p à 60fps ! Tous les ingrédients sont là ! La conduite est encore mieux gérée que sur Forza Motorsport 5, procurant ainsi de meilleures sensations lors de la conduite à la manette.

Forza 6

La progression reste la même, il faut participer à des championnats pour déverrouiller toujours plus de courses et accumuler des crédits nécessaires à l’achat de nouveaux bolides. Car des crédits, il vous en faudra, Microsoft a d’ors et déjà annoncé qu’il y aura pas moins de 460 voitures disponibles à l’achat !

Pour user les pneus de tous ces bolides, vous aurez à votre disposition pas moins de 26 circuits se déclinant en une centaine de tracés, de quoi passer de longues heures à avaler l’asphalte une manette à la main. Un petite erreur de pilotage ? Le mode rewind est toujours bien présent comme sur Forza Horizon 2.

Forza 6

Les 2 grosses nouveautés, le mode nuit et le mode pluie, je les ai testé en long et en large et je suis réellement emballé par le résultat.

Le mode nuit est un vrai mode nuit et pas un mode crépuscule comme on a l’habitude de voir dans les jeux de voitures. Là, c’est comme dans la vraie vie, en dehors de ce que vos phares éclairent, vous ne voyez rien ou presque. Pour la conduite, cela devient tout de suite plus compliqué et vous devrez donc rouler peut être un peu moins vite si vous ne voulez pas mettre votre voiture en miette…

Forza 6 Mode Pluie

Le mode pluie est saisissant de réalisme. Les gouttes sont de pluie sur le pare brise et la carrosserie sont du plus bel effet mais ce n’est pas le meilleur. Le meilleur, c’est la maniabilité de votre voiture. Sur la route mouillée, vous allez déraper, la distance de freinage est rallongée et surtout, vous perdrez totalement le contrôle de votre véhicule si vous roulez sur une flaque. Comme dans la vraie vie, une fois de plus.

http://www.youtube.com/watch?v=0CXqEHMgiFg

Vous l’aurez compris, bien que je ne sois pas un grand fan de simulation automobile, je dois avouer que j’ai été très emballé par cette petite démo manette en main et cerise sur le gâteau, vous pouvez dès maintenant télécharger la démo sur le Xbox Live : Télécharger la démo sur le Xbox Live.

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A quelques mois de la sortie de Fallout 4, leur prochain jeu AAA, Bethesda a fait descendre les néophytes et redescendre les fans de la licence dans l’abri pour leur mettre l’eau à la bouche avant l’arrivée du messie post-apocalyptique. Pari réussi ?

1 – Fallout Shelter

Fallout Shelter est disponible depuis quelques semaines et rencontre déjà un énorme succès auprès des fans de la licence mais également de ceux qui la découvrent tout juste.

Fallout Shelter

Le principe est simple : vous devez gérer un abri anti-atomique à l’image de ceux présents dans l’univers du jeu. Comme dans tout bon jeu de gestion sur mobile, vous devrez veiller au bien être et à la sécurité de votre petit peuple en gardant un oeil vigilant sur l’état et la production de vos ressources mais également sur les différentes menaces extérieures qui vous guettent…

2 – Graphismes et Interface

Les graphismes sont soignés et orientés cartoons. Rien à dire de ce côté là, si vous avez un bel écran comme celui du Galaxy S6 Edge par exemple, c’est un vrai régal.

Fallout Shelter : l'abri

L’affichage général du jeu est semblable à celui que l’ont rencontre dans beaucoup de jeux de gestion de type « immeuble » à la différence prêt qu’ici, cela se passe sous terre ! L’affichage des fenêtres d’information et statistiques rappelle parfaitement l’interface du Pip-Boy, le célèbre assistant greffé au poignet du héros dans les jeux Fallout avec la même couleur dominante : le vert pétant !

L’accès aux différentes fonctionnalités est assez intuitif et permet de rapidement prendre le jeu en main.

3 – Gameplay

L’univers de Fallout Shelter est organisé verticalement avec une vue en coupe de votre abri. Vous gardez ainsi un oeil sur l’ensemble de vos salles avec la possibilité de zoomer sur chacune d’entre elle pour afficher les détails ou les bulles de dialogues des personnages qui les habitent.

Vous devrez donc construire des salles diverses et variées pour subvenir aux besoins de vos habitants à savoir la nourriture, l’eau potable et l’électricité. Les salles à construire sont au nombre de 20 différentes à déverrouiller en augmentant la population de votre abri.

Fallout Shelter : De nombreuses constructions

Chaque pièce coûte des caps (la monnaie du jeu) et devra être occupée par des habitants dont la caractéristique principale correspondra à celle requise par la salle en question. Ces caractéristiques sont au nombre de 7 et compose le fameux S.P.E.C.I.A.L. (Strenght / Perception / Endurance / Charisma / Intelligence / Agility / Luck) qui est propre à chaque personnage.

Fallout Shelter : le S.P.E.C.I.A.L.

Certaines salles spécifiques permettent avec de la patience d’augmenter ces caractéristiques. L’équipement que vous trouverez dans le jeu vous permettra également de booster vos personnages. Cet équipement peut être trouvé de plusieurs façons :

Soit par les habitants de l’abri que vous enverrez en exploration à la surface sans garantie qu’ils reviennent en un seul morceau :

Fallout Shelter : l'exploration

Soit par les personnages extérieurs qui viendront rejoindre vos rangs, soit dans des caisses bonus que vous pourrez obtenir via la boutique en argent réel, soit en récompense des quêtes que vous aurez à remplir :

Fallout Shelter : le système de quêtes

Mais avoir un abri prospère vous mettra également à la merci des pillards qui tenteront de vous attaquer, mais vous pourrez aussi subir des invasions de radcafards ou encore des incendies que seuls vos résidents pourront combattre ! Un incident non maitrisé peut rapidement vous mener à la catastrophe donc soyez vigilant !

4 – Conclusion

Fallout Shelter est très très très addictif, j’ai tout de suite accroché au jeu et ramassé toujours plus de caps est pratiquement devenu une obsession (derrière la nécessité de m’abreuver de Nuka-Cola bien évidemment). On retrouve bien l’ambiance de la propagande du jeu et cela m’a rappelé pas mal de souvenirs de mes parties sur Fallout 3. L’obtention des ressources est assez équilibrée et vous pourrez vous permettre quelques erreurs sans pour autant perdre votre partie mais attention, le tir devra être rapidement rectifié pour ne pas courir à la catastrophe !

Vous n’avez pas de réseau ? Aucun problème, le jeu n’en a pas besoin en permanence. La grande force du jeu est qu’il est gratuit et disponible sur iOS et Android, mais malheureusement rien de prévu sur Windows Phone… Si vous ne l’avez pas encore installé sur votre smartphone ou votre tablette, je ne peux que vous conseiller de le faire et si vous gérez déjà votre abri comme un as, je vous souhaite bon courage pour les semaines restant à attendre Fallout 4 !

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J’ai reçu il y a quelques semaines un code pour pouvoir tester le dernier né du studio Subterranean Games : War for the Overworld. Après y avoir joué pendant plusieurs heures, voici mon verdict et il est plutôt bon !

War for the Overworld qu’est ce que c’est ?

War for the Overworld est un jeu indépendant de stratégie développé par le studio Subterranean Games suite à une campagne Kickstarter fructueuse (210.000£ récoltées sur les 150.000£ demandées !) et fonctionne grosso modo sur le même principe que Dungeon Keeper.

Vous êtes un seigneur de l’ombre, un Underlord exilé dans l’Ether depuis bien longtemps. Mais vous aspirez a reprendre possession de votre royaume, l’Underworld, et de faire face à nouveau à un ennemi qui s’est enhardit en votre absence : l’Overworld. Pour ce faire, vous devrez creuser les profondeurs de l’Underworld pour y façonner votre donjon, aménageant des salles pour recruter de nouvelles troupes, les entraîner et partir combattre l’armée ennemie.

Et les possibilités sont conséquentes puisque vous aurez à votre dispositions de nombreuses salles, des sorts, des potions ou encore des bâtiments défensifs. 

Gameplay et fonctionnalités

Au niveau du gameplay, War for the Overworld se comporte comme un jeu de stratégie en temps réel dans lequel votre seul et unique but est de protéger le coeur de votre donjon et taper sur les ennemis. Vous creusez bloc à bloc votre donjon et plus vous avancerez sur la carte, plus vos sbires dédiés à la construction annexeront les nouvelles zones que vous aurez dégagées sur lesquelles vous pourrez alors implanter les salles destinées à l’entrainement et au bien être de vos troupes. Oui, j’ai bien dis « bien être » car des troupes mal dans leur peau seront moins efficaces que des troupes partant le coeur léger à la bataille et les développeurs ont pensé à tout ! Vous aurez à votre disposition des tavernes, élevages porcins et autres salles de repos pour pourvoir aux besoins de vos sujets. Chaque type de salle est de taille et forme différente, il vous faudra donc bien les connaitre pour optimiser l’implantation de votre donjon en fonction du décors qui peut générer de l’eau, de la lave ou encore des roches indestructibles. Les troupes que vous recruterez dépendront des salles que vous aurez installé et le nombre de recrues de la surface des salles correspondantes.

War for the Overworld : le coeur du donjon

Un arbre de compétences est également de la partie, débloquant des sorts, des potions ou des salles au fur et à mesure de votre progression. Vous obtiendrez ainsi des compétences qui vous permettront de prendre l’avantage sur votre adversaire ou d’augmenter les défenses de votre donjon pour résister à l’envahisseur. Des bâtiments défensifs sont également à votre disposition pour repousser les troupes ennemies.

Pour construire votre donjon, vous devrez accumuler de l’or en creusant la terre ou en exploitant les mines d’or qui seront parfois présentes sur la carte. Les sorts à votre disposition nécessitent du mana pour être lancé et votre jauge n’est pas infinie mais se rempli petit à petit avec le temps, ce processus pouvant être accéléré grâce aux fontaines de mana dont vous pourrez prendre le contrôle.

Vous aurez le choix entre plusieurs modes de jeu :

– une campagne

– un mode survie où il faut résister fasse à des vagues d’ennemis

– un mode escarmouche

– un mode multijoueur 2 joueurs (mode 4 joueurs en préparation)

– un mode sandbox pour vous entraîner à développer votre donjon

War for the Overworld : l'écran d'accueil

Au niveau des bastons contre les ennemis, l’IA n’est pas la plus futée qui soit… En effet, pour que vos sbires combattent vous devrez en permanence gérer des bannières de combat pour les envoyer à la bataille. Les troupes fatiguées resteront jusqu’à la mort près de la bannière si vous oubliez de la retirer donc attention à la gestion des combats qui peuvent vite tourner en votre défaveur.

Son et lumière

Les graphismes sont assez beaux, l’ambiance sombre de l’Underworld est contrebalancé par l’éclairage des différentes salles installées permettant ainsi de bien délimiter l’espace occupé par votre donjon. Le jeu d’ombres et de lumières contribue énormément à l’ambiance si particulière du jeu, sombre et démoniaque avec un soupçon de folie, me rappelant ainsi beaucoup l’univers déjanté de Dungeon Keeper. Les graphismes sont plutôt détaillés et les textures soignées, ce qui font de War for the Overworld un jeu plaisant à regarder.

War for the Overworld : des jeux d'ombres et de lumières assez jolis

L’ambiance sonore est également au rendez vous. Malgré un jeu totalement en anglais aussi bien pour les voix que pour l’interface, cela ne pose pas vraiment de soucis pour l’immersion. La voix gutturale de votre aide de camp (voix off) renforce le côté démoniaque du jeu et j’aime beaucoup son ton parfois un peu sarcastique.

Sur ma configuration matérielle (i7 / 16Go / GTX760) le jeu tourne en 2580*1080 toutes options à fond sans aucune saccade, je pense donc qu’en jouant sur le niveau de détails et la qualité des textures, War for the Overworld devrait tourner sans aucun problème sur la plupart des configurations aussi modestes soient elles.

Conlusion

Proposé au tarif de 28€ sur Steam, War for the Overworld vous plongera dans une ambiance très proche de celle de Dungeon Keeper. Ses graphismes soignés, la durée de sa campagne (une dizaine d’heures) et les mises à jours régulières apportant du contenu supplémentaire font de War for the Overworld un jeu ayant un très bon rapport qualité prix. Si vous aimez les jeux de gestion / stratégie, je ne peux que vous encourager à vous le procurer.

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Je vous en avais parlé lors de mon passage à la Paris Games Week 2014 et je l’annonçais déjà comme l’un de mes gros coups de coeur, je vous parle bien évidemment de Ori And The Blind Forest. Le jeu a été développé par le studio indépendant Moon pour le compte de Microsoft. A ce titre, le jeu n’est donc disponible que sur PC, Xbox One et arrivera un peu plus tard dans l’année sur Xbox 360.

A l’E3 2014, il a raflé un nombre impressionnant de récompenses :

Ori And The Blind Forest : un jeu aux multiples récompenses

Mais au final tient il ses promesses ?

Ori And The Blind Forest

Un histoire prenante et pleine d’émotions

Ori And The Blind Forest démarre avec l’arrivée d’Ori, une créature ressemblant à un lapin croisé avec un elfe que l’on suppose d’origine sylvestre puisque qu’il touche l’herbe du plancher des vaches sous la forme d’une feuille. Il est tout de suite recueilli par une créature ressemblant étrangement à Totoro de l’univers d’Hayao Miyazaki. Cette créature va s’occuper de Ori comme si ce dernier était son enfant jusqu’à ce qu’un jour l’Arbre des Esprits, une sorte de divinité que l’on pourrait assimiler à Yggdrasil dans la mythologie nordique, perde sa lumière, volée par Kuro un rapace redoutable. La forêt commence alors à dépérir et la créature qui s’était si bien occupée d’Ori s’éteint, laissant ce dernier orphelin.

Ori And The Blind Forest : une histoire riche en émotions

Ori va alors errer jusqu’à rencontrer Seyn, une lueur qui va le guider dans une quête destinée à raviver les 3 éléments, l’eau, l’air et le feu, afin de rendre à l’Arbre des Esprits et à la forêt leur éclat d’antan…

Dès le début du jeu, on est happé par cette relation père-fils entre Ori et son bienfaiteur mais rapidement, on ressent une immense tristesse lorsque celui-ci s’éteint. Les moments d’émotions sont nombreux au fur et à mesure qu’Ori grandit et avance dans sa quête de la lumière de l’Arbre des Esprits. On s’attachera immédiatement à au héros et rapidement aux différents personnages rencontrés si bien qu’une fois l’Histoire du jeu achevée on ne peut s’empêcher de regarder le générique défiler avec un petit serrement à la gorge. Que du bonheur !

Le trailer du jeu :

Une direction artistique magnifique

Dès les premières secondes du jeu, on s’aperçoit tout de suite que la direction artistique a été très réfléchi et pensée. Les décors, variés mais toujours très travaillés et soignés, m’ont fait penser aux films d’Hayao Miyazaki et contribuent énormément à l’atmosphère enchanteur du jeu. J’aime énormément ce style graphique, par conséquent je ne pouvais qu’être conquis par les graphismes.

Ori And The Blind Forest : une direction artistique magnifique

Que ce soit le décors avec lequel on interagit, les paysages de fond, les différentes zones du jeu ou encore les protagonistes, amis ou ennemis, tout sans exception a été travaillé, soigné, et contribue largement à l’immersion totale du joueur dans Ori And The Blind Forest.

La bande sonore est également une part important dans le succès d’un jeu et là encore, c’est un sans faute. Les musiques sont entêtantes et vous resteront en tête pendant un petit moment, en voici d’ailleurs un petit extrait :

Bref, sur le plan de la réalisation, graphique et sonore, c’est de mon point de vue un sans faute.

Un gameplay classique

Le jeu démarre de façon assez particulière. Pour planter le décors, Moon Studios a décidé de passer par une cinématique interactive et d’intercaler cinématiques et contrôle par le joueur sans aucun chargement ni aucune transition explicite. L’immersion est totale car il n’y a aucun temps mort, juste du jeu.

Une fois cette introduction terminée et la quête d’Ori pour sauver l’Arbre des Esprits lancée, on se retrouve face à un jeu de plateforme assez classique. Les différentes capacités du héros se débloqueront au fur et à mesure de son avancée dans l’aventure :

Ori And The Blind Forest : les compétences et statistiques

Pour débloquer ces différentes capacités comme le double saut ou l’explosion d’énergie, il vous faudra entrer en communion avec des arbres disséminés dans les différents niveaux. Vous pourrez également débloquer diverses améliorations de votre personnage, vous devrez accumuler de l’expérience que vous récolterez soit en tuant vos ennemis, soit en ramassant des globes de lumière afin d’acquérir des points de compétence. Pour pourrez augmenter votre jauge de vie et celle d’énergie en récoltant les globes correspondant, les 12 globes de vie et 15 globes d’énergie étant dissimulés dans les divers niveaux du jeu.

Bien que j’ai annoncé que l’on retrouvait un gameplay classique, je dois tout de suite vous avertir : classique ne rime pas avec facile ! En effet, si avec un jeu comme Rayman le contrôle du personnage et ses mouvements sont accessibles même à des joueurs de type casual, avec Ori And The Blind Forest, il en est tout autrement. Au départ, vous pourrez vous permettre d’avoir un temps de réaction assez long ou des mouvements approximatifs pour évoluer dans les niveaux. En revanche, plus vous avancerez dans l’histoire et plus il faudra que vous ayez le bon timing. Sauter au bon moment, enchainer les capacités dans un certain ordre… Si vous voulez survivre, vous devrez être précis car en cas d’erreur, le jeu se révèle assez punitif. Sur ce point d’ailleurs, il m’est arrivé d’être assez irrité de devoir recommencer un bon nombre de fois (parfois jusqu’à une vingtaine ^^’) certain passage, faisant ainsi grimper mon compteur de mort à plus de 350 a la fin de ma partie (dire qu’un des succès demande de terminer le jeu avec… 0 morts !).

Ori And The Blind Forest

Un rapport qualité prix imbattable

Alors que le mois dernier The Order 1886 faisait parler de lui quant à la durée de vie et surtout le temps de jeu réel comparé au prix de vente, Ori And The Blind Forest en est un peu l’exact contraire. Bien qu’un succès est octroyé à ceux qui finissent le jeu en moins de 3h, il faut savoir que si vous lisez tous les dialogues, explorez toute la maps, récoltez la totalité des globes de vie, d’énergie ou d’expérience, le jeu a une durée de vie plutôt conséquente. Pour ma part, le jeu m’aura tenu plus de 11h en haleine ce qui de nos jours est plutôt pas mal du tout !

Et le prix me direz vous ? 19.99€ et c’est là l’un des points forts du jeu ! Avec une telle direction artistique, un scénario bien ficelé et un gameplay classique mais demandant une certaine habileté, The Ori And The Blind Forest mérite largement l’accueil qui lui a été fait et je ne peux que vous recommander de vous ruer sur ce titre qui vous fera vivre une expérience riche en émotions !

Ce test a été réalisé à partir d’une version commerciale du jeu.

Sponsornot : Zéro collaboration

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On ne présente plus Telltale Games, spécialisé dans l’adaptation de franchises connues telles que The Walking Dead ou Game of Thrones sous forme de jeux vidéo par épisodes. JV le Mag leur a d’ailleurs consacré un dossier entier dans le numéro 15 dont je vous conseille fortement la lecture d’ailleurs (ainsi que de prendre un abonnement au magazine) !

JV Le Mag 15 Telltale Games

Aujourd’hui, je vous propose donc le test d’une des dernières créations Telltale Games : Tales from the Borderlands.

Tales from the Borderlands est directement tiré de l’univers de Borderlands, un jeu vidéo créé en 2009 par Gearbox software et qui a connu depuis 2 suites à succès : Borderlands 2 et Borderlands : The Pre-Sequel. Tout comme avec Retour vers le futur, Jurassic Park ou plus récemment The Walking Deads, Telltale Games nous sert une fois de plus non pas un jeu vidéo par épisode tiré d’une oeuvre cinématographique mais une toute nouvelle aventure, basée sur le monde et les personnages de la franchise vidéo-ludique Borderlands. Vu le succès rencontré par la franchise, l’enjeu est élevé pour le studio. Défi relevé ?

Tales from the Borderlands : timeline

Tales from the Borderlands se déroule après les événements de Borderlands 2 (et donc par extension après ceux de Borderlands et de Borderlands The Pre-Sequel). Vous incarnez Rhys, un employé cyborg de la firme Hyperion (vous savez, ceux qui ont fabriqué une partie de l’arsenal disponible dans les autres opus) dont le rêve est de devenir le nouveau Beau Jack. Mais vous incarnerez aussi Fiona, une escroc de Pandore qui rêve de l’arnaque de sa vie. Rhys descend sur Pandore avec son acolyte, Vaughn, pour acheter une clé de l’arche au nez et à la barbe de leur nouveau patron : Vasquez. Pour l’acquérir, ils rencontrent August, un personnage un peu louche de la planète Pandore qui détient une clé de l’arche mais tout ne se passe pas comme prévu… Les deux héros, Rhys et Fiona, seront bientôt lancés à la poursuite de la mallette d’argent, tous deux convaincus qu’elle leur revient de droit. Malheureusement, la récupérer ne va pas se révéler être l’opération la plus facile…

 Tales from the Borderlands : August, Vasquez, Fiona, Sasha, Rhys, Vaughn

Dès les premières minutes du jeu, on reconnait tout de suite la direction artistique en cel shading façon bande dessinée chère à la franchise Borderlands. Les graphismes sont assez soignés bien que parfois perfectibles et on est tout de suite replongé dans le monde de Pandora. Peut être à déplorer, la maniabilité de certaines phases d’exploration n’est pas toujours au rendez vous mais elles sont si peu nombreuses que l’on s’en accommodera (mais c’est la dernière fois hein !).

L’intrigue démarre avec Rhys dont nous avons le contrôle des décisions qui vont planter le décors de l’intrigue. Les choix s’enchainent à un bon rythme, ni trop présents ni trop peu, et à chaque demande d’action, 4 choix différents s’offrent à nous sous forme de QTE. Chacune de vos décisions modifiera la perception que les autres ont de vous alors prenez garde de ne pas vous mettre tous le monde à dos ! L’histoire est donc très bien rythmée et cela s’enchaine parfois assez vite lors des combats où il faudra appuyer rapidement sur la bonne touche du pad au risque de se voir renvoyé au dernier checkpoint ! De temps à autres, vous pourrez explorer certaines petites zones grâce à l’oeil bionique de Rhys et bien que ces explorations n’ont pas vraiment d’utilité ni d’intérêt et auraient même tendance à couper un peu le rythme du jeu, il faut admettre qu’elles permettent d’en savoir un peu plus sur l’environnement qui nous entoure et le monde de Pandora.

Tales from the Borderlands : le choix de la tactique du Loaderbot

Vous pourrez également contrôler Fiona en alternance avec Rhys mais ce ne sera pas vous qui déciderez quand contrôler l’un ou l’autre des personnages. En effet, c’est le jeu qui fera la transition entre chaque personnage en modifiant l’interface de QTE, plutôt Steampunk futuriste avec Rhys et Far West pour Fiona. Les compagnons respectifs de chacun des deux protagonistes seront présents au départ mais beaucoup trop peu exploités par la suite. Dommage, le jeu aurait gagné en épaisseur. Les personnages rencontrés tels que Vasquez ou bien August sont tous haut en couleurs et totalement dans l’esprit déjanté de l’univers Borderlands.

Avec sa durée de vie d’environ 1h30 (j’ai bien pris mon temps), ce premier épisode avait comme un goût de trop peu et j’attends la suite avec impatience tout en espérant qu’elle sera cette fois ci au moins sous titrée en français, la version actuellement disponible étant en VOST Anglaise. L’épisode 1 est actuellement disponible sur Xbox 360, PS3, Xbox One, PS4 et PC, ainsi que sur iOS et Android, les 4 autres sont à paraitre.

Ce test a été réalisé a partir d’une version commerciale.

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Développé par Dynamighty, CounterSpy est un jeu d’action/espionnage disponible sur PS4, PS3 et PSVita (cross-buy), mais aussi sur iOS et Android.

CounterSpy : un jeu d'espionnage et d'infiltration

Scénario

L’action de CounterSpy prend place pendant la Guerre Froide, alors que Socialistes et Impérialistes se livrent à une course à l’armement dans le seul but est d’envoyer une bombe nucléaire sur la Lune, vous, espion membre de l’agence secrète C.O.U.N.T.E.R., devez tout mettre en oeuvre pour les empêcher d’arriver à leurs fins.

Votre mission sera donc de collecter des fragments de plans qui une fois assemblés dévoileront une partie du missile nucléaire destiné à détruire la Lune. Vous découvrirez également pendant vos explorations des fragments de plans d’armes qui déverrouilleront petit à petit un arsenal que vous pourrez alors acheter pour mieux vous équiper.

L’ambiance Guerre Froide est parfaitement retranscrite avec les affiches de propagande, les spots « publicitaires » et l’ambiance Est vs Ouest, on se croirait dans un James Bond comme Dr. No ou Bons Baisers de Russie !

CounterSpy : la propagande est partout ! 

 

Gameplay

Pour CounterSpy, l’éditeur a pris le parti de faire un jeu de plateforme à défilement horizontal. Vous pourrez avancer et reculer dans les niveaux pour les explorer dans les moindres détails, à la recherche des précieux plans ou objets qui vous rapporteront de l’argent.

Les niveaux sont assez vastes, truffés de passages cachés et vous aurez bien souvent plusieurs chemins possibles pour atteindre le bouton validant le niveau. Malheureusement, les niveaux se suivent et finissent par se ressembler malgré le fait qu’ils soient générés en procédural, donnant ainsi un aspect un peu répétitif au jeu. L’IA elle aussi souffre d’un réel manque d’originalité puisque les ennemis réagiront quasiment tous et tout le temps de la même manière. Dommage…

Le maitre mot dans CounterSpy est la discrétion. En effet, votre personnage n’encaisse pas bien les balles, il ne faudra donc pas compter vous la jouer Rambo ou John McClane, cela ne fonctionnera jamais ! De plus, en attaquant les ennemis de front, vous risquez que ces derniers déclenchent une alerte, augmentant ainsi le niveau de vigilance qui s’échelonne de 5 à 1, 1 étant le plus élevé. Si jamais vous atteignez le plus haut niveau d’alerte, la superpuissance concernée déclenchera une guerre nucléaire et signera la fin de votre aventure.

CounterSpy : la tension est à son paroxysme

Les munitions ne sont pas illimitées, vous serez donc contraint d’utiliser votre arsenal avec parcimonie au risque de vous retrouver à vous battre à main nue. Certes, vous pourrez trouver de temps en temps une caisse de munitions mais votre moyen le plus sûr pour refaire votre stock sera sans aucun doute l’achat entre 2 missions grâce à l’argent récolté dans les niveaux précédents. Il vous faudra alors choisir entre des bonus, des munitions, des nouvelles armes ou bien les 3 à la fois en fonction du budget donc vous disposerez, vous contraignant ainsi à explorer chaque niveau dans ses moindres détails pour en accumuler un maximum.

 

Maniabilité

CounterSpy est plutôt maniable, le système de visée ou de combat bien pensé. Parfois, il arrive que la visée soit un peu imprécise mais cela reste minime. Enchainer les ennemis dans les différents niveaux à coups de headhost ou d’uppercuts est assez facile et permet de progresser rapidement dans les complexes ultra secrets.

Dans l’ensemble, le jeu est agréable à manipuler et je n’ai pas eu le sentiment que mon personnage ne faisait pas ce que je lui demandais. Le tactile est quant à lui un peu trop sous exploité mais d’un autre coté je ne vois pas vraiment comment les développeurs auraient pu le rendre plus présent.

 

Graphismes

Les graphismes de CounterSpy sont un mix de bande dessinée, de cartoons, d’affiches et de spots télévisuels de propagande des années 60. Ce mélange donne un rendu esthétique très réussi à mon goût, renforcé par une palette de couleurs bien particulières composée de teintes plutôt pastelles. Le design a été volontairement épuré pour donner des décors et des personnages avec des arrêtes très prononcées et dénués de milliers de détails.

CounterSpy : Prenez vos ennemis par derrière...

Bref vous l’aurez compris, si CounterSpy brille par son scénario, son ambiance, ses graphismes et sa bande son, il pèche en revanche sur la répétitivité qui viendra s’installer sur le dernier quart de l’aventure. Un point noir qui, si il avait été gommé, aurait pu faire monter le jeu encore d’un cran en terme de qualité.

Proposé au tarif de 12.99€ sur le Playstation Store (version Cross-buy PS4, PS3, PSVita), le jeu vous fera tout de même passer entre 4 et 6h sympathiques si vous n’êtes pas un aficionado du Platine.

Sponsornot : Zéro collaboration

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