Dans le précédent article, je vous parlais des constructeurs présents à la Paris Games Week 2016, il est temps maintenant de vous parler des jeux, car oui, il y en avait des jeux, beaucoup de jeux !

1. Sniper Elite 4 

Je suis passé sur le stand de l’éditeur Rebellion pour tâter un peu de Sniper Elite 4 pendant 15min. Les codes du 3e opus ont été conservés, on retrouve donc les mêmes mécanismes (détection des ennemis à la jumelle, gestion des battements du coeur, killcam parfois très sales…) qui sont la marque de fabrique de cette franchise. Bien qu’encore en cours de développement, le jeu est vraiment très beau, fluide et avec une bonne maniabilité. L’action ne se passe plus en Afrique mais en Italie en 1943, un changement radical de décors qui nous oblige à composer avec la végétation et les habitations.

Sniper Elite 4 à la PGW 2016

A l’issue de la démo, j’ai pu m’entretenir avec Rossie Couke, Marketing & PR Manager chez Rebellion et je lui ai posé quelques questions :

Sniper Elite 3 et 4 se déroulent tous deux pendant la Seconde Guerre Mondiale, avez vous envisagé de changer de période pour un prochain opus et de traiter une guerre plus récente (Guerre du Golfe, Guerre du Vietnam…) ?

Rossie Couke : Actuellement, nous nous concentrons à 100% sur le développement de Sniper Elite 4. Il y a énormément de travail et nous voulons que le jeu soit aussi réussi que possible. Mais nous discutons régulièrement du changement de période pour un prochain opus et cela fait l’objet de gros débats en interne. Nous serons également à l’écoute des joueurs et leur avis pèsera dans la balance lors d’un choix futur.

La démo de Sniper Elite 4 se déroule en Italie. D’autres pays seront ils à l’honneur dans le jeu ?

Rossie Couke : Non, nous avons décidé de nous focaliser sur l’Italie car c’est un pays où il s’est passé énormément de choses pendant la Seconde Guerre Mondiale, notamment en 1943 la période où se déroule l’action du jeu. Il y avait beaucoup de protagonistes comme les Alliés, les fascistes de Mussolini, les partisans, la mafia et cela nous permettait d’explorer beaucoup de pistes pour monter le scénario du jeu et le rendre vraiment intéressant. De plus, c’est un pays aux paysages variés. On y trouve de la forêt, de la montage, des grandes villes, des petits villages de pêcheurs, c’est très varié et l’Italie disposait encore de nombreux villages intacts en 1943, nous donnant ainsi une plus grande marge de manoeuvre pour le level design.

Quand avez vous débuté le développement de Sniper Elite 4 ?

Rossie Couke : Très peu de temps après la sortie de Sniper Elite 3 (NDLR : juillet 2014) car nous voulions prendre notre temps pour développer la suite et sortir un jeu le plus aboutit possible.

Rebellion est le studio qui est à l’origine du jeu Alien versus Predator sorti en 1991. J’ai d’excellent souvenirs sur ce jeu, notamment en LAN et j’aurai aimé savoir si un nouvel opus pourrait être développé par Rebellion ?

Rossie Couke : Nos studios sont encore décorés avec pleins de facehuggers, dernières traces de cette époque car la totalité de l’équipe de développeurs de ces années est partie vers d’autres horizons. Cela reste un excellent souvenir pour l’entreprise qui conserve de bonnes relations avec la Fox qui détient les droits d’exploitation de la licence. Aujourd’hui, un nouveau jeu Alien versus Predator n’est pas à l’ordre du jour pour Rebellion, mais dans le futur tout est possible.

Rossie a été très sympa, disponible et je remercie VPCom pour m’avoir permis de le rencontrer !

 

2. Killing Floor 2

Vous connaissez la série vidéoludique Left 4 Dead ? Et bien c’est quasiment la même chose. Vous êtes 6 joueurs et vous devez vous défendre contre une horde de monstres plus ou moins méchants.

 Killing Floor 2 à la PGW 2016

Nous avons pu tester un niveau complet avec 5 parfaits inconnus et franchement, si tout le monde n’a pas compris le fonctionnement des rounds et surtout du ravitaillement, cela peut vite devenir problématique avec des joueurs qui courent dans tous les sens avec une armée de monstres au cul ! Le jeu sort le 18 novembre et je publierais un test dessus soyez en sûrs !

 

3. Dragon Quest Builders

Mon coup de coeur du salon, Dragon Quest Builders est toujours développé par Square Enix et casse un peu les codes de ses prédécesseurs. On se retrouve dans un univers vraiment sympathique avec un système de jeu un peu à la Minecraft mais complètement scénarisé avec des PNJ qui nous donneront des quêtes à remplir car vous êtes un batisseur légendaire qui doit reconstruire une ville ancestrale et triompher du méchant qui controle le monde. Pour ce faire, il vous faudra casser l’environnement qui vous entoure pour récupérer des matérieu et pouvoir créer d’autres objets, des armes, de la nourriture…

 Dragon Quest Builders Square Enix PSVita PS4

Les graphismes sont plutôt jolis et les 15 petites minutes que j’ai pu passer dessus m’ont donné envie d’en voir plus, beaucoup plus et cela tombe bien, car il est disponible sur Playstation 4 et sur PS Vita ! J’ai donc acheté le jeu en dématérialisé sur la console portable et depuis, j’en suis bien à une bonne vingtaine d’heures de jeu… Le test sera prochainement disponible dans les colonnes du blog !

 

4. Elder Scrolls Legends

Petit jeu qui se fait assez discret jusqu’à présent du coté de chez Bethesda, Elder Scrolls Legends est un jeu à mi-chemin entre Hearthstone et Magic. La première impression est l’univers puisque le studio a conservé les codes graphiques de The Elder Scrolls et les a intégrés à l’interface de son jeu, gardant ainsi une certaine cohérence avec l’ensemble de son univers. 

 http://www.youtube.com/watch?v=w9TA8KDHr98

L’interface de base est un poil plus fouillie que celle proposée par Hearthstone ou bien Magic Duels, mais je suis du genre a préféré les interfaces plus sobres et épurées. Différents modes de jeu sont disponibles, en ligne, hors ligne, seul contre l’IA ou en multijoueur, il y en a pour tous les goûts et toutes les situations. Un mode arène (payant) est également disponible comme sur Hearthstone.

Les decks sont composés de 50 cartes avec maximum 3 exemplaires de chaque carte. Les cartes sont réparties selon 5 caractéristiques : Force, Intelligence, Endurance, Agilité, Volonté. 10 classes de personnages (celles que l’on retrouve dans les jeux comme Skyrim ou Morrowind) se répartissent les 5 caractéristiques en en prenant chacune 2 :

  Agilité Endurance Force Intelligence Volonté
Agilité   Scout Archer Assassin Moine
Endurance     Guerrier Sorcier Mage-lame
Force       Mage de bataille Croisé
Intelligence         Mage
Volonté          

Cette répartition permet de définir la « couleur » de votre deck et par conséquent la dominante des effets qui le composeront. Les sorts basés sur l’intelligence par exemple auront souvent des Atronachs de feu ou de givre dans leur liste, les decks basés sur l’endurance auront plutôt des créatures costaudes pour taper fort sur l’ennemi et il n’y a pas de limite au nombre de coulejurs, si vous voulez un monocolore ou un 5 couleurs, libre à vous ! Vous pouvez créer votre deck automatiquement ou totalement manuellement ou bien utiliser l’un de ceux qui vous sont proposés. Pour enrichir votre collection, vous pourrez soit être patient et engranger des crédits virtuels en jouant, soit mettre la main au portefeuille.

 The Elder Scrolls Legends

Le champ de battaile se divise en 4 zones, 2 pour vous, 2 pour votre adversaire, sachant que lorsque vous invoquez une carte, il faudra choisir entre l’une ou l’autre de vos 2 zones, la carte pouvant ensuite être basculée de l’une à l’autre. L’attaque se fera toujours sur la zone en face de celle de la carte, jamais en diagonale.

La mécanique de jeu est un peu particulière et il faut quelques parties pour apréhender le système de champ de bataille séparé mais je pense qu’avec un peu d’expérience le jeu peut se révèler très stratégique !

Le jeu est d’ors et déjà disponible en version beta sur le launcher Bethesda.

 

5. Ceux que je regrette de n’avoir pas testés

Clairement, les 3 jeux que je regrette de ne pas avoir pu tester sont Dishonored 2, Deadrising 4 et Ghost Recon Wildlands. Pour ce dernier, j’ai clairement esquivé le temps en file d’attente et ce tout a fait volontairement dès que j’ai appris que ce n’était pas un test « hands on » mais simplement regarder 3 mecs nous montrer un peu de gameplay. Désolé, mon temps sur le salon est précieux et si je veux voir un peu de gameplay je vais faire un tour sur YouTube (à noter que ce n’est pas le seul pour qui j’ai fais ça).

Pour Deadrising 4 et Dishonored 2 en revanche, c’est uniquement un manque de temps et une gestion des priorités. La file d’attente n’a presque jamais désemplie et entre passer 3h à attendre de pouvoir mettre la main sur une manette ou employer ce temps à prendre des rendez vous pour des démonstrations ou des interviews, j’ai du faire un choix. Donc oui, je regrette de n’avoir pu tester Deadrising 4 car j’ai saigné les 3 précédents opus et j’ai tellement pris mon pieds que j’attends le 4 avec impatience…

Pour Dishonored 2, j’invoque une raison identique et j’ajouterais même que le jeu sortant cette semaine, l’attente n’est fort heureusement que de courte durée ! 

Ces 3 jeux rejoindront sans aucun doute ma bibliothèque vidéoludique à leur sortie.

 

6. Et tous ces jeux déjà sortis à l’ouverture du salon

Comme chaque année, la Paris Games Week tombe à un moment plus que chargé du calendrier des sorties jeux vidéo et forcément, ça se téléscope sévère… Battlefield 1, Mafia 3, Farming Simulator 2017, Gears of War 4, Civilization 6, Dragon Quest Builders… Autant de titres qui étaient déjà disponibles chez tous les revendeurs lors du coup d’envoi du salon. Avantage ? Inconvénient ? Il y en a surement mais pour ma part cela me permet d’éviter de faire la queue un certain nombre de fois vu que j’ai bien souvent acheté les jeux précédemment cités à leur sortie…

Paris Games Week 2016 : les jeux déjà sortis 

Il y avait également un grand nombre de jeux dont la sortie est très proche de la fin du salon, c’est notamment le cas de Dishonored 2 qui sort le 11 novembre ou de COD Infinity Warfare qui est tout juste sorti. 

La seule façon de changer ce phénomène de « on vous montre des jeux que vous avez déjà chez vous » serait de décaler la Paris Games Week à une période creuse du calendrier, l’été par exemple, mais ces périodes là sont déjà monopolisées par d’autres salons comme la Gamescom ou l’E3…

 

Quoi qu’il en soit, le catalogue de licence présentes à la Paris Games Week était assez impressionnant une fois de plus avec une représentation d’à peu prêt tous les genres pour ravir un panel assez divers de gamers en herbe ou confirmés. Retrouvez toutes les photos du salon dans la galerie dédiée !

Sponsornot : Zéro collaboration

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