Avec plus de 272000 entrées, cette édition 2014 de la Paris Games Week est une réussite sur le plan de la fréquentation. Comme tous les ans, j’ai arpenté les 50000 m² du salon et voici mes impressions…

PGW : le stand Orange est complet

 

1 – Soirée Presse :

J’ai eu la chance d’être accrédité par Orange à partir de 19h pour la pré-ouverture de l’événement. Cette soirée, réservée à la Presse, aux blogueurs et YouTubeurs nous permet de tester un maximum de jeux en réduisant les temps d’attente. Hélàs, dans la réalité nous sommes loin du compte… Quand je suis entré dans le Pavillon 3 du Parc des Expositions de la porte de Versailles à 19h tapante, il y avait déjà beaucoup de monde. Certes, beaucoup moins qu’un samedi ou un dimanche, mais pour une soirée presse, cela faisait beaucoup. Deuxième effet kiss cool : la privatisation de certains stands. Oui vous avez bien lu, des stands comme Playstation ou Ubisoft étaient entièrement privatisés ! Quel est l’intérêt de privatiser des stands lorsque c’est déjà une soirée « privée » ? Aucun.

Par conséquent, je ne vous parlerais pas des jeux Ubisoft (Assassin’s Creed Unity / Far Cry 4) ni des jeux Playstation (Bloodborne ou The Order 1886 pour ne citer qu’eux) car je n’ai pas pu mettre les yeux dessus. Certains me diront « tu aurais pu faire les 3h de queue pour chaque jeu le vendredi si tu avais vraiment eu envie de les tester » mais mes soucis de santé actuels contre indiquent fortement la station debout à ne rien faire donc j’ai passé mon tour.

J’ai par contre pu tester Lara Croft et le temple d’Osiris avec Deloriand et un joueur inconnu avec qui nous avons bien sympathisé (un vieux de 40 ans, si tu lis ces lignes l’ami, on a passé un bon moment !). Le jeu est très sympa et la coopération est strictement obligatoire, les graphismes sont plutôt agréables et je suivrais le jeu avec intérêt !

Autre jeu sur lequel j’ai pu mettre la main : Evolve. Basé sur le principe de Left4Dead avec 4 joueurs ayant chacun une classe différente et 1 autre qui incarne le monstre à traquer et à tuer, Evolve s’annonce comme une petite bombe sur PC et consoles. C’est rythmé, très joli (enfin si je juge la puissance du PC qui faisait tourner le jeu à la PGW à la température de l’air qu’il me soufflait au visage, je pense qu’il s’agissait de super calculateurs de la NASA…) et chaque classe est extrêmement importante… Nous l’avons malheureusement appris à nos dépends lorsque notre Medic nous a lâché sans prévenir, surement pour aller faire une photo avec Cyprien… Bref, je l’ai trouvé vraiment excellent et dans le même esprit que Left4Dead donc forcément… J’achète !

Comme j’étais de passage sur le stand Xbox, j’en ai profité pour jeter un oeil sur le stand et j’ai posé mes mains sur Sunset Overdrive dont on parle partout. C’est fun, coloré, nerveux et c’est un très bon défouloir. Après 15min de jeu, j’étais conquis et tellement conquis que je l’ai commandé aussi sec quand je suis rentré chez moi le soir (et ma première impression est confirmée, je publierais un petit test du jeu).

Autre jeu testé, ScreamRide sort tout simplement des sentiers battus et nous propose de créer. Créer ? Oui, mais pas n’importe quoi ni n’importe comment… Le but est simple : imaginer la montagne russe la plus spectaculaire pour faire crier un maximum les passagers mais sans en perdre un seul. Inutile de vous dire que j’ai lamentablement échoué avec un train complètement vide à l’arrivée ! Il faut donc se creuser les méninges, assembler les 10 dizaines de pièces différentes ensembles pour arriver à nos fins et surtout faire attention à la vitesse et aux courbures car un passager mort est un passager qui ne crie pas !

J’ai ensuite posé mon regarde sur Ori and the Blind Forest et là… Bah je suis resté à regarder la personne qui jouait. Oui, juste à la regarder. Le jeu est vraiment très réussi visuellement et rien que ça m’a donné envie de me le procurer à la sortie. C’est beau, c’est magnifique et on en redemanderait encore. Quand la personne a enfin lâché le pad je me suis rué dessus pour tester ce petit bijou et o rage o désespoir… Le mec a lâché le pad parce que le jeu était planté… Snif !

PGW : Ori and the Blind Forest

Voila en gros les jeux que j’ai testé lors de la soirée presse, Far Cry 4 et Assassin’s Creed Unity étaient malheureusement inaccessibles tout comme Bloodborne et The Order 1886. Dead Island 2 je ne l’ai pas testé volontairement car j’ai tellement aimé le premier que je ne veux pas apercevoir quoi que ce soit du deuxième tant qu’il ne saura pas sorti ! Quant aux autres, Lords of the Fallen, Fifa 15, Forza Horizon 2, etc… je les avais déjà testé auparavant ou certains ne sont pas du tout à mon goût…

 

2 – Les stands :

Cette année, la PGW est passée de 32000 m² de surface à 50000 m² mais pour quoi ? Les allées m’ont parues plus larges que l’année d’avant car je n’ai pas eu cette sensation d’étouffement par la foule que j’avais eu les années précédentes. 

Au niveau du nombre de stands, on était cette année à 125 exposants contre un peu moins de 80 l’année dernière. Comme l’année dernière, je trouve qu’il y a encore beaucoup trop de stands vendant des goodies, il y en a même plus que l’année dernière ! Entre les tee shirts, les casquettes, les perruques, les caleçons, les mangas, les aliments japonnais, les peignoirs, les figurines, portes clés, mugs, bonnets, pin’s, peluches, etc… Je n’ai pas compté précisément mais on doit être au moins à 15 ou 20 stands de ce genre… 

Nous avons vu cette année apparaitre un espace réservé aux objets connectés et là je me suis attardé sur 2 objets en particulier.

Le premier c’est le Lima. Un petit adaptateur sur lequel on connecte un disque dur USB et qu’on raccorde à sa Livebox. Il collecte tous les fichiers du répertoire « Users » de tous les ordinateurs sur lesquels l’utilitaire est installé, il créé une base de fichiers à partir de toutes ces données et les rend accessibles depuis n’importe du moment que l’utilitaire est installé sur le périphérique utilisé. Lima agit ainsi comme un NAS « Low cost » (comptez tout de même 150$ pour acquérir Lima et le prix d’un disque dur externe) facile à mettre en oeuvre. Je suis assez intéressé pour tester ce petit boitier et voir quels seraient les avantages et inconvénients par rapport à un véritable NAS.

Le deuxième objet qui a retenu mon attention c’est le bracelet connecté Iro. Plutôt que d’afficher l’heure, les notifications, le pouls, etc… Iro prend le parti de ne fonctionner qu’avec des couleurs (Iro veut dire couleur en japonnais) qui changeront en fonction de l’intensité de votre effort. La couleur évoluera donc en fonction de l’effort produit et enregistrera ces données (les calories brûlées) grâce à l’accéléromètre intégré pour les rendre accessibles depuis un smartphone fonctionnant sous Android ou iOS (une version Windows Phone est en cours de développement, enfin un constructeur qui fait l’effort…). Commercialisé à partir de fin novembre au tarif de 49€, j’ai trouvé que le Iro était un concept intéressant et j’espère pouvoir le tester lors de sa sortie !

PGW : le bracelet connecté Iro

On pouvait retrouver aussi une foule d’objets, connectés ou non, tels que le thermostat Nest ou le Nest Protect, le gyropode Ninebot, des imprimantes 3D… L’Occulus Rift avait également un stand qui lui était dédié et qui a remporté un franc succès auprès des visiteurs.

Au niveau décors, c’est pour moi le stand de Koch Media avec Dead Island 2 qui remporte le prix du plus beau stand de cette PGW avec en bonus 3 zombies assez flippant qui erraient dans les allées à la recherche de cervelles à dévorer…

PGW : les zombies de Dead Island 2

 

 3 – Les copains :

Principale raison qui me fait venir à la Paris Games Week chaque année : les copains que j’aime revoir à chaque event. Parmi je citerais LirycSama, Deloriand, Margxtp, Asgard que je vois donc très souvent !

Puis il y a ceux que j’ai rencontré pour la première fois depuis qu’on se parle sur Twitter, comme Gohanblog, LuxBox, Ideealize, Preciouzy, etc…

Et pour terminer, il y a les nouvelles rencontres parmi qui je citerais notamment Commodus ou Marc Jalabert.

Cette année encore, sur le plan social cette PGW est une réussite !

 

4 – Les jeux :

Forcément, je garde les jeux pour la fin. La liste de jeux présentée est très longue je l’accorde. Mais parmi ces jeux, si on retire ceux qui étaient déjà sortis (Fifa 15, Destiny, Forza Horizon 2…), ceux qui sortaient dans les 15 jours suivants la fin de la Paris Games Week ou qui avaient déjà bénéficié d’une beta (Sunset Overdrive, Evolve, CoD Advanced Warfare, Far Cry 4…), la liste des jeux à venir et mais pas pour tout de suite diminuait à vue d’oeil. Une de mes grosses attentes, Quantum Break, ne m’a proposé qu’une vidéo de présentation. Maigre consolation, j’aurai aimé en avoir plus…

Comme d’habitude, les stands de l’ESWC ont affichés complet pendant tout l’événement, tout comme les stands des gros acteurs Microsoft, Playstation et Nintendo. Un hall entier était également dédié aux enfants ou jeunes joueurs qui cohabitaient avec les grandes écoles.

Les ténors (CoD, Ubisoft, PES, Xbox, Playstation) ont fait stand comble pendant 4 jours avec des files d’attentes défiant directement les lois du temps ! Complètement dingue, on pouvait presque lire dans les yeux des parents qui accompagnaient leurs enfants de 12 ans dans la file pour CoD (un jeu PEGI18) : « pitié achevez moi ».

PGW : les files d'attentes interminables

La Paris Games Week est encore une réussite du point de vue chiffres, pour ma part je reste un peu sur ma faim mais espérons que l’année prochaine un vent de nouveautés s’abattra sur le parc des expositions pour nous proposer un peu plus de jeux et moins de goodies…

Sponsornot : Zéro collaboration

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